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4 villages fantômes à ne pas manquer sur la route de vos vacances.

En déambulant dans des villages fantômes, des villages abandonnés par ses habitants, on a l’impression de remonter dans le temps. On est projeté dans une époque qui n’est pas la nôtre, au milieu d’un lieu, au milieu de gens (les fantômes), marqués par un moment précis de l’histoire. C’est ce que je vais tenter de vous raconter ici…

Le guide des 4 villages Fantômes à ne pas louper sur la route de vos vacances

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Oradour-sur-Glane : le drame

Retour en 40 !
Situé en zone libre jusqu’en 1942, les habitants du village isolé de Oradour-sur-Glane accueillent beaucoup de réfugiés, Espagnols, Alsaciens, Belges, juifs Français et étrangers… à défaut de voir des Allemands. Une fois la région occupée, ils n’en virent guère plus. Les Allemands n’étaient visiblement pas très intéressés par le coin. 

Jusqu’au jour du 10 juin 1944… 
La division Waffen SS Das Reich venant du front de l’Est, aux méthodes beaucoup plus violentes, est en repos dans la région. En réponse aux actions résistantes de plus en plus nombreuses, cette division Nazi, peu encadrée, opère des mesures de répressions brutales sur son parcours. 

Suite au débarquement du 6 juin en Normandie, la troupe est envoyée sur le front. Sur la route, La Division Waffen s’arrête à Oradour-sur-Glane et décide de massacrer méthodiquement toute la population. Vraiment toute. 643 victimes

Dès le 28 novembre 1944, le gouvernement du général De Gaulle décide de conserver et de classer les ruines du village pour la Mémoire

Celles : le village jamais englouti

En 1964, la construction d’un barrage débute sur la rivière Salagou pour les besoins de l’agriculture, au pied du village de Celles. 

Alors que les ingénieurs imaginent le lac artificiel montant à 150m, Celles se situant à 143m, les habitants du village sont expropriés contre leur gré. Finalement, la côte du lac est descendue à 139 mais les ex-villageois ne pourront plus jamais y revenir et Celles n’aura jamais touché l’eau

50 ans plus tard, le village revit enfin ! La fille de l’ancien Maire, Maire à son tour, a gagnée son combat : de nouveaux habitants ont été sélectionnés parmi des centaines de candidatures pour s’y installer, restaurer le village, et le faire revivre. 

C’est maintenant un village authentique et protégé avec une situation exceptionnelle au bord du lac Salagou. 

Lisez le mot de la Maire : https://mairie-celles.fr/ 

Oppède-le-Vieux : un village dans l’Histoire

Le nom de Oppède viendrait de « Oppidum », village fortifié situé en hauteur. Situé dans le parc naturel du Luberon, Oppède-le-Vieux est un village authentique et certainement un des plus préservés de la région. 

Une naissance à l’antiquité avec des traces Romaines, une forteresse construite au 13ème siècle, le village est témoin de massacres autour de 1550. Ensuite très prospère avec sa communauté agricole, il fut abandonné au 18ème siècle et pillé. Les habitants s’installent dans la vallée à l’abri des aléas climatiques. 

REVIVAL : En 1940, des artistes juifs, antifascistes ou réfractaires aux contextes viennent s’y réfugier. Ce groupe d’étudiants des beaux arts constituera le « Groupe d’Oppède » mené par l’architecte Bernard Zehrfuss, le premier Grand prix de Rome. A partir de 1942, c’est tout une communauté d’architectes, de peintres, de musiciens, de sculpteurs… qui se développe. Consuelo de Saint-Exupéry, femme Antoine de Saint-Exupéry, y fait un passage et écrira en hommage le livre « Oppède » publié en 1947

Aujourd’hui, le village n’est plus habité mais reste très animé avec différentes rénovations en cours et un festival présidé par Michel Leeb y est organisé tous les ans. 

En bref, on peut passer facilement une bonne journée sur place. 

Ornes : « morte pour la France »

Situé dans le Grand Est, dans le département de la Meuse à la frontière de la Moselle et au bord de la forêt domaniale de Verdun, Ornes est un village en « zone rouge » et fait partie des 9 villages Français classés « Mort pour la France » suite à la première guerre mondiale. 

De sa naissance autour de l’an 1000 à 1917, le village a été très animé. Jusqu’à 1300 habitants et constitué de plusieurs moulins et ateliers de tissage, il fut totalement détruit sous les feux des artilleries Allemandes et Françaises. 

