Le nombre d’hirondelles de fenêtre, espèce migratrice, diminue de manière inquiétante dans nos régions. Les causes en sont multiples: utilisation excessive des pesticides, désertification en Afrique, difficultés accrues pour nicher, …
Aux abords du site des étangs de Strépy-Bracquegnies, nous avons le projet ambitieux de créer une grande colonie "réservoir" permettant d’assurer à long terme l’avenir des hirondelles sur La Louvière. Dans le cadre du projet Biodibap, nous avons installé près de 50 nichoirs dont certains sont visibles sous le porche de la ferme Delsamme.
Elles ne craignent pas le bruit. Elles ont besoin d’un espace bien dégagé devant leurs nids (surtout pas d’arbre), préfèrent les corniches et murs clairs. Le nid doit impérativement se trouver sous un débordement important (corniche, balcon, tablier d’un pont…).
Les nids artificiels devront être placés au minimum à 4 mètres de hauteur et plus si possible. On a toujours intérêt à placer plusieurs nids. Même s’ils ne sont pas tous occupés immédiatement, l’effet de masse joue un rôle très attractif pour fixer les hirondelles.
Des planchettes sont aussi disposées sous les nids au niveau de la cité Delsamme et du complexe sportif Saint-Julien pour réceptionner les fientes mais aussi pour empêcher leur destruction et dans certains cas, elles peuvent éviter la chute des oisillons.
Pour rappel, toute destruction de nid est d’ailleurs strictement interdite.
Quelles sont les trois espèces d'hirondelles rencontrées en Belgique ?