Les tanneurs étaient nombreux dans la cité malgré les odeurs nauséabondes que cette activité implique. La tannerie, située 10 rue de Penthièvre, a été reconstruite et agrandie au XIXe siècle, nouvel âge d’or pour la cité. L’activité a perduré jusqu'aux années 1970. Le bâtiment avec des lames en bois mobiles correspond à l’ancien séchoir.
Les tanneries ont employé jusqu'à une centaine de salariés au XIXe siècle. Les moutons étaient élevés sur les coteaux aujourd'hui recouverts par la forêt depuis que l’élevage a cessé. Il y avait également des teintureries, qui avaient besoin d’eau pour fonctionner. Les tissus, ensuite exportés, ont permis l’enrichissement de grandes familles jugonnaises jusqu'au début du XXe siècle.