Aujourd’hui, bien qu’il y ait quelques habitants permanents éparpillés, le village est devenu un lieu de mémoire des batailles qui frappèrent dans la région de Verdun. Des ruines sont à visiter là, et sur tout le domaine de Verdun, témoins de la 1ère guerre mondiale. 

Retrouvez « Le guide des 4 villages Fantômes à ne pas louper sur la route de vos vacances » sur Storyguide.travel

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Il n’y a que 14 bières Trappistes dans le monde

Vous aussi vous pensiez qu’il existait des centaines de bières Trappistes ? Que nenni ! Il n’y a que 14 bières Trappistes dans le monde et seulement 12 d’entres elles sont officielles… et elles ne sont pas toutes en Belgique !

Si dans la vie, on est soit « Bière » soit « Vin », moi, je suis « Bière ». Je ne suis pas un spécialiste mais en tant que Français ayant fait mes études et vécu en Belgique près de 15 ans, j’ai eu le temps d’apprécier les traditions et de comprendre que la bière trappiste, accompagnée de son fromage du même nom, a une place à part.

Les bières « Trappistes » font partie des « Spéciales » avec les bières d’abbaye, les bières de saisons… L’appellation de «  bière Trappiste » est protégée depuis 1962. Une trappiste est une bière brassée par ou sous le contrôle des moines trappistes, dans les murs de l’abbaye, souvent à haute fermentation et avec un degré d’alcool élevé. Elles doivent correspondre à un cahier des charges très précis défini en 1998 par l’Association Internationale Trappiste. Une des règles est qu’une partie des bénéfices générés doit être reversée aux alcooliques anonymes… heuuu non… elle doit être affectée à des œuvres caritatives. Et ça c’est cool ! 

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L’origine du mot « Trappiste » est Française, et même Normande. L’Abbaye Notre-Dame de la Trappe, toujours en activité, est fondée autour de l’an 1000 sur la commune de Soligny-la-Trappe ( Au même moment et à quelques kilomètres du lieu de naissance de Guillaume le Conquérant). La plupart des moines trappistes ont été poussés à s’exiler en 1794, suite à la Révolution Française, un peu partout en Europe et aux Etats Unis.

Aujourd’hui, les 14 Abbayes trappistes qui produisent les bières trappistes se situent dans 8 pays dans le monde : en Belgique, au Pays Bas, en Autriche, aux Etats Unis, en Italie , en Angleterre, en France et en Espagne. Et ont toutes la même origine Normande. Baladez-vous sur la carte ci-dessous pour géolocaliser chacune d’elles.

La guide des Abbayes produisant de la bière trappiste dans le monde

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Le comble étant que le France n’a pas de Bière Trappiste officielle. La Bière du Mont-Des-Cats, disparue en 1905 et relancée en 2011, a le goût et la recette d’une bière trappiste mais ne peut obtenir le label puisqu’elle est brassée et embouteillée en Belgique, à l’Abbaye de Scourmont, lieu de production historique de la Chimay. On pourrait donc se dire que la bière du Mont-des-Cats est en fait … une Chimay ?  

Il est temps d’aller faire un petit tour du monde des Abbayes Trappistes. Retrouvez « le guide des 14 bières Trappistes dans le monde ». La plus étonnante est bien sûr l’Abbaye Saint-Joseph à Spencer, Massachusetts, USA. La bière trappiste n’aura plus aucun secret pour vous après cette visite guidée interactive sur la carte, à faire sur votre ordinateur ou sur votre mobile. 

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Cliquez sur la bières Trappistes de votre choix et découvrez tous ses secrets !

La Westmalle

La Westmalle est une des 5 bières trappistes brassées en Belgique sur les 14 bières trappistes dans le monde. Elle est produite à l’Abbaye Notre-Dame du Sacré-Cœur près de la ville de Malle. C’est la plus grande brasserie Trappiste de Belgique. Comme beaucoup d’autres Trappistes, l’abbaye a été fondée en 1794, au moment de la révolution Française. Les moines trappistes fuirent l’Abbaye de la Trappe de Soligny-la-Trappe en Normandie et s’exilèrent en Belgique dans le but d’émigrer au Canada. Mais l’évêque d’Anvers de l’époque les convainc de s’installer dans une petite ferme à Westmalle. La brasserie, quant à elle, est créée en 1836 et la recette de la Westmalle d’aujourd’hui, en 1934.

