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Dans les pas de Valery Larbaud et de ses contemporains célèbres à Vichy

Dans les pas de Valery Larbaud et de ses contemporains célèbres à Vichy
Crédit : EHTTA

Description

Valery Larbaud, né en 1881 à Vichy et décédé dans la même ville en 1957, est un écrivain français, poète, romancier, essayiste. Il est l’unique enfant du pharmacien Nicolas Larbaud, également propriétaire de la source Vichy Saint-Yorre. Élevé par sa mère et sa tante, il obtient sa licence ès-lettres en 1908. En décembre 1908, pour le prix Goncourt, Octave Mirbeau vote pour Poèmes par un riche amateur que Larbaud a publiés sans faire connaître sa véritable identité. La fortune familiale lui assure une vie aisée lui permettant de parcourir l’Europe à grands frais et de séjourner dans de multiples stations thermales pour soigner une santé fragile. La médiathèque-musée Valery Larbaud de Vichy rend hommage aux grands chapitres de sa vie et à son œuvre.
Auteur : Médiathèque Valery Larbaud,
Lecture des extraits littéraires : Mathieu Dion

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Dist.
2.9 km
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Profil altimétrique

Point de départ

31 Rue Lucas , 03200 Vichy
Lat : 46.12603Lng : 3.42262

Étapes

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1

Maison natale de Valery Larbaud, 36 rue Montaret

Le point de départ de ce périple « Dans les pas de Valery Larbaud et de ses contemporains célèbres » est naturellement la maison natale de l’écrivain vichyssois. La confiserie Prunelle est en effet l’héritière de la pharmacie que Nicolas Larbaud ouvrit sur cet emplacement. Diplômé en 1850, ce pharmacien cussétois avait d’abord ouvert une succursale vichyssoise à l’autre extrémité de la rue Montaret, qui était alors considérée comme l’équivalent de la « rue de Rivoli ». En 1873, il profita de la vente du jardin de l’Hôtel Montaret pour acquérir une propriété dans laquelle il devait bientôt découvrir la Source Prunelle. Son fils Valery naquit dans l’appartement qu’occupaient ses parents, au-dessus de la pharmacie, le 29 août 1881. Mais rapidement, ils déménagent à quelques centaines de mètres de là. Le Pavillon Prunelle sera vendu en 1917 par la veuve de Nicolas Larbaud. Si l’écrivain n’a pas vécu longtemps dans cet immeuble, c’est bien ici, au cœur de Vichy, qu’il s’est imprégné d’une ambiance qui allait marquer son œuvre, comme l’a souligné son ami Léon-Paul Fargue. Visuels : Rue Montaret, estampe par Moullin, vers 1860 Le Pavillon Prunelle, vers 1880 Valery Larbaud avec sa nourrice et le chien Lili, 1882 (Photo Arloing) Source et confiserie Prunelle, vers 1930

29 Rue Lucas 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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2

Rue Nicolas Larbaud

Cette rue fut percée en 1932 par Valery Larbaud dans la propriété qu’il avait héritée de ses parents. Cinquante ans plus tôt, son père Nicolas avait acquis ces terrains, dans le but d’y faire édifier un vaste établissement thermal alimenté par la source Prunelle découverte dans le sous-sol de sa pharmacie. Dès 1884, les plans en étaient arrêtés et les entrepreneurs livraient les premiers matériaux nécessaires à son édification, mais la Compagnie fermière, exploitante des établissements de l’État, ne comptait pas laisser impunément se développer dans leur proche voisinage une dangereuse concurrence. Très vite, de nombreux obstacles administratifs se dressèrent devant Nicolas Larbaud qui, par ailleurs, âgé de soixante-deux ans, voyait sa santé décliner. Il dût finalement renoncer à ce projet et choisit de faire édifier une luxueuse villa bourgeoise, le long de l’avenue Victoria, tout en conservant les terrains acquis comme parc d’agrément. Dans ce parc, Madame Larbaud fit construire pour son fils un petit bâtiment annexe qu’il appelait sa « Thébaïde », lieu de retirance constitué de son bureau et de sa bibliothèque où il aimait recevoir ses amis. Visuels : Villa Larbaud, côté parc, vers 1900 Léon Paul Fargue, devant le perron de la villa Larbaud, vers 1910 La thébaïde, plan par Valery Larbaud, s.d.

