Dit thematische auto- en motorcircuit biedt u een mooie gelegenheid om een prachtig natuurlijk en architecturaal erfgoed te (her)ontdekken. De roadbook waarin u de 4 ontdekkingscircuits van Rochefort, Marche-en-Famenne en Nassogne kan vinden is beschikbaar op eenvoudige aanvraag: - Maison du Tourisme du Pays de Marche & Nassogne Place de l'Etang, 15 - 6900 Marche-en-Famenne T: +32(0)84/34.53.27 - infotourisme@marche.bewww.tourisme-marche-nassogne.be - Maison du Tourisme du Val de Lesse Rue de Behogne, 5 - 5580 Rochefort T: +32(0)84/34.51.72 - info@valdelesse.bewww.valdelesse.be De circuit en de roadbook maken deel uit van het toeristische programma van de GAL en werd verwezenlijkt door het Maison du Tourisme du Pays de Marche & Nassogne, in samenwerking met het Maison du Tourisme du Val de Lesse en de VVV-kantoren. Deze actie maakt deel uit van het LEADER-initiatief, dat gefinancierd wordt door de Europese Unie en Wallonië, met de steun van de gemeenten Rochefort, Marche-en-Famenne en Nassogne. Europees Landbouwfonds voor Plattelandsontwikkeling: Europa investeert in de plattelandsontwikkeling. Met de steun van het Commissariaat Generaal voor Toerisme (www.tourismewallonie.be - www.wallonie-toerisme.be).
106 km
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max. 400 m
min. 138 m
1428 m
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Styles : DiscoveryIn the country |
Sur votre droite, se trouve le Château de Resteigne, robuste construction carrée du 18e s. prolongée par une ferme. Le corps de logis et la tour cochère de la façade classée, datent de la fin du 11e s. Avec ses espaces verts, il occupe la partie du village qui longe la rivière depuis le pont jusqu’au moulin. Au 12e s., ce château a appartenu à la famille Loraine, puis au 15e s., aux Berlo, seigneurs de Lavaux- Ste-Anne, ensuite aux Mérodes au 16e s. En 1627, le baron de Rouveroy, seigneur de Lavaux, s’y installa et fit construire les ailes et la façade ouest orientée sur les jardins. Il vendit la propriété aux barons d’Hoffschmidt en 1668. L’histoire raconte qu’Edmond d’Hoffschmidt, fils du châtelain de Resteigne, servit comme officier dans l’armée napoléonienne. Puis, écoeuré par les injustices sociales et un amour impossible, il alla vivre seul dans un ermitage, petite maison de pierres non taillées et couverte de chaume avec une cheminée centrale et des fenêtres latérales. Après le décès de son père, réalisant que son isolement l’avait écarté de la richesse sans le rapprocher des pauvres, il revint au château pour assumer enfin son rôle de châtelain. Proche du peuple, il le gratifia de ses conseils en agriculture et fit venir à Resteigne un médecin et un instituteur. Il fit également construire une école et restaurer les maisons détériorées, grâce à des dons personnels.
Le Centre du Rail et de la Pierre rend ses lettres de noblesse au prestigieux passé ferroviaire du village et à l’industrie de la pierre.
L’Archéoparc de Malagne abrite les vestiges d’une des plus importantes villas de la Gaule du nord. Une 1re campagne de fouilles, organisée par la Société Archéologique de Namur en 1891, a dégagé un corps de logis (104 m de long sur 30 m de large) et des constructions annexes sur une superficie de 3,5 ha. Un siècle plus tard, de nouvelles fouilles ont permis de préciser la chronologie et les fonctions de chaque bâtiment (caves, bains, ...). L’exceptionnelle richesse du sol a sans doute attiré les Gaulois à Malagne, puis les Romains qui les envahirent et développèrent, entre autres, la métallurgie du fer. Déstabilisés par les invasions répétitives des Germains, ils abandonnèrent cette villa à la fin du 3e s. et ne l’utilisèrent plus que comme lieu de métallurgie. Dans un but touristique et scientifique, des bâtisses ont été greffées aux vestiges. Différents animaux de races rustiques, comme celles qu’utilisaient les Gaulois et les Romains, sont élevés sur place. Quant au potager, il abrite 200 sortes de légumes et un jardin de plantes aromatiques et médicinales. Les cultures y sont réalisées à la main et sans engrais chimiques.
