Un bijou dans son écrin, c’est la pensée que vous pourrez avoir à votre arrivée.
L’église a des origines préromanes lisibles dans l’architecture archaïque de la nef, dont certaines fenêtres présentent encore des claustras de pierres décorées d’entrelacs. Au cours du 12e siècle, l’édifice a été reconstruit dans sa partie orientale et doté d’un nouveau clocher dont le couronnement date du 19e siècle. Comme le sanctuaire est bâti à flanc de coteau, la façade est renforcée par deux puissants contreforts constitués de groupes de sept colonnes, qui produisent un bel effet monumental. Le décor sculpté est à mettre en relation avec la sculpture de la façade de l’église d’Aulnay de Saintonge. Sur les voussures du portail se reconnaissent les thèmes du Combat des Vertus et des Vices, de l’Agneau porté par les anges, de la Parabole des Vierges Sages et des Vierges Folles et le Zodiaque.
Au-dessus du portail, un haut-relief représente le Christ bénissant, entouré du Tétramorphe, représentation des quatre évangélistes. La corniche qui surplombe le portail supporte une série de modillons qui donnent à voir des têtes monstrueuses, grimaçantes, à cheveux de feu, très présentes dans l’art saintongeais à partir de 1150.
A proximité immédiate de l'église, s'élève une lanterne des morts érigée au 12e siècle, constituée de 11 colonnes, avec un escalier intérieur de 38 marches et un lanternon surmonté d'une croix.