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3 types de Westmalle : 

– La « tripel », la plus connue et la plus forte (9,5°). Innovante, elle a servi de modèle à de nombreuses bières spéciales. Sa recette est composée de près de 3 fois plus de malt qu’une bière classique. 
– La « dubbel », un peu moins forte (7°) et de couleur brune, légèrement bordeaux. Double malte.
– l’ « Extra » , la plus légère (4,8°) qui n’enlève pas son caractère. Avec 2 brassages par an, elle n’est pas vendu dans le commerce. Il faudra la mériter et se déplacer sur place pour la déguster.

Personnellement, j’aime la Westmalle Double. Sa couleur, son goût fruité… et son degré d’alcool plus léger. Elle permet à la soirée de durer plus longtemps qu’avec la triple 😆 . 

https://www.trappistwestmalle.be/fr

La Westvleteren

La Westvleteren est une des 5 bières trappistes brassées en Belgique sur les 14 bières trappistes dans le monde. Elle est la plus secrète des bières Trappistes. Elue meilleure bière du monde en 2005 et en 2013, elle  est produite à l’Abbaye Saint-Sixte de Westvleteren

Il faudra vous organiser si vous souhaitez la goûter  : Vous devez d’abord vous enregistrer et enregistrer votre plaque d’immatriculation. Ensuite, il faudra être prêt à patienter quelques mois. Une fois prévenu, vous aurez un jour et une heure imposés et vous ne pourrez en acheter que 4 caisses. 

Vous devrez aller chercher vous-même sur place le divin breuvage mis en bouteille sans étiquette. Seules les capsules différencient les 3 différentes Westvleteren : Blond, 8° et 10°.

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J’ai eu la chance d’y goûter ! Mes parents se sont organisés pour avoir 2 caisses. ( Il fallait bien être en retraite et avoir du temps pour relever le défi ) . Je vais casser le mythe tout de suite : Elle est très bonne mais n’est pas plus différente de ses consœurs.

En 1814, Jan-Baptist Victor s’installe en tant qu’hermite dans les bois de Westvleteren. Il est rejoint par des moines de l’Abbaye du Mont-des-Cats, Abbaye Cistercienne et Trappiste du nord de la France, pour créer l’abbaye Saint-Sixte de Westvleteren. Les premières traces de la brasserie de l’Abbaye datent de 1838 et officiellement en 1839.

Lisez l’article :  
« Il n’y a que 14 bières Trappistes dans le monde … et elles ne sont pas toutes en Belgique ! »

https://www.trappistwestvleteren.be/fr

La Chimay

La Chimay est une des 5 trappistes brassées en Belgique sur les 14 bières trappistes dans le monde. Certainement la plus célèbre, cette bière trappiste est produite à l’Abbaye de Scourmont, près de Chimay

Ce sont les moines de l’Abbaye de Westvleteren, de l’autre côté de la Belgique, qui fondent en 1850 l’Abbaye Cistercienne de Scourmont, juste à coté de Chimay et de la frontière Française. La première brasserie naitra 10 ans plus tard. 

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Occupée par les troupes Nazis, la 2eme guerre mondiale videra la brasserie de ses cuves pour être fondues. Elle sera reconstruite à partir de 1945. Après des études sur la fabrication de la bière à l’université de Louvain, près de Bruxelles, le Père Théodore De Haene invente une nouvelle levure de bière avant de retourner dans son Abbaye. Cette levure fera la spécificité de la Chimay. 

D’abord une petite production avec un seul brassage annuel, l’Abbaye de Scourmont produit uniquement une bière de Noël. Vous pouvez, toujours aujourd’hui, retrouver la recette originale dans la Chimay Bleue. 

https://www.scourmont.be/
https://chimay.com/
Retrouvez les circuits autour de l’Abbaye : https://www.cirkwi.com

J’ai une petite anecdote personnelle sur l’Abbaye de Scourmont : 

En 2003, avec mon meilleur pote Frantz, on décide de faire 8 jours de vélo sans aucun plan et en partant d’Avesnes-sur-Helpe dans le Nord de la France.