L’église Notre-Dame de la Visitation a été conçue par l’architecte bruxellois J.P. Cluysenaar (auteur de la galerie St-Hubert à Bruxelles, du château d’Argenteuil, ...). Inaugurée le 24 mai 1874, elle fut consacrée le 11 novembre de la même année par Mgr Gravez, évêque de Namur. Cet édifice religieux monumental est de style néo-roman, tout comme son choeur. Sa façade, flanquée de deux tours, est ornée d’une rosace et de 8 statues en son centre.
Sur votre droite, se dresse l’Hôtel de Ville, dont l’éclectisme est un cas d’espèce. Construit en 1862, en plein bouleversement socio-économique, le bâtiment est très original. De différents styles Néo, il est muni à l’extérieur d’un escalier d’honneur et d’un perron flanqué d’une tour quelque peu ‘cousine’ des beffrois d’antan. Le blason est représenté par les armes de la maison de Walcourt, Seigneurs de Rochefort aux 12e et 13e s. Le monument qui se trouve devant l’Hôtel de Ville fut érigé en mémoire des victimes des deux guerres.
La Grotte de Lorette vous propose une véritable plongée sous terre de 60 mètres avec en point d’orgue la salle du Sabbat. Très verticale, contrairement à d’autres grottes belges, elle est aussi le théâtre de recherches géologiques et permet l’étude de phénomènes tectoniques. Remarquez également la très belle chapelle de Lorette, site classé en 1959. L’édifice fut érigé au 17e s. par la Comtesse Josine de la Marck, épouse de Théodore de Loewenstein, comte de Rochefort. Josine de la Marck avait, selon la légende, promis une chapelle à la Vierge, si elle retrouvait son enfant, enlevé par un singe. La chapelle est divisée en deux parties : une nef classique de plan carré en moellons de calcaire et un long choeur rectangulaire en briques et pierres bleues qui constitue le lieu de pèlerinage primitif. Il date de 1625 et est une reproduction de la Santa Casa de Loreto en Italie, elle-même reproduction de la maison de Marie de Nazareth. Notre Dame de Lorette a été proclamée la patronne des aviateurs par le pape Benoît XV. Il est à noter que tous les tilleuls ont été plantés dans l’axe de ce calvaire.
Fin du 11e s., les Montaigu, premiers seigneurs, construisirent une forteresse sur un éperon barré. Ce château fort, dont il ne subsiste actuellement que les vieilles murailles et le donjon, induisit le nom de la bourgade qui se développa à ses pieds. En effet, Rochefort vient de Rocha fortis qui signifie château fort. Différentes dynasties (Montaigu, Duras, Walcourt, Marck, Stolberg, Löewenstein) s’y succédèrent et il se fortifia au fil du temps. En raison de sa position stratégique, le château fut maintes fois assiégé. Les seigneurs étaient comtes de Rochefort, vassaux de l’Evêque de Liège, pour la plupart de leurs terres, et vassaux du Comte de Luxembourg pour d’autres. En 1285, Thierry de Walcourt accorda la charte de franchise aux bourgeois. Il affranchit les habitants de la bourgade enclose dans les remparts, mais pas les manants de Behogne. La ville est en plein essor. Les armoiries des Walcourt devinrent celles de Rochefort, ville fortifiée peuplée de bourgeois privilégiés. La plupart des demeures y étaient non mitoyennes et en colombage. Après 1795, les biens du clergé et de la noblesse furent nationalisés. Vendu comme bien national, le château devint une véritable carrière, qui servit à la construction de certaines maisons du bourg, ainsi que du château Cousin.
Remarquez, sur votre gauche, une grosse ferme bien restaurée. À l’arrière, se dresse la jolie chapelle Sainte-Odile. Cet édifice roman, classé en 1946, est un sanctuaire très ancien dédié à saint Rémi. Depuis 1715, sainte Odile y est aussi invoquée pour la guérison des maux de la vue. Un pèlerinage a lieu chaque année au mois de juillet, la semaine suivant la Sainte-Odile.
