Autrefois blanchi, cet édifice à nef unique a été érigé en moellons de grès, d’arkose et de schiste ardoisier en 1752-1753. Terminé par un chœur à trois pans, il est flanqué dans l’axe d’une sacristie de construction plus récente. La chapelle est dominée par un clocheton de base carrée surplombant la façade ouverte en son centre par une porte cintrée. Au-dessus se place une petite niche cintrée dans laquelle se trouvait autrefois une statue de saint Éloi. Dans la nef, à côté d’une fenêtre carrée, on découvre deux baies ogivales dont l’irrégularité des contours devait disparaître autrefois sous l’enduit des façades. Le chœur et la sacristie sont, quant à eux, percés d’oculi circulaires. L’ensemble est couvert d’une toiture d’ardoises. La chapelle abrite, au niveau du jubé, une niche en chêne partiellement dorée de style Louis XV du troisième quart du XVIIIe siècle. Devant l’entrée se dressent deux chênes séculaires. Arbre de la force, on attribue au chêne la protection contre la foudre. La présence de deux arbres de cette essence devant la chapelle n’est pas anodine car celle-ci était également appelée chapelle Saint-Donat, saint du calendrier fréquemment invoqué pour sa protection contre la foudre.
Classement comme monument le 14 février 1968 et comme site le 16 octobre 1975