Ce circuit de 11,6 km peut s’effectuer en une journée, il vous fera découvrir trois villages des Coteaux Sud d'Epernay : Pierry, Moussy et Vinay.
Cette randonnée vous plait et vous souhaitez découvrir davantage de territoires champenois ? Vous pouvez la prolonger en empruntant les autres circuits au sud : Circuit des Hauteurs, Circuit Entre Vignes et Forêts, Circuit des Coteaux Blancs.
Église édifiée au 12e siècle. La chapelle au nord du chœur est ajoutée dans le deuxième quart du 18e siècle pour Nicolas Grosse-Tête de Jouy (mort en 1741), seigneur de Vinay, ainsi que l'indique l'inscription gravée sur sa dalle funéraire encore en place . En 1752 les bas-côtés de la nef sont démolis. Au début du 20e siècle, la sacristie est reconstruite à son ancien emplacement (au sud de la dernière travée de la nef) tandis qu'au nord, en pendant, est élevée une remise de pompe à incendie. Les encadrements des baies à l'extérieur et les moulures à l'intérieur sont en grande partie repris au ciment dans le courant du 20e siècle.
La loge-table a été imaginée en réponse à la volonté de 13 viticulteurs de porter collectivement l’identité de leur village. Évoquant le mouvement dans un élan vers la vallée, la loge-table domine à ciel ouvert les vignobles alentours. Avec ses 10m de long en souvenir des banquets anciens, c’est un symbole de convivialité ! C’est une structure en portique qui permet de porter les bancs et la table et de supporter une treille de vigne.
La gentilhommière initiale fut bâtie à partir de 1734 par un neveu de l'architecte Gabriel sur commande d'une riche et très ancienne famille de drapiers de la région. Cette famille réussit aussi à acquérir auprès des frères bénédictins le domaine viticole voisin qui fut exploitée par le Frère Oudart, l'un des pères créateurs du champagne. Il s'agissait d'une belle vigne agrippée à flanc de colline qui devint plus tard renommée sous la dénomination de « Les Folies de la Marquetterie ». Le propriétaire des années d'avant la Révolution française était l'écrivain et philosophe Jacques Cazotte, guillotiné en 1792, qui reçut chez lui Voltaire et André Chénier. Lors de la Grande Guerre, le domaine se trouvait proche des combats. En septembre 1915, le général Édouard de Castelnau y installa son quartier général depuis lequel il dirigea son offensive victorieuse. Il y fut rejoint par le général Joseph Joffre, futur maréchal de France. En 1932, Pierre Taittinger acquit auprès de la maison de champagne « Forest-Fourneaux » le château de la Marquetterie qu'il avait découvert lors de la guerre de 14-18 et pour lequel il eut un coup de cœur. C'était alors une propriété du XVIIIe siècle dont les vignobles des coteaux champenois étaient plantés en chardonnay et pinot noir. Cette grande bâtisse allait devenir sa maison familiale où se retrouvaient tous les Taittinger et le centre vinicole, pivot de sa maison de champagne. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le château fut occupé par une des fanfares de la VIIe armée américaine.
Autrefois, une église très vaste se trouvait à proximité de Pierry, au village qui porte le nom de Saint-Julien, dans les environs du « Moulin Saint-Julien », sur les bords du Cubry. Ce village est détruit par les huguenots en 1567, ainsi que le village de Mont-Félix, dont il reste encore l’église, aujourd’hui l’église paroissiale de Chavot. L’église Saint-Julien, déjà endommagée par la destruction du village, est définitivement démolie en 1700. Avec les principales pierres, on édifia l’église à une seule nef, aux proportions modestes, que les anciens ont connu jusqu’en 1903. Il s’agissait de la partie gauche de l’église actuelle, dont le portail apparaît plus ancien que les autres. Partie ancienne de l'église La population de Pierry, en 1700, compte à peine 300 âmes, et forme un hameau dépendant de Saint-Julien. C’est grâce au zèle de l’abbé Roger et aux libéralités des habitants qu’une nouvelle nef est construite, parallèle à l’ancienne. À cette époque l’agglomération dépasse les 1 000 habitants. Il reste de la première église, comme pièce remarquable, la boiserie de l’autel de Saint-Julien et l’ensemble du sanctuaire, dont la réalisation doit dater du début du XVIIIe siècle. L’orgue date de 1903. Il est à noter également que la façade de Pierry figure en bonne place dans le vitrail de la cathédrale de Reims « à la gloire du vin de Champagne ».
En plein cœur du village de Pierry, détente et jeux au bord de l’eau assurés dans ce jardin public aménagé, offrant sur 5000 m2 des ambiances variées et des effets de surprise :espaces gazonnés, points d’arrêt, perspectives, lieux plus intimes … et une jolie vue sur la propriété des Aulnois, demeure de vignerons construite à la fin du XVIIIème siècle et classée Monument Historique.^ Profitez d’une véritable promenade végétale au fil des nombreuses essences ou reposez-vous sur les plateformes en bois surplombant le ruisseau Le Cubry et le petit marais reconstitué avec sa flore spécifique (roseaux, iris et joncs).
Edifiée vers 1734, cette propriété à vocation viti-vinicole a une histoire liée à la naissance du Champagne. Jean-Paul Gobillard vous donne accès à l'ensemble de la propriété : les salons de réception dans le corps principal du Château, le grand jardin anglais, les dépendances, la galerie des Rois de France et des dynasties du Champagne, le grenier champenois et le musée pressoir avec son caveau du temps des moines. La dégustation commentée des champagnes de la propriété peut avoir lieu dans le cellier-pressoir ou dans le parc du château, selon la saison.
1865 : Début des travaux de l’église de Moussy. L'église de Moussy a commencé à être construite il y a 150 ans. Elle est bâtie essentiellement en pierre meulière. L'édifice est de construction néo-gothique à l'extérieur. L'intérieur est d'art néo-roman avec pastiche du 1er art gothique. L'ensemble (chœur, nef, collatéraux, tribune et porche) est plafonné en bois. Les murs ont été peints à la chaux avec des faux joints couleur "ocre". Les soubassements sont peints couleur ciment avec des faux joints noirs. Les arcades et piliers sont en pierre. Deux fresques décorent les murs près des deux autels latéraux. L'église est dotée aussi de magnifiques vitraux qui apparaissent essentiellement après la première guerre mondiale. Le mobilier est en chêne à l’exception de l’autel qui n’est plus l’autel d’origine mais de l’époque «art nouveau ».