Le Belvédère offre un des plus beaux panoramas de la région, paysage typiquement famennien avec au loin l’horizon de l’Ardenne. Cet endroit est protégé tant pour sa beauté que pour sa faune et sa flore. À vos pieds, se trouvent l’exceptionnelle ‘vallée sèche’ ou ‘chavée’ ou plus simplement l’ancien lit de la Lesse, ainsi que le massif boisé de Boine qui a la forme d’un dôme et dans lequel la rivière a creusé les grottes de Han. Jusqu’il y a 100 000 ans, la Lesse empruntait ce large méandre avant de trouver un chemin souterrain plus aisé, créant ainsi le gouf?fre de Belvaux, endroit où elle s’enfonce dans le sol calcaire du massif par un vertigineux siphon profond d’une cinquantaine de mètres. Il s’agit de ‘la perte de la rivière’. Elle réapparaît 2 km plus loin à la sortie des grottes. Le gouffre saturant dès que le débit de l’eau dépasse 25 000 litres à la seconde, la rivière réoccupe son ancien méandre et contourne à nouveau le massif de Boine, tout en inondant les localités environnantes. Les habitants de Han disent alors que ‘l’eau tourne’. Dans le but de préserver ce site à caractère sauvage, la société propriétaire des terrains a eu l’idée de créer une réserve d’animaux sauvages, uniquement accessible par safaricars. Ce parc animalier fut inauguré le 13 juillet 1970 et regroupe, sur une superficie de 250 ha, 17 espèces d’animaux vivant ou ayant vécu dans la région, à savoir : sangliers, loups, chats sauvages, renards, bouquetins, chevreuils, lynx, tarpans, daims, mouflons, aurochs, cerfs, bisons, bovins d’Ecosse, ours bruns, chevaux de Przewalski, chamois, ...
Peu avant la gare de Jemelle, vous apercevrez au loin l’usine Lhoist, l’un des principaux fournisseurs en chaux de l’industrie sidérurgique belge et luxembourgeoise. Sa chaux est d’une qualité exceptionnelle et ses installations ultra modernes sont implantées près des grands axes routiers et connectées au réseau ferroviaire. Elle produit 500 000 tonnes de chaux vive par an et occupe une centaine de personnes. Son exploitation est liée à la construction de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Luxembourg (1850). Plusieurs entrepreneurs s’y succédèrent avant M. L. Lhoist en 1924 qui l’agrandit et la modernisa. Le premier concasseur, autres fours à chaux et scieries à pierres furent installés. L’usine se spécialisa dans l’extraction de la pierre calcaire et sa transformation en chaux de qualité utilisée en métallurgie et dans la fabrication de bétons et revêtements routiers (ex : les pavés des trottoirs de la Grand-Place de Bruxelles). Tout comme le chemin de fer, cette usine a donné beaucoup de travail à la population jemelloise qui, en trente ans, quadrupla. Il est à noter que le groupe Lhoist s’est implanté dans de nombreux pays.
Tournez à gauche et suivez les indications qui vous mèneront au château. Après le visite de Lavaux-Sainte-anne, revenez sur vos pas jusqu'à la N94 et tournez à gauche pour reprendre le circuit. Le célèbre château de Lavaux-Sainte-Anne vaut le détour. Au 13e s., le seigneur Jacques de Wellin, dit ‘de Lavaux’, fit construire au bord de la Wimbe une tour simple permettant de surveiller la voie principale située en forêt. Par alliance, la seigneurie passa à la famille Berlo vers 1391. En 1450, le chevalier Jean II de Berlo fit rénover le château, dont les tours et les courtines existent toujours. En 1500, la seigneurie passa aux mains du baron R. de Mérode qui fit ériger la 4e tour. En 1574, à la suite d’une nouvelle noce, le baron Sieger de Groesbeeck hérita du domaine. En 1627, ce dernier revendit toute la seigneurie de Lavaux au baron de Rouveroy, colonel d’infanterie de l’empereur Ferdinand III, qui procéda à quelques transformations et fit annexer une grande ferme au château. Les seigneurs Berlo et Rouveroy, auteurs de fastes architecturaux, influencèrent ainsi l’histoire du domaine de Lavaux. En 1795, après la révolution française, le domaine fut mis en vente comme bien national et racheté par la famille Malaccord en 1810, tirant ainsi un trait sur sa vocation seigneuriale. Abandonné, il tomba en ruines. C’est en 1933 qu’il fut cédé à la ‘Ligue des Amis du château de Lavaux’, fondée par la Baronne Lemonnier, qui lui redonna vie. Le site a connu de récents réaménagements et la création d’une zone écologique sur ses abords.
