C'est ici que se trouve l'un des plus anciens vestiges d'une ruelle ouvrière. Pour faire face à la forte croissance démographique du 19e siècle, les propriétaires terriens morcèlent en lots l'ensemble du quartier de la Rosée, à un rythme effréné. Pour exploiter pleinement les parcelles, ils décident d’y construire même à l’intérieur des îlots d'habitation. Le seul accès à ces logements ouvriers bon marché était par conséquent des venelles particulièrement étroites. Dès les années 1930, l'autorité communale s’applique à éliminer ces ruelles insalubres. Que cette ruelle ait été conservée, est donc le fruit du hasard. Mieux encore, depuis 1998, elle est même protégée. Vous ne pouvez malheureusement pas la visiter : elle se cache derrière une porte grise à côté du numéro 8 de la rue Haberman.