27 km
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max. 131 m
min. 29 m
207 m
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Publiek : Occasionele wandelaars |
Outre leurs rôles essentiels de régulateurs des eaux de surface et d’épurateurs naturels, les marais sont des réservoirs de biodiversité. Ici, 215 espèces végétales se développent dont deux protégées en Ile-de-France : la cardamine impatiente et la zannichellie des marais et trois espèces très rares : la laîche à épis distants, le cynoglosse officinale et l’euphorbe des marais. On y trouve, aussi, des oiseaux rares pour la région, comme le Martin pêcheur d’Europe et trois espèces de libellules assez rares dont l’Orthétrum bleuissant.
Les lavoirs couverts ont été construits, sous Napoléon III, par volonté d’introduire l’hygiène dans les pratiques domestiques. Les municipalités se préoccupaient peu d’hygiène avant la loi du 3 février 1851 par laquelle l’État ouvre un crédit extraordinaire pour encourager les communes à bâtir bains et lavoirs publics. Partout en France se sont alors construits ces lavoirs, lieu de rencontre et d'échange des femmes du village.
Dans cet arbre mort, les coléoptères saproxyliques, essentiels à l’écosystème complet de la forêt, assurent la dégradation du bois. Les larves de ces insectes ingèrent du bois dégradé, qu’elles transforment progressivement en fines particules : le terreau. De nombreuses espèces prédatrices vivent à leurs dépens, tel le pic noir et le pic grièche.
Les arbres entrelacés sont un chêne et un hêtre.Essence d’ombre, le hêtre produit un feuillage dense qui assure des sous-bois très dégagés. Il est sensible aux grands froids et aux fortes chaleurs. Ces racines superficielles le rendent vulnérable aux tempêtes. La forêt de hêtres est une hêtraie. Le chêne sessile, rustique et tolérant, peut être planté en futaie dense tout en faisant du bois de haute qualité. Il supporte des conditions contraignantes : des sols acides, peu profonds et secs. La légende veut que le chêne soit rarement touché par la foudre, il était donc, associé à Zeus, dieu du tonnerre.
La ferme d’Hérivaux située à l’extérieur de l’ancienne abbaye s’est organisée autour de la grange aux dîmes dont le haut toit domine la cour fermée. Ce bâtiment permettait d'entreposer le résultat de la collecte de la dîme, un impôt de l'Ancien Régime. Cette grange (Cl. M.H. 1998), constituée de 3 vaisseaux à 5 travées, daterait de la fin du XIIe siècle. Le vaisseau central ouvre sur les bas-côtés par de hautes arcades en arc brisé reposant sur des piles quadrangulaires. Cette partition de l’espace, assez peu fonctionnelle pour une grange céréalière, peut s’expliquer par le choix même de l’emplacement : d’anciens marais asséchés au sol resté meuble.
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité : édifiée initialement au XIIIe siècle, la reconstruction intervenue au XVIe siècle n'a laissé en place que de rares éléments architecturaux de l'origine, dont notamment un pilier. D'apparence très sobre, et sans autres ornements à l'extérieur que des contreforts de trois formes différentes, la volumétrie trahit toutefois l'ancienneté de l'église. Sa nef est aveugle et comporte deux bas-côtés à trois travées. Il paraît qu'une abside était autrefois présent au chevet, qui est aujourd'hui plat et éclairé par un triplet. Au sud du chœur de deux travées, sont accolés le clocher à toit en batière, puis un bas-côté. Au nord du chœur, c'est la première travée qui comporte un bas-côté ; la sacristie y est accolée à la deuxième travée. - À l'intérieur, l'église renferme deux œuvres d'art remarquables : une vierge à l'enfant du XIVe siècle et une pietà du XVIe siècle18. Pour visiter l'église, l'on pourra demander la clef en mairie ou à la pharmacie
De nombreux amphibiens se reproduisent dans les étangs du secteur. Ils y naissent, grandissent et y retournent chaque année au printemps pour s'accoupler. Le reste de l’année, la grande majorité d’entre eux vit sur terre dans les forêts, les berges des cours d’eau ou les jardins. La protection de ces amphibiens passe par la préservation de leurs habitats mais aussi des voies empruntées lors de leurs migrations. Depuis le début des années 2000, les associations locales et le Parc tentent, par diverses mesures, de limiter la mortalité routière des amphibiens. Dans les zones les plus empruntées, sont installés le long des routes, soit des équipements pérennes comme le long de la route vers Baillon, soit, de février à fin mars, des « barrages » mobiles. Dans ce cas, pendant près de deux mois, des bénévoles recueillent les animaux qui ne peuvent plus traverser et les relâchent de l’autre côté de la route. Des milliers de batraciens sont alors sauvés des voitures.