Même s'il ne possède pas l'éclat et l'homogénéité des galeries voisines, Vivienne et Colbert, le passage Choiseul, édifié entre 1825 et 1827 à proximité des Grands Boulevards, alors très à la mode, ne manque certainement pas de charme.
Il offre la particularité de superposer les étages commerciaux (rez-de-chaussée et entresol) et résidentiels) (1er et 2e étages).
Les différentes campagnes de restauration entreprises entre 2012 et 2019 (verrière, marquises, sol, éclairage) lui ont permis de renouer avec son lustre d'antan.
Louis-Ferdinand Céline y vécut enfant de 1899 à 1907. Il le mentionne d'ailleurs, sous le nom de "passage des Bérésinas", dans Mort à crédit (1936). Une borne historique lui rend hommage.
Une des sorties du théâtre des Bouffes-Parisiens, ouvert en 1857, donne dans le passage et participe, les soirs de représentation, à son animation.
Le passage Sainte-Anne, qui débouche dedans en son milieu, le relie à la rue du même nom.