8-12 Rue Nicolas Larbaud 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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3

Rue Nicolas Larbaud-Saint-Yorre, 26 avenue Victoria

Après le décès de sa mère, en 1930, l’écrivain décida de vendre la propriété de Vichy et la proposa à la Ville qui sembla d’abord intéressée : elle envisageait d’installer une bibliothèque et un musée dans la villa et de sacrifier une partie du parc pour y établir la nouvelle poste. Ce projet n’aboutissant pas, Valery Larbaud céda finalement aux sirènes des promoteurs et accepta le lotissement des terrains qui devait s’achever en 1939. C’est ainsi que furent tracées les rues Nicolas Larbaud et Valery Larbaud. Cette opération, si elle a été fatale au parc, a permis l’émergence d’une série homogène de petits immeubles de rapport édifiés par les architectes vichyssois les plus en vue de l’époque, qui constitue un véritable catalogue de modèles Art déco. Valery Larbaud occupa quant à lui un appartement au rez-de-chaussée de l’immeuble d’angle de la rue Nicolas Larbaud et de l’avenue Victoria (n°26), construit par L. Besson et E. Pestel en 1940, de cette date jusqu’à son décès, le 2 février 1957. Visuels : Larbaud et sa mere sur le perron de la villa à Vichy, non datée Valery Larbaud, Jean Schlumberger et l'ambassadeur du Portugal pour son 70e anniversaire Immeuble Larbaud (Photo Médiathèque Valery Larbaud) Plan de la propriété avec projet de lotissement (in Les Cahiers bourbonnais, n°2, 1957)

24 Avenue Victoria 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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4

Villa Constantin-Weyer, 29 avenue Victoria

Cette villa fut habitée par l’écrivain et journaliste Maurice Constantin-Weyer, né à Bourbonne-les-Bains en 1881 et mort à Vichy en 1964. Son œuvre est en grande partie nourrie de son épopée canadienne, relatée notamment dans « Un homme se penche sur son passé », prix Goncourt 1928. En 1920, il épouse Germaine Weyer, infirmière vichyssoise qui a soigné le soldat Constantin lors de sa convalescence, pendant la première guerre. Elle est la fille de Georges Weyer, magistrat luxembourgeois et de Jeanne Larbaud, petite cousine de Valery Larbaud. La mère de celui-ci avait d’ailleurs espéré que son fils épouse cette cousine : il sera finalement le garçon d’honneur de son mari. En 1939, Maurice Constantin-Weyer s’installe à Vichy qu’il ne quittera plus et où il développera de solides amitiés avec de nombreux artistes bourbonnais. Voisin de Valery Larbaud, Maurice Constantin-Weyer le rejoindra souvent dans sa « Thébaïde ». Lui-même s’était aménagé un cabinet de travail dans un petit chalet construit dans le jardin de la villa familiale, où il recevait également ses invités. Pendant la guerre, le couple mit à profit le jardin pour planter légumes et tabac. Visuels : Villa Constantin Weyer (Photo Médiathèque Valery Larbaud) Constantin Weyer, dessin original par Gus Bofa, 1933 Vichy, Ville de charme de Maurice Constantin-Weyer, ill. Paul Devaux, 1933

25-27 Avenue Victoria 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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5

Temple protestant, 10 rue Max Durand-Fardel

Valery Larbaud n’a vraisemblablement pas fréquenté ce temple, édifié en 1912 par l’architecte Samuel Henriquet. Bien qu’élevé dans la religion protestante de sa mère, Valery Larbaud se montre très jeune sensible à la religion catholique qu’il découvre comme pensionnaire au Collège Sainte-Barbe de Fontenay-aux-Roses. Admirant plusieurs écrivains fervents catholiques, aussi bien français qu’anglais, il se convertira secrètement en 1910 à Paris, et affirmera l’avoir fait en toute indépendance. Madame Larbaud mère, en revanche, était très impliquée dans la communauté protestante vichyssoise. La construction de ce temple fut en grande partie financée par des curistes de la communauté anglicane, les britanniques représentant alors environ 40 % des curistes étrangers à Vichy. Le style néo-gothique flamboyant, quelque peu surprenant sur un temple protestant, était l’apanage d’Henriquet, fils de pasteur, qui signa également les plans de la Villa du Dr Maire, 1 rue du Golf et du Castel Gothique, 25 boulevard de Russie. La façade a hélas été amputée de son fronton-pignon à la fin des années soixante. Visuels : Le temple, vers 1917 Le temple aujourd'hui Intérieur du temple, vers 1910