Il fut bâti au 14e s. par le 1er seigneur de Villers et domine une superbe ferme royale du 18e s. avec des pans de murs en colombage. Il est à noter que la brique a couramment remplacé le torchis fait d’argile et de paille. Le millésime figure sur le pignon et une stèle du 16e s., imbriquée dans le mur, représente deux personnages : Moyse et Aaron tenant les tables de la Loi. Le château et la ferme font partie des propriétés de la Donation Royale, au même titre que plus de la moitié des terrains de Villers-sur-Lesse ; les donations royales appartiennent à l’Etat belge qui ne peut ni les céder ni en réduire la superficie.
A main gauche, vous apercevrez le Château Royal de Ciergnon, demeure affectée à l’usage de l’actuelle famille régnante. C’est Léopold Ier qui fit construire ce château à la demande de son épouse la Reine Louise-Marie (1re édification dès 1842), mais c’est Léopold II qui y séjourna régulièrement. La façade de briques fut reconstruite en pierre du pays, deux tours carrées furent ajoutées et différents plans d’eau aménagés dans le parc. Avant son décès, Léopold II a offert le domaine à l’État, afin qu’il soit préservé.
Havrenne est un village dévot : les oratoires, les croix de rogations, les potales, les niches dédiées à la Vierge y sont nombreuses. Il est à noter que le parvis de l’église, les seuils des maisons, bacs à fleurs, murets, niches pour potales et autres soubassements sont entièrement réalisés en marbre Saint-Remy. Au niveau de la place du village, admirez la belle maison aux deux têtes de lion.
Le village de Humain compte quelques fermes de calcaire en long ou en U datant principalement des 18e et 19e s. Au n° 71 de la Rue de Thys, remarquez cette ferme en U datant de 1771 et construite en calcaire. La grange, datée de 1878, referme la cour sur la droite. Les dépendances, de l’autre côté de la route, ont été construites aux 19e et 20e s. Au n° 38, l’ancienne ferme des Moines fut vraisemblablement la propriété des moines de Rochefort. Elle est composée de deux bâtiments parallèles : sur la gauche, un étroit corps de logis datant du 17e s. et encadré de deux annexes des 19e et 20e s., et sur la droite, une aile du 17e s. qui abritait des étables et une grange.
Entouré d’un vaste parc agrémenté d’étangs, le château de Humain a été érigé en 1756 par Charles-Antoine de Rossius, seigneur de Humain. L’entrée du domaine est marquée par deux pilastres couronnés de vases datant du 19e s. Le château a été incendié en décembre 1944 lors de la bataille des Ardennes, puis restauré dans son style original.
À flanc de route, entre Humain et Aye, s’ouvre l’ancienne carrière Saint-Martin de marbre gris et rouge qui fut ouverte en 1732 et dont l’exploitation fut abandonnée en 1980 (propriété privée). Si la principale ressource des habitants de Humain était l’agriculture, l’exploitation du marbre fut également importante. C’est l’abbaye de Saint-Hubert qui l’exploita jusqu’en 1760 ; ce marbre ayant essentiellement servi pour la décoration de l’église et la construction du palais abbatial de Saint-Hubert.
A main droite, entre le Monument et l'église, se succèdent plusieurs demeures remarquables. Au n° 12, se trouve une ancienne ferme en L datant de la fin du 18e s. Au n°16, le Manoir, demeure d’architecture traditionnelle construite en brique et pierre bleue sur un soubassement en calcaire, est composé d’un vaste logis entouré de dépendances datant de 1699-1700. Après avoir souffert durant la guerre, l’édifice fut restauré entre 1920 et 1927, puis à nouveau entre 1967 et 1970. Le Château-ferme, au n° 20, fut construit durant la 1re moitié du 17e s. Jadis, le logis était entouré de douves et un pont-levis permettait l’accès au château. Ces éléments subsistèrent longtemps et étaient encore mentionnés en 1877. C’est au 18e s. que le château fut converti en ferme.