Après 2 jours de vélo et de camping improvisé, en cherchant un endroit où prendre une douche, une personne âgée dans une ferme isolée nous indique qu’il y a une abbaye de l’autre côté de la forêt en suivant ce petit chemin où nous pourrons trouver de l’aide.  30 minutes plus tard, sortant du chemin forestier, nous tombons devant l’entrée d’une belle abbaye : l’Abbaye de Scourmont, sans savoir que c’était celle qui produisait la Chimay. 

Le père hôtelier nous reçoit et nous accorde l’accès à des douches très modernes, là bas dans les étages, au bout de grands couloirs. Nous déambulons ensuite dans le parc très fleuri puis retrouvons le père hôtelier. Il nous propose de nous joindre à eux pour partager le repas tout en nous montrant un grand réfectoire où un moine joue de l’orgue sans retenu et une vingtaine d’autres qui mangent en silence. A l’entrée, une grande pancarte : « Merci de ne pas parler et de manger en silence ».

N’étant pas le genre de soirée que nous imaginions, nous refusons poliment. Le père s’absente 3 minutes et revient avec un sac comportant 4 Chimay réservées aux moines, non-commercialisées, et un demi fromage de Chimay. Il nous dit qu’il comprend bien et qu’il y a une ferme appartenant à l’Abbaye à quelques kilomètres. Il y a en ce moment des anciens Scouts qui s’y retrouvent tous les ans à la même date pour faire la fête. Nous pourrons y dormir, partager leur repas … et leurs bières. La suite de la soirée, je ne m’en rappelle plus bien. Il y avait beaucoup de monde, un grand feu et on y a refait le monde avec de parfaits inconnus. Je me souviens surtout du lendemain sur le vélo qui était très dur. 

Si vous passez à vélo dans le coin, tentez votre chance à l’Abbaye de Scourmont ! 😉

L’Orval

L’Orval est une des 5 trappistes brassées en Belgique sur les 14 bières trappistes dans le monde. Elle est produite, comme toutes les bières trappistes, au sein de l’Abbaye. L’usage local veut que nous utilisions le Belgisisme « un Orval » et « des Orvaux » et non « une Orval » et « des Orvals ». Ils sont rigolos 🙂 

L’Abbaye d’Orval fut fondée par des moines bénédictins au cours de l’an 1000 sur un domaine perdu dans la grande forêt Ardennaise, en province du Luxembourg, à la frontière du Royaume de France. 

Après 8 siècles d’Histoire mouvementée, l’Abbaye est détruite lors de la révolutionnaire Français et vendue comme bien national. Reconstruite près d’un siècle et demi après, en 1926, des moines cisterciens trappistes s’y installent. La brasserie ne verra le jour qu’en 1931 afin de financer la reconstruction de l’Abbaye. 

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Aujourd’hui, l’abbaye d’Orval vaut le détour. Entre les bâtiments centenaires, il y a les ruines du passé de l’abbaye toujours accessibles. Une plongée dans près de 1000 ans d’histoire. Je n’ai jamais été à Orval. Après avoir parcouru son histoire, je l’ai inscrite dans mes lieux à visiter.

Et la Bière vous allez me dire ? J’aime l’Orval. Il n’y a qu’1 modèle, 1 seule bouteille 33cl à la forme originale. Dans les bars locaux, vous pouvez entendre « hé Roger, mets moi une autre Quille ! ». Elle a une amertume un peu plus prononcée que les autres trappistes. Elle n’est pas trop forte (6,2°), ambrée presque brune, avec beaucoup de caractère. Personnellement, je n’en bois qu’une mais je la bois bien 🙂 

https://www.orval.be/

La Rochefort

La Rochefort est une des 5 bières trappistes brassées en Belgique sur les 14 bières trappistes dans le monde. L’abbaye de Rochefort produit la Trappiste la plus forte en alcool. Elle est peut être aussi la moins connue des bières trappistes Belges mais certainement pas la moins bonne. Une étiquette simple, un gros chiffre et une couleur vous indique laquelle des 4 Rochefort vous dégustez.  

– La Rochefort 6 à 7,5° : l’historique, l’originale.
– La Rochefort 8 à 9,2°
– La Rochefort 8 à 11,3° : la plus forte des bières trappistes 
– La Rochefort Triple Extra à 8,1° : créée en 2019, la première bière blonde de la brasserie.

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L’abbaye fondée en 1230. Dus à son emplacement, elle passe par de nombreux problèmes économiques et désastres comme les pillages, les incendies, … ainsi que la discipline des moines qui n’est pas toujours au rendez-vous. 