5 Rue Docteur Max Durand Fardel 03200 Vichy
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6

Hall des Sources, rue Lucas

C’est ici qu’émergent naturellement les Sources Chomel et Grande-Grille, abritées successivement par différentes installations thermales : le Logis du Roi (début du XVIIe siècle), l’établissement de Mesdames Adélaïde et Victoire de France (Jeanson, architecte, 1789), l’établissement de la Duchesse d’Angoulême (Roze-Beauvais et Agnety, architectes, 1828). Ce dernier sera détruit durant l’hiver 1902-1903 pour laisser place au Hall des Sources. On sépare alors les installations dévolues aux soins thermaux appliqués au corps de celles prévues pour l’administration de l’eau en boisson. On amène par canalisation deux sources supplémentaires, Mesdames et Lucas. Ce regroupement des sources est l’occasion de créer un nouvel espace de sociabilité. Les architectes Charles Le Cœur et Lucien Woog optent pour une vaste structure métallique entourée de grilles en fer forgé. Les sources sont mises en scène dans d’élégantes vasques de marbre et recouvertes de cloches de verre et de cuivre. L’ensemble est conçu sous le signe de l’Art nouveau. Surélevé et vitré en 1928, le hall des sources perdra ses buvettes et ses donneuses d’eau en 1971. Visuels : Intérieur du hall des Sources : source Mesdames, vers 1910 Intérieur du hall des Sources : Source Chomel, vers 1930 Hall des Sources Ancien établissement thermal par Eugène Guibbert, huile sur toile, vers 1865

7 Avenue du Général Dwight Eisenhower 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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7

Hôtel du Parc, 23 rue du Parc

L’Hôtel du Parc fut construit en 1862 par l’architecte Jean Le Faure pour Maurice Bousquet, avocat parisien, fraîchement installé à Vichy, qui occupera la fonction de maire de Vichy de 1865 à 1870. Ses héritiers le revendirent en 1897, à Madame Veuve Larbaud qui entreprit alors de grands travaux portant essentiellement sur le confort et la décoration intérieure. En 1923, elle cède l'hôtel à la Société Immobilière et Commerciale de Vichy, dirigée par Joseph Aletti. Ce dernier s’adresse à l'architecte moulinois René Moreau pour moderniser l’hôtel, entre 1924 et 1926, et aménager notamment des magasins au rez-de-chaussée. En 1914, l'hôtel abritera l’hôpital temporaire n°47 où Valery Larbaud, réformé, occupera un poste d’infirmier jusqu’à la fin de l’année 1915. En 1940, l'Hôtel du Parc accueillit le siège du gouvernement, et notamment les bureaux de Philippe Pétain et de Pierre Laval ainsi que ceux des ministres des Affaires étrangères et de l'Information. L'Hôtel ne devait jamais se remettre de cette funeste publicité et fut transformé en copropriété en 1956. Visuels : Valery Larbaud infirmier, 1915 Le Maréchal Pétain au balcon, s.d. Hôtel-du-Parc L'Hôtel du Parc transformé en hôpital temporaire, carte postale vers 1915

21 Rue du Parc 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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8

