Ce quartier longe l'une des plus belles plages d'Arcachon, la plage du Moulleau. Sur la jetée du Moulleau, découvrez une vue imprenable sur la presqu'île du Cap ferret. Dans la continuité de la jetée, dans les terres, se trouve l'Eglise Notre Dame Des Passes, un bijou de l'architecture du 19ème siècle. Terminez, en arpentant les allées d'un des quartiers les plus réputés d'Arcachon avec ses somptueuses villas, sans oublier la source des Abatilles, l'eau minérale de la région.
Départ depuis la Maison de Quartier du Moulleau
Prenez le boulevard de la Côte d'Argent (à droite quand vous êtes dos à la Maison de quartier)
Prenez à droite direction le bout de la Jetée, vous trouverez un canon
Revenez sur vos pas et traversez la route direction l'Eglise Notre Dame des Passes
Empruntez la petite allée à côté de l'Eglise et rejoignez l'avenue Saint-Dominique. Dans la continuité de la rue se trouve le boulevard de la Côte d'Argent.
Après la boulangerie Notz, vous trouverez sur votre gauche l'établissement Vincent de Paul.
Au carrefour dirigez vous vers l'allée des Tilleuls
Une fois arrivé au numéro 34 faites demi-tour et dirigez vous vers la gauche sur le boulevard de la Côte d'Argent.
Avancez jusqu'au rond point, vous apercevrez après le 183 à côté du portail rouge vous trouverez un bas-relief
En face de la source, prenez l'allée Sainte-Anne
Au croisement avec l'avenue des Abatilles, traversez en face vers la rue Roger Touton.
Continuez sur l'Allée Roger Touton jusqu'au rond point avec les jets d'eau, de l'autre côté vous apercevez la Chapelle Saint Louis des Abatilles.
Prenez sur la gauche la rue Théophile Gautier pour retrouvez le Boulevard de la côte d'Argent au rond-point à gauche
Rejoignez le Boulevard de la côte d'argent et prenez l'allée Gabriele d'Annunzio
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La Côte d'Argent est une expression employée en 1905 par Maurice Martin, poète et journaliste Français, afin de désigner le littoral girondin.
Ce canon se trouvait probablement dans le fort qui défendait les passes, contre les incursions des Anglais au XVIIIème siècle. Son frère jumeau, se trouve lui aussi sur une place publique de l'autre côté du bassin, au Canon. Le canon du Moulleau se situe sur votre gauche quand vous portez votre regard vers la Jetée.
L'église est dédiée aux marins qui devaient affronter les passes d'entrée dans le bassin d'Arcachon. Notre-Dame-des-Passes accueille la « Vierge de l'Avent », qui représente l'une de la trentaine de statues de la Vierge enceinte. Anciennement Chapelle d’un Couvent de Dominicains, l’Église Notre-Dame des Passes fut construite en 1863 par l’architecte bordelais Michel-Louis Garros dans le style grec orthodoxe. Après avoir été agrandie en 1928, la chapelle devient alors une Église Paroissiale. Notre-Dame des Passes, qui domine le Bassin depuis le Moulleau, était un lieu de prière et de recueillement principalement dédié aux marins. Dans le parc de Saint-Vincent de Paul trône une statue de la vierge en marbre, sculptée en 1938, par l'Arcachonnais Claude Bouscau, pour le Grand Prix de Rome.
Au N°160, le bâtiment de la communauté "Vincent de Paul " accueille les enfants de l'aide sociale à l'enfance. Les sœurs s'installent dans une villa offerte par Cécile Rhoné-Pereire, fille d’Émile Pereire. En 1949, elles déménagent dans le préventorium créé par le Docteur Armaingaud. On trouve, dans le parc Mauresque, sa statue créée parl andowki (Sculpteur du Christ monumental de Rio). En 1975, les filles de la Charités ouvrent une Maison d'enfants à caractère social et poursuivent leur mission d'Aide Sociale à l'Enfance et de Tourisme Social.
Au n°34 de l’Allée des Tilleuls, la villa pittoresque St-Martin allie la brique et la pierre. En guise d’épi de faitage en céramique, une cigogne surveille les passants de l’autre côté du Boulevard de la Côte d’Argent.
Au bout de l'allée des Tilleuls retrouvez la Villa Les Abatilles. Située au n°1, elle arbore le style « Gaume ». Louis Gaume, entrepreneur français, a notamment construit la Villa Thétys (Pyla sur mer) et la Banque de France d’Arcachon, actuelle sous-préfecture, en 1925. Le style néo-basque de la villa est souligné par la pergola Art-déco, ses murs de peinture blanche et les pans de bois. Dans le lotissement des Abatilles, nous pouvons admirer les villas Saint-Rémi, Ongui-Emen, Etsi Baïta mais aussi la villa Paquita.
À gauche, après le N°183, on trouve un bas-relief en couleur incrusté dans la barrière de la villa. Il représente la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus. Cette œuvre anonyme porte le nom de Notre-Dame de la Route.
En 1923, l'ingénieur Louis le Marié et son équipe cherchant du pétrole à cet endroit, trouve à 472m de profondeur de l'eau chaude (25°C). Cette source, unique en France, a pour effet de produire une eau pure et sans aucun nitrate. Son découvreur l'a baptisée Saint-Anne en hommage à la Sainte Patronne de Bretagne. Faiblement minéralisée ses vertus sont détoxifiantes. Elle est idéale contre l'arthrose, les rhumatismes, l'insuffisance rénale, les calculs urinaires et l'hypertension.
Depuis 1841, Sainte-Anne, est fêtée tous les ans par les Arcachonnais, le 26 Juillet.
Anciennement nommée allée de la Source, elle a été rebaptisée en hommage à Roger Touton, membre de la mission commerciale Bordelaise au Maroc, premier adjoint de la ville de Bordeaux. On y trouve la Maison de Quartier des Abatilles.
Il s'agit de l'édifice religieux de la ville le plus récent. sa première pierre a été posée en 1957. Elle fut inaugurée l'année suivante. Sur la façade, une céramique représente Saint-Louis rendant la justice.
Parc privatif de 15 hectares, le domaine au n°156 propose des hébergements et des restaurants au style néo-landais et néo-basques reconnaissables à leurs pans de bois. Ces pavillons ont été construits de 1930 à 1932 par l’architecte en chef de la ville de Bordeaux Jacques D’Welles.
Comme dans la Ville d’Hiver, des personnalités ont séjourné dans ce quartier d’Arcachon. Exilé en France pour cause de dettes contractées en Italie, Gabriele d'Annunzio, un grand poète italien (1863-1938) en est certainement l'hôte le plus célèbre de la Belle Epoque. On lui doit notamment « Le martyre de Saint-Sébastien » - mis en musique par Debussy. L'écrivain s'installa dans la villa Saint-Dominique, Allée Gabriele d'Annunzio (anciennement allée des Genêts), de 1910 à 1915.
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