A tel point qu’en 1792, influencés par les révolutionnaires Français, les moines demandent eux-même la sécularisation de l’abbaye (càd transférer un bien de l’église dans le domaine public et Laïc) à l’évêque de Liège. Les 8 moines restant se partagent les bâtiments et deviennent alors Chanoines séculiers. Mais cela n’empêchera pas leur fuite et le pillage de l’ancienne abbaye en 1794, à l’arrivée des soldats républicains Français ainsi que par la population locale. 

Ce n’est qu’un siècle plus tard, en 1887, qu’un groupe de moines de l’abbaye d’Achel, maîtres-brasseurs et trappistes, traversent le pays et réinvestissent les lieux dans le but de rétablir la vie monastique. Ils y amènent leur expérience et savoir-faire. Une brasserie est crée autour de 1890 et sort ses premières bières Rochefort mais restera en production réduite jusqu’en 1952 où de gros investissements sont faits pour augmenter considérablement la production. A tel point que la brasserie devient l’activité principale de l’Abbaye. 

 L’histoire de l’Abbaye de Rochefort est jalonnée de malheurs. Très récemment, en 2010  les chutes de neige abondantes abîment un générateur électrique qui provoque un incendie. 1200 m2 de bâtiments brûleront mais la bibliothèque et la brasserie ne seront pas atteintes : Ouf !! 

A la vue de son histoire, je vous encourage à vite goûter la Rochefort avant qu’un nouveau malheur s’abatte sur l’abbaye et fasse disparaître la brasserie. 

http://www.abbaye-rochefort.be/

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L’ Achel

La bière trappiste de l’abbaye de Achel, à la frontière des pays bas, a perdu son appellation de « trappiste » en janvier 2021. En effet, les derniers moines trappistes ont quitté l’abbaye pour rejoindre l’abbaye de Westmalle. Vous pouvez encore la retrouver en bouteille de 75cl uniquement en Extra Brune ou Extra Blonde. 

D’abord un hermitage entre 1656 et 1796 jusqu’à la révolution Française, elle est réinvestie par des moines trappistes en 1846.  Au milieu du XIXeme siècle, une brasserie y est créée et le prieuré devient officiellement une Abbaye en 1871. La seconde guerre mondiale achèvera la brasserie. Les allemands fondent tous les métaux sur leur passage pour produire des armes.

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Ce n’est qu’en 1998 que la brasserie est reconstruite pour produire une véritable bière trappiste déclinée en 6 versions jusqu’en 2021 qui sonnera le glas. 

Je n’ai jamais goûté cette bière. Je ne l’ai jamais vue et je la découvre là maintenant. Bien trop tard. Une trappiste pouvant se conserver 4 à 5 ans, il doit y avoir des bouteilles des dernières cuvées trappistes stockées dans des caves ça ou là. Si vous avez un plan, ou si vous tombez sur une réserve secrète, faites moi signe ! 

https://www.achelsekluis.org/

Les bières Trappistes
aux Pays-Bas

La Trappe

La Trappe est une des 2 bières trappistes aux pays bas sur les 14 bières trappistes dans le monde. C’est la trappiste possédant le plus de variété. 9 déclinaisons sont disponibles : Blonde, blanche, ambrée, bio, double, triple, quadruple et même multi-céréales de 4,7° à 10°. Depuis 1884, la production de bière n’a pas cessé. 

Ce n’est qu’en 1881 que voit le jour l’Abbaye Notre-Dame de Koningshoeven. Suite à la situation politique en France, des moines trappistes de l’abbaye Sainte-Marie-au-Mont dans le Nord de la France s’exilent aux pays bas. La brasserie verra le jour en 1884 afin de financer la vie de l’abbaye. 

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La situation devient dramatique en 1942. Les Pays Bas sont occupés. Suite à une lettre des évêques dénonçant la déportation des juifs, la Gestapo ainsi que les autorités locales décident de déporter tous les moines d’origine juive ainsi que les converties de l’abbaye. Beaucoup d’autres seront fusillés pour avoir écouté les confessions de prisonniers. En 1945, le premier moine néerlandais intègre la communauté de l’Abbaye. 

Je n’ai jamais goûté mais elles font toutes parties de ma Wish list 😉 

https://www.koningshoeven.nl/

La Zundert

La Zundert est une des 2 bières trappistes aux pays bas sur les 14 bières trappistes dans le monde. Elle est brassée