Chalet de la Compagnie, 15 rue du Parc

Le Chalet de la Compagnie, dit aussi de la Direction, a été construit en 1857 par l’architecte Charles Badger (1822-ap. 1887). Cet architecte, né à Bristol, donnera ensuite un projet pour l’établissement thermal de 2e classe (actuelle Galerie Napoléon, 1858) et construira le Casino (1863-65), la Restauration (1870) et les Bains de l’Hôpital (1875). Cette villa a été édifiée pour loger les dirigeants de la Compagnie fermière, exploitante des établissements thermaux, mais aussi pour la réception de personnalités influentes, susceptibles de faire la publicité de la station. « Un jardin qui n'est presque qu'une salle à manger en treillage, avec des médaillons de célébrités en terre-cuite, fouillés par Carrier-Belleuse », telle est la description qu’en font les frères Goncourt en 1867. L’architecte de la Compagnie, Gustave Simon, natif de Deauville, y apporte d’importantes transformations en 1898, lui donnant alors son caractère normand. Le chalet fut par la suite transformé à plusieurs reprises et dernièrement (2008), pour le compte du chef Jacques Décoret, par l’architecte Jean-Michel Brouillat, spécialiste de l’aménagement de restaurants gastronomiques qui a notamment conçu l’extension en verre. Visuels : Compositeurs réunis en congrès à Vichy en 1935, sur le perron du Chalet de la Compagnie (Coll. Musée de l'Opéra de Vichy) Marguerite de Saint-Marceaux et ses fils devant le Chalet de la Compagnie (Coll. part.) Chalet de la Compagnie Chalet de la Compagnie, illustration parue dans l'album Vichy et ses environs de Jules Simon, 1858

15 Rue du Parc 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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9

Monument aux morts, square du Général Leclerc

Le concours pour l’érection d’un monument aux morts fut lancé en 1922 et suscita l’envoi de près de 80 propositions. C’est Paul Roussel, Grand Prix de Rome qui l’emporta mais de nombreuses difficultés tant financières que relationnelles firent capoter le projet. Un nouveau concours fut organisé et remporté par Charles Plas. Là encore, la réalisation prit du retard : les premiers éléments du monument, fondus par Henri Rouard, ne furent livrés qu’en 1931 et il fallut attendre le 11 novembre 1935 pour l’inaugurer officiellement. Le monument est surmonté par un soldat, drapé d’une tunique à l’antique, armé d’un glaive et d’un écu aux armes de la Ville. Sur le devant de la stèle, se déploie un vaste bas-relief dominé par le génie de la Liberté, citation très explicite de La Marseillaise de François Rude à l’Arc de Triomphe. En dessous, le spectateur assiste au défilé des différents corps d’armée : cavalier, fantassin, artilleur, chasseur alpin, marin… Le réalisme en est accentué par la représentation d’objets du quotidien du soldat (gourde, sacoche, grenade, masque à gaz…) Charles Plas renforce ce réalisme en donnant aux figures principales les traits de personnalités vichyssoises. Visuels : Monuments aux morts Monuments aux morts (Phot. Laurence Plancke-Mairie de Vichy) Monument aux morts, vers 1930 Monument aux morts, aquarelle par A. Veyre, vers 1945

16 Square Général Leclerc 03200 Vichy
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central -
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10

Kiosque à musique - Parc des Sources

Le kiosque à musique du Parc des Sources est l’œuvre de l’architecte Charles Lecoeur et du ferronnier Emile Robert en 1902. Ses rampes représentent des portées musicales qui représentent les chansons enfantines Sur le pont d’Avignon, Au clair de la lune, J’ai du bon tabac, La boulangère a des écus, Frère Jacques, Nous n’irons plus au bois. Visuels : Vichy, affiche par Louis Tauzin (détail), 1911 Kiosque à musique Kiosque à musique Bal des enfants, vers 1910

16 Place de la Source de l'Hôpital 03200 Vichy
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11

Passage Giboin

Ce passage couvert a été percé en 1887 dans le jardin de l’Hôtel Mombrun, construit une trentaine d’années plus tôt. L’établissement présentait alors une grande façade sur le parc, masquant un jardin où étaient dispersés plusieurs pavillons, jardin auquel on pouvait aussi accéder par la rue de Nîmes (actuelle rue Georges-Clemenceau). En 1877, l’hôtel fut racheté par Raymond Giboin, ancien militaire et économe de l’hôpital qui entreprit de grands travaux. Dix ans plus tard, ce dernier rachète l’hôtel voisin et confie aux architectes Jean Barrody (1839-1921) et Antoine Percilly (1858-1928) la transformation de l’hôtel. L’adjonction de l’Hôtel Givois transforme les deux plans en U en un plan en W. Le jardin qui sépare les deux ailes au sud est alors transformé en passage public bordé de magasins et couvert d’une verrière à double-pente. En 1897, l’hôtel est de nouveau partagé en deux : le Cercle du Commerce et des Étrangers s’installe dans l’aile nord avant de céder la place à la poste en 1905, occasion pour la ville d’aménager un deuxième passage public, celui de l’Opéra. Valery Larbaud eu très jeune conscience du charme particulier de ces lieux, comme en témoignait sa tante dès 1890. Visuels : Passage-Giboin-Vichy Hôtel Mombrun, carte publicitaire 1893 Passage Giboin, vers 1910 Valery Larbaud et sa tante Jane, vers 1886

