Nerveux et farouche, le chamois est remarquablement adapté au terrain montagnard, capable de gagner 1000 m de dénivelé en moins de quinze minutes. Il occupe des milieux variés : pentes boisés, pelouses alpines, pierriers et névés sur lesquels il se rafraîchit souvent aux heures chaudes de l’été. En dehors de la période du rut, en novembre, les mâles, plutôt solitaires, restent à l’écart des hardes de femelles, de jeunes et de cabris.