Bien des maisons du village possèdent encore la grande porte de grange qui servait de remise pour le foin et d’abri pour les chariots, ainsi que le petit bâtiment qui faisait office de porcherie implanté en bord de route, à l’écart du corps de logis. Les anciennes constructions, datant pour la plupart du 19e et du début du 20e s., sont soit en pierres de grès extraites d’une carrière dans le Bois de Grune, soit en colombage et torchis ou encore en briques cuites à l’ancienne briqueterie de Harsin ; la brique étant considérée à l’époque - paradoxalement - comme un matériau plus noble (certaines façades sont en briques, alors que l’arrière et les pignons sont en pierres du pays…). La ferme, au n° 7, fait partie de la coopérative de la Fromagerie des Tourelles et propose divers fromages de vache au lait cru ainsi que des yaourts et dessert lactés. Annick Henrotin Rue du Centre 7 - 6952 GRUNE T: 084/34.46.28 - 0494/74.17.11 - bogaertannik@hotmail.be - www.lafromageriedestourelles.be Vente directe sur rendez-vous. Paniers garnis sur réservation. Mise à disposition d'appareils à raclette pou soirées et réceptions.
L’hôtel de ville situé au coeur du parc Van der Straeten vaut le coup d’oeil. Cet ancien château a été acquis en 1966 par la commune de Marche pour y installer l’Administration en 1977. Le parc, d’une superficie de 3 ha, compte plusieurs arbres remarquables, une mare écologique, un espace pour les amateurs de skate-board et une plaine de jeux qui fait la joie des enfants.
À hauteur du parking sur votre droite, ne manquez pas d’admirer la sculpture Loin réalisée par Jean-Michel Folon.
L’église Saint-Etienne, remarquable édifice roman classé Patrimoine Majeur de Wallonie, est entourée de son ancien cimetière et protégée par un tilleul multicentenaire sous lequel se recueille un moine Blanc Curé. Comptant parmi les plus anciennes églises romanes de Belgique, elle est la seule à avoir conservé sa pierre dédicatoire qui commémore la consécration de l’église, le 20 juin 1050 par Théoduin, Evêque de Liège de 1048 à 1075. L’église abrite entre autres la pierre ornementale qui porte les armoiries de Philippe II, ainsi que les blasons du Luxembourg et de la ville de Marche, des fonts baptismaux du 16e s., une théothèque gothique du 16e s., des dalles funéraires du 15e au 18e s., un reliquaire du 13e s., un fragment de fresque murale du 13e s., un fragment de Christ en croix du 16e s., ainsi que plusieurs oeuvres du mystérieux Maître de Waha, sculpteur du 16e s., dont l’une des plus remarquables est le calvaire. Ce riche patrimoine est sublimé par le fabuleux jeu de couleurs qui se dégage des vitraux réalisés par Jean-Michel Folon et qui rappellent le martyre de saint Etienne, patron de la paroisse. Dans le fond de l’église, un montage audiovisuel présente le témoignage de l’artiste, ainsi que quelques commentaires sur les pièces majeures du patrimoine de l’église. À l’avant, un autre montage est dédié aux oeuvres du Maître de Waha, dont plusieurs sculptures sont également visibles au Musée de la Famenne, situé au centre-ville de Marche.
Quelques mètres après l’église, se cache la Ferme des Blancs Curés (propriété privée) qui comprend l’ancien presbytère de l’église Saint-Martin, aujourd’hui disparue, datant vraisemblablement du 16e s. et le volume de dépendances en moellons calcaires remontant au 18e s. situé en face. Remarquez également la ferme en colombage bâtie au 17e s. et transformée au 19e s. la Ferme des Blancs Curés (propriété privée) qui comprend l’ancien presbytère de l’église Saint-Martin, aujourd’hui disparue, datant vraisemblablement du 16e s. et le volume de dépendances en moellons calcaires remontant au 18e s. situé en face. Remarquez également la ferme en colombage bâtie au 17e s. et transformée au 19e s.
A main gauche, ne manquez pas la belle vue sur le village d’Hargimont et son château.
