Comme le One Two Two, l’établissement créé en 1878 ne recevait que l’élite : artistes (dont Marlène Dietrich), souverains, etc. Le client pénétrait dans une grotte, il y avait des cascades. On trouvait au premier étage le salon Pompéi orné de miroirs et de sofas romains, décoré de fresques. Tout était à l’avenant. L’exposition universelle de 1900, la maison décerne un prix au Chabanais pour sa chambre japonaise. Son plus fidèle client fut le futur roi Edouard VII d’Angleterre, il fit installer dans la chambre hindoue une baignoire de cuivre dotée sur l’avant d’une sirène à grosse poitrine (il la remplissait avec du champagne) et son fauteuil de volupté. Le prix de base d’une prestation était de 100 francs (500 euros). Le lupanar est devenu un immeuble de bureau, mais il reste un escalier de marbre et les portes en fer forgé des deux escaliers. A voir en face du 12 la boutique « Au Bonheur du Jour, une galerie dédiée à l’histoire de l’érotisme.