6 Rue du Président Wilson 03200 Vichy
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12

Maison natale de Roger Désormière, 22 rue Source de l’Hôpital

Une plaque disposée à l’entrée de l’ancien Hôtel de Milan rappelle que c’est en ce lieu qu’est né le compositeur et chef d’orchestre, Roger Désormière. Ses parents tenaient en effet ici un salon de coiffure. Né en 1898 et mort à Paris en 1963, il fit ses premières armes de musicien comme flûtiste de l’harmonie La Semeuse, à Cusset, où ses parents résidaient l’hiver. Il étudia ensuite au Conservatoire supérieur de Paris où il se lia d’amitié notamment avec Darius Milhaud. Il dirigea les Ballets suédois (1924-1925) et devint directeur musical des Ballets russes (1925-1929). Pendant l’Occupation, il adhéra au mouvement de résistance du Front national des musiciens. Il joua un rôle important à la fois dans la découverte du répertoire contemporain, créant par exemple des œuvres de Prokofiev, Poulenc, Messiaen, et dans la redécouverte de la musique baroque. Comme Valery Larbaud il fut victime d'un accident vasculaire cérébral qui le laissa aphasique une dizaine d’années avant son décès. La profession de ses parents n’est peut-être pas étrangère à la vocation du jeune Roger, comme l’a souligné Georges Place. Visuels : Maison Désormière Immeuble aujourd'hui Hôtel Colbert, vers 1940 Roger Désormière au pupitre

3-5 Rue Source de l'Hôpital 03200 Vichy
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13

Maison natale d’Albert Londres, Rue Besse

Le célèbre reporter Albert Londres est né le 1er novembre 1884 dans cette maison, édifiée quelques années plus tôt par son grand-père maternel Joseph Baratier. Est-ce la position géographique, en bordure du quartier du Vieux-Vichy qui inspira le style néo-gothique à son propriétaire, ou bien le courant romantique de l’éclectisme qui touchait alors l’architecture ? Toujours est-il que cette maison est sans doute la première à afficher aussi ostensiblement une influence médiévale qui ne devait se généraliser à Vichy qu’une dizaine d’années plus tard. Si ses parents quittèrent rapidement cette maison, Albert Londres revint souvent rue Besse, rendre visite à ses grands-parents. La maison fut vendue en 1931 par sa tante et une plaque commémorative fut apposée par le conseil municipal près de la porte d’entrée en 1952. Elle passa ensuite en diverses mains et abrita une épicerie avant d’être laissée à l’abandon. À l’initiative d’associations de quartiers, des palissades décorées de trompe-l’œil réalisés par Maryse Stoecklin ont été mises en place en 2008. Elle a été rachetée en juillet 2014 par l’association Regarder-Agir qui souhaite la réhabiliter en résidence d’écrivain. Visuels : Maison Albert Londres Maison natale d'Albert Londres, vers 1905 Le maire Pierre Coulon et Florise Londres recevant une gerbe de fleurs lors de l'inauguration de la plaque commémorative devant la maison natale d'Albert Londres, 1952

1-9 Rue Porte Saint-Julien 03200 Vichy
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14