En arrivant à Hargimont, vous allez passer devant la Ferme de la Commanderie (n° 31), à main gauche, qui doit son nom à ses propriétaires des 12e et 14e s., les Templiers et les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Pour la petite histoire, en 1191, Henri II dit l’Aveugle, comte de Namur et de Luxembourg, fit don de son fief de Hargimont aux Templiers pour qu’ils y établissent une maison de leur Ordre, et ce dans l’espoir d’obtenir la rémission de ses péchés et le repos de l’âme de ses prédécesseurs. Cette commanderie, vouée surtout à l’élevage, passera comme toutes les commanderies templières à l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (futur Ordre de Malte) par une bulle du Pape en 1312. Supprimée en 1797 sous le régime révolutionnaire français, la commanderie fut transformée en exploitation agricole. Le bâtiment actuellement visible, superbement rénové en logements, a été construit à l’emplacement de l’ancienne commanderie dans la 2e moitié du 18e s. Un peu plus loin, au n° 23, la Ferme de l’Hôpital date des 19e et 20e s. Elle n’a donc pas connu l’époque de la cense hospitalière, mais en rappelle son existence de par son nom et son emplacement. Le verger d’à côté, situé au n° 3, vous propose des jus de fruits 100 % naturels (pur pomme, pomme-poire, pomme-fraise, ...), ainsi qu’un service de pressage de fruits, pasteurisation et mise en bouteille pour particuliers et collectivités : les fruits de votre verger ou de votre jardin transformés en un jus délicieux que vous pouvez directement emporter ! Le verger d’à côté - André et Christel Ska-Laffineur Rue de la Commanderie, 3 - 6900 Hargimont T : +32(0)497/41.13.92 - www.levergerdacote.be Vente directe et dépôt sur rendez-vous.
À main gauche, vous allez passer devant le splendide Château de Jemeppe qui fut la résidence des seigneurs de Jemeppe, dont le 1er connu est Jean Dochain (1280), jusqu’à l’annexion à la France et la fin de l’Ancien Régime. À l’origine, il était uniquement composé du donjon carré construit au 13e s. et haut de 23 mètres. Édifié dans un double but d’habitat et de défense (luttes entre les dynasties namuroises et luxembourgeoises), il fut la propriété de la famille Dochain jusqu’en 1616. Ensuite, durant le 17e s. sous la famille d’Ans, trois ailes furent construites pour former le quadrilatère actuellement visible. La ferme fut également construite durant ce siècle. Laissé à l’abandon durant le 20e s., le site a fort heureusement été racheté, entièrement restauré et réhabilité en luxueux centre de séminaires. L’ensemble est classé depuis 1982.
A main gauche, se dresse le Château de Grune, ancienne maison fortifiée à laquelle l’histoire du village est intimement liée (propriété privée). Henri de Wellin, Seigneur de Grune, Crupet et Masbourg, est le 1er dont il est fait mention dans un acte de 1290. Le château était entouré de fossés jusqu’au début du 19e s. L’ensemble forme un quadrilatère, composé d’une maison seigneuriale et d’une ferme en ruines. La maison a été construite en 1613 par Gilles de Mozet, seigneur de Grune. Elle a été restaurée en 1851 par Th. Pety de Thozée, puis une 2e fois en 1894 par le comte Maurice de Ramaix. La ferme, quant à elle, date du début du 18e s. Le site fut incendié lors de la guerre en 1945 et seule une partie fut restaurée en 1946. Le portail d’entrée arbore, du côté extérieur, une pierre avec les armoiries de la famille Mozet-Waha en 1613, millésime des ancres de la façade. Patrimoine classé depuis 1947, le château est actuellement habité par la famille de Ramaix.
Marche compte de nombreuses bâtisses de caractère. L’harmonie architecturale de la ville, ses rues et bâtiments remarquablement rénovés, son piétonnier, ses places arborées, ses nombreuses fontaines et sculptures sont autant de signes d’une rénovation urbaine réussie. Il est à noter que la Ville de Marche a été choisie comme lauréat belge 2011 du concours européen EDEN (Destinations Européennes d’Excellence) pour ses nombreux sites réhabilités. Font entre autres partie des sites mis en valeur : la Tour de la Juniesse (ultime vestige des fortifications médiévales), la Maison Jadot (Musée de la Famenne), les Carmes, le château Van der Straeten (hôtel de ville), le Manoir (hôtel-restaurant), l’ancienne halle aux blés (restaurant), l’ancienne église des Jésuites (hôtel-restaurant), … Pour vous guider, un livret descriptif est à votre disposition à la Maison du Tourisme.
