Soucieux de donner une âme à cet ensemble de construction, la Sté HLM du Hainaut y mit d’emblée à disposition des habitants plusieurs logements destinés à y favoriser la naissance d’une vie associative. S’y développèrent diverses activités sociales, sportives et culturelles. Le Centre social des Floralies ouvrit en 1967. C’est aujourd’hui un lieu de vie, proposé pour tous les âges, où les habitants se retrouvent. Il abrite différents ateliers et activités sur une multitude de thématiques : parentalité, insertion, développement durable, économie sociale et solidaire, numérique… et on y fait vivre divers projets. La Halte-Garderie quant à elle a été créée en mars 1971 et accueille les petits de deux mois à six ans. C’est la plus ancienne de l’arrondissement de Valenciennes. A l’époque de son ouverture, on y proposait des activités d’éveil en appliquant la célèbre méthode de Maria Montessori (qui date des années 1910). La structure s’appelle désormais « Les P’tits loups ». Son projet d’accueil est axé sur la socialisation et un des objectifs principaux est le développement du langage, mais un panel d’activité d’éveil y est proposé.
Une épicerie sociale et solidaire se présente comme un commerce de proximité classique. Elle permet à un public en difficulté économique de réaliser ses courses et de choisir les produits qu’il souhaite consommer, en proposant des denrées de qualité entre 10 % et 30 % de leur valeur marchande. Le centre social participe à son animation avec le CCAS de la Ville de Marly. C’est aussi un lieu d’accueil, d’écoute et d’échanges où se tissent des liens. Il permet de sortir du quotidien et de développer des compétences.
Ils contribuent à la vie sociale et économique du quartier. On y trouve coiffeuse, bar-tabac-journaux, épicerie, pharmacie et pédicure.
Ancienne église désaffectée, le centre Saint François a été repris par la municipalité. Les restaurants du cœur y sont hébergés. Une salle paroissiale y subsiste. C’est là que naquit jadis Floralies Chorale, devenue depuis Marly Mélodie. Autour de ce site, des cèdres bleus déploient leur majestueuse splendeur. À ce propos, il faut souligner les nombreux espaces verts et la variété des arbres qui contribuent à embellir le cadre de vie d’un quartier où toutes les rues portent un nom de fleur.
Au cœur du quartier, à proximité du Centre social et du Groupe scolaire, le Jardin des Coquelicots a été inauguré en Juillet 2011. C’est un jardin naturel du réseau AJOnc (amis des jardins ouverts néanmoins clôturés) qui s’étend sur 1600 m2 sur un espace vert planté depuis 2005 de variétés fruitières locales et anciennes. Les fruits de ce verger communal sont cueillis, partagés ou transformés en jus de pommes. Une mare y a été creusée pour accueillir et observer faune et flore sauvages. Le dernier samedi de Mai a lieu la Fête des milieux humides ! C’est aussi un refuge classé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Des carrés potagers pour les enfants, des ateliers de compostage ou de permaculture, des trocs de plantes, un abri convivial font de ce jardin un lieu convivial et pédagogique. C’est l’association Marly ma petite planète qui gère et entretient le jardin.
Édifié peu après la construction des Floralies, ce groupe scolaire comporte une école maternelle, et une école primaire. Un restaurant scolaire y a été mis en service en 2020.
Les premiers habitants des Sorbiers sont arrivés en 1980. Délaissant la brique traditionnelle du pays, ces 61 logements sont en panneaux de béton préfabriqué. Ils ont été récemment rénovés dans le style de notre époque. Un city-stade tout proche permet aux enfants d’y taper sans crainte dans le ballon.
En novembre 1974, une voie rapide menaçait de couper en deux le quartier des Floralies. Cette rocade devait passer sous le pont de la route d’Aulnoy, pour relier le quartier à Aulnoy-Lez-Valenciennes. Le projet a été refusé par ses habitants qui ont créé un comité de sauvegarde. L’action collective des résidents et des associations a fait prévaloir l’homme sur la voiture. Les habitants ont obtenu gain de cause et la rocade n’a pas vu le jour. Deux peupliers ont été plantés dans le quartier et une plaque du souvenir a été posée à leurs pieds pour symboliser et pour ne pas oublier cette victoire remportée par les habitants.
Créés à l’initiative de la municipalité, ils offrent 128 parcelles cultivables et dotées d’un cabanon, louées pour une somme de 10 à 20 euros annuels. Cet espace est géré par l’association des jardins familiaux. Carottes, courgettes, salades et autres légumes y poussent à foison et permettent à de nombreux résidents d’alimenter leur marmite directement du producteur au consommateur, et sans pesticide ! Les enfants du Centre Social et de la Halte-Garderie y jardinent aussi.
Autour de cette placette, on trouve 28 logements de plain-pied réservés à des personnes âgées bénéficiant là d’une oasis de calme et d’un service d’accompagnement municipal dénommé « L’Hostellerie ». C’est un lieu de rencontre récréatif visant à éviter l’isolement et le repli sur soi.
En contrebas des jardins familiaux, la vallée est irriguée par La Rhonelle, celle-là même qui traverse le jardin public de Valenciennes avant d’aller y rejoindre l’Escaut. La municipalité y projette la création d’un circuit pédestre de promenade. Des lézards d’une espèce protégée y ont même élu domicile.
Nouvellement créée, cette voie relie les Floralies à Aulnoy en allégeant la circulation du carrefour de Romainville et en facilitant l’accès direct au Stade du Hainaut et au centre aquatique de Valenciennes. Elle dessert aussi le quartier de Marly-Industrie où de nouvelles constructions sont en plein développement. Le rond-point initiant cette voie a pris la place de l’ancien Pont des Imbéciles, ainsi dénommé en raison d’une chicane faite par la route sous-jacente venant de Préseau et qui, selon les normes des Ponts et Chaussées, devait passer perpendiculairement sous la voie ferrée.
Créé à l’emplacement de l’ancienne voie SNCF, cette voie piétonne commémore les noms d’Albert CHARLES et de Pierre CLOTTENS tous deux victimes de la guerre d’Algérie.
En reprenant la rue des Iris, on passe à proximité de la Maison Commune du Village d’Enfants SOS de Marly qui a pour but d’accueillir des frères et sœurs pour qu’ils ne soient pas séparés par un placement. A Marly, on dénombre une douzaine de familles SOS intégrées dans le quartier.