Pavillon Sevigné, 52 boulevard Kennedy

Cette maison est l’objet d’une controverse historique toujours vive : la Marquise de Sévigné y est-elle descendue ou n’y est-elle pas descendue ? Selon certains historiens, ce serait simple supercherie commerciale : la propriétaire, en 1838, aurait eu l’idée de faire apposer sur la maison où elle louait des chambres, une pancarte prétendant que la célèbre épistolière y avait séjourné, alors que selon eux, elle serait descendue à l’Hôtel du Cheval Blanc voisin (actuelle Vichy-Residencia, 5 square Albert 1er). Un dessin d’Hubert Clerget laisse entrevoir une troisième hypothèse : légendé « Maison Badoche - habitation de Madame de Sévigné », il représente l’ancienne maison de Pierre Fouet, apothicaire et père du futur intendant des eaux (actuelle Villa Paisible, 2 rue de l’Église)… Rien, dans les écrits de la marquise ne permet de trancher. Seules certitudes, d’une part, le futur « Pavillon Sévigné » fut édifié au début du XVIIe siècle par François Gravier et achevé par son fils Antoine, conseiller du Roi et procureur au grenier à sel de Gannat ; d’autre part, Madame de Sévigné séjourna à Vichy du 18 mai au 14 juin 1676 et du 4 au 23 septembre 1677 et fit ensuite la meilleure publicité de Vichy. Visuels : Pavillon Sévigné Pavillon Sévigné, estampe par Jules Simon, 1858 Pavillon Sévigné, vers 1880 Illustration de Paul Devaux pour Allen de Valery Larbaud, 1929

48-52 Boulevard John Kennedy 03200 Vichy
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Villa Italienne, 18 rue Maréchal Gallieni

Cette maison, typique des villas locatives construites à la Belle-Époque pour les curistes soucieux de leur indépendance, fut exploitée par les parents d’Albert Londres des années 1890 jusqu’à la Première Guerre mondiale. C’est ici que le reporter passa une partie de son enfance et vint souvent voir sa fille Florise, née en 1904 et confiée à ses parents à la mort de sa compagne moins d’un an plus tard. Florise, dans l’ouvrage qu’elle a consacré à son père, évoque à plusieurs reprises cette villa : « une maison pareille à toutes les maisons qui sont des hôtels […] Il y a grande réunion dans le salon de la « Villa Italienne », ce salon dont les fauteuils sont recouverts de crochet « fait à la main » sur des tapisseries également « faites à la main », tout cela éclos sous les doigts patients de ma mère [en réalité sa grand-mère]. La cheminée, garnie de monnaie du pape, résonne doucement au moindre éclat de voix, au plus léger souffle du vent, avec un bruit de paille sous verre, et renvoie une odeur de foin poussiéreux. […] Cette maison était surtout dirigée, tenue et présidée par celle qui y travailla durant plus de vingt ans, peinant les lourds mois d’été pour passer l’hiver près de son enfant, pour élever la fille de son fils. » Visuels : Villa italienne, carte postale envoyée par Florise Londres, fille d'Albert, vers 1920 Villa italienne Florise et Albert Londres, vers 1920

14 Rue Général Gallieni 03200 Vichy
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Médiathèque Valery-Larbaud, 106-110 rue Maréchal Lyautey

Construite par l’architecte Jean Marol en 1985, la Médiathèque Valery-Larbaud abrite, au sein des Fonds patrimoniaux (2e étage), la bibliothèque-musée acquise par la Ville de Vichy à l’écrivain vichyssois en 1948. Auteurs français et étrangers habitent ces lieux et s’y bousculent : parmi les objets personnels et portraits de famille, plus de 11 000 volumes sont ainsi rangés dans des bibliothèques et armoires, ayant appartenu à l’écrivain vichyssois, lui qui vivait intensément sa passion pour la littérature. Valery Larbaud aimait les éditions à tirage limité, sur hollande, chine ou japon, la typographie soignée, l’illustration qui sert la beauté du texte. Extraordinaire variété de livres en édition originale, à tirage limité, le plus souvent dédicacés : «Au Maître Valery Larbaud, au précurseur, au géographe illimité, en signe d’une fervente admiration qui a résisté à tous les climats, Jules Supervielle». La bibliothèque Valery-Larbaud conserve également quelque 200 manuscrits de l’écrivain, une fabuleuse correspondance de 8 800 lettres échangées avec les plus grandes plumes de cette génération, ainsi qu’une importante collection de périodiques. Visuels : Fichier établi par Valery Larbaud pour sa thèse sur W. S. Landor Bureau de Valery Larbaud Médiathèque Source Dubois, photographie vers 1890

104-106 Rue Maréchal Lyautey 03200 Vichy
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