La vue s’ouvre largement sur la vallée de la Wassoie. Adossé à la forêt de Saint-Hubert, le village de Grune domine aussi les vallées de la Wamme et de la Hedrée.
Nous vous suggérons de vous arrêter quelques instants sur le parking de l’église pour découvrir à pied un petit quartier de toute beauté. Pour ce faire, quelques mètres après l’église, tournez à gauche, Rue de la Prée. La 1re maison à droite, au n° 2, attire le regard. Le pignon de cette imposante ferme en long construite en moellons de grès et de calcaire est daté de 1749. Les anciens l’appellent toujours la Maison Colle ou la Maison des bourgmestres. La serrure de la porte d’entrée porte l’aigle de Napoléon et est, comme toutes les portes d’entrée de la place, décorée d’un heurtoir. La rumeur raconte qu’à la Révolution, un curé a été caché dans cette demeure. On se souvient aussi de la légendaire fabrication du poiret (sirop de poire) et du vinaigre qui rassemblait tout le voisinage lors des soirées au fournil. Aujourd’hui, cette maison de caractère a été transformée en gîte rural. Il y avait, jadis, entre la Maison Colle et le ruisseau, une bâtisse appelée la salinerie. On y fabriquait du salpêtre qui était vendu à Dinant. Le 30 avril 1862, un incendie éclata dans cette maison et provoqua le décès d’une petite fille de 10 ans et la destruction de neuf autres maisons. Parmi les autres bâtiments, tous très bien restaurés, le n° 7 est une ancienne ferme qui date de 1845. Le moulin, au n° 1, date de 1843 et était anciennement une bergerie. Le propriétaire qui racheta le bâtiment en 1969 consolida les berges du ruisseau et l’aménagea en moulin.
La collégiale Saint-Monon, son vieux cimetière et l’allée de tilleuls plantés en 1803 sont autant de sites classés. Partiellement d’origine romane, la première construction remonte probablement au 7e ou 8e s. L’édifice actuel date de 1661 et fut restauré en 1948, ayant été très abîmé lors de l’offensive des Ardennes en hiver 1944-1945. Un panneau didactique (FR/NL) à l’entrée de la collégiale raconte l’histoire de saint Monon venu d’Écosse vers 600 pour évangéliser les habitants de la paroisse. La collégiale renferme la châsse contenant les reliques du saint patron invoqué par les agriculteurs qui voient en lui un protecteur du bétail et des cultures.
À l’entrée du village, un peu en retrait à main droite, au n° 49, se cache un ancien moulin à eau en moellons de grès datant de la 2e moitié du 18e s. Les dépendances furent ajoutées au 20e s. et la grande roue extérieure a été remplacée en 2004. Les ouvertures d’origine du moulin sont toujours visibles côté pignon et toute la machinerie interne a été conservée.
Le village de Lesterny surplombe la vallée de la Lhomme et son nom signifierait habitations sur un ruisseau. Il présente de nombreuses fermes en long du 19e s., une maison classée du 18e s. (Rue du Point d’Arrêt, 29) et plusieurs puits et abreuvoirs publics.
Le site des Pierres du Diable est classé comme monument mégalithique de la période de 2500 à 1500 avant Jésus Christ. Le site se situe au lieu-dit Inzomet (ce qui signifie au sommet). Il y aurait eu autrefois six dolmens, sortes de tables composées chacune de trois pierres, soit un total de dix-huit pierres disposées en cercle. Actuellement, il n’en reste que six, les autres ayant probablement été utilisées pour empierrer des chemins. Selon la légende, il s’agit là d’une charge de pierres qui aurait été perdue ici par le diable et dont la plus grosse cacherait un trésor revenant à celui qui parviendrait à la soulever… À quelques mètres d'ici, se dresse un calvaire qui symboliserait la ‘victoire’ du christianisme sur les croyances populaires et ancestrales
La place du village est un ancien terrain marécageux qui a été transformé en parc où l’eau est omniprésente. Les nombreuses pierres visibles sur le site renvoient au passé du village, où l’extraction et le travail de la pierre ont connu leur heure de gloire.
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