Aussi appelée la promenade d'Harel de la Noë, cette balade aller-retour permet d'apprécier les joyaux architecturaux de l'ingénieur briochin, notamment le viaduc de Douvenant, et de profiter de vues imprenables sur la baie.
En rejoignant le sentier des douaniers, la balade nous plonge dans la plus grande réserve naturelle de Bretagne jusqu'au site de Boutdeville-La Briqueterie.
Départs possibles :
- 2e parking du cimetière de Cesson à Saint-Brieuc
Traverser la route et suivre la signalétique de La Vélomaritime
> Bus TUB - ligne E - arrêt Croix Blanche (5 min à pied)
- parking du site de Boutdeville à Langueux
> Bus TUB - ligne 30 - arrêt Boutdeville
Inscrit au titre des Monuments historiques, l'ouvrage a été édifié en 1905 par l'ingénieur Louis Harel de la Noë. Le pont permettait de relier Saint-Brieuc à Moncontour jusqu’à la fermeture de la ligne de chemin de fer en 1948. Haut de 12 m et d'une longueur de 40 m, il passe sous une arche du pont de l’ancienne Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, construit en 1886, qui desservait le port du Légué.
Construit entre 1903 et 1905, le viaduc courbe de Douvenant surplombe la vallée du même nom. Long de 131 m et haut de 23 m, il relie les communes de Saint-Brieuc et Langueux. Il permettait les liaisons ferroviaires Saint-Brieuc - Moncontour et Saint-Brieuc - Saint-Briac. Il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2018. Réhabilité en 2022, il a rouvert à la circulation douce et offre aux promeneurs et aux cyclistes un point de vue exceptionnel sur la Baie de Saint-Brieuc.
Majestueux viaduc à voûtes, il fait partie des nombreux ouvrages d'art de la Baie de Saint-Brieuc construit par l'ingénieur Harel de la Noë au début du 20e siècle. Haut de 10 m et d'une longueur de 58 m, il enjambe un petit ruisseau permettant autrefois à la ligne des Chemins de fer des Côtes-du-Nord de relier Saint-Brieuc à Moncontour.
Classée Réserve Naturelle depuis 1998, toute cette nature sauvage a bien failli disparaître au cours du 20e siècle. Une décharge y siégeait un peu plus haut, des projets de port ou même d’aéroport circulaient. Après vingt longues années de combat mené notamment par des naturalistes et des riverains, le fond de la Baie de Saint-Brieuc a retrouvé son calme et sa sérénité d’origine. Ce paysage de filières d’eau encerclant des prés salés, totalement recouvert lors des grandes marées, accueille chaque année une diversité d’oiseaux venus de tout horizon.
De 1905 à 1948, le train y faisait une halte entre Saint-Brieuc et Moncontour. Les habitants des Grèves l’utilisaient fréquemment pour se déplacer et transporter des marchandises, notamment les briques produites par l’usine à côté. On le nommait le « Petit train des Côtes-du-Nord », ancien nom du département, car il y avait seulement 1 m d’espacement entre ses rails contre 1,435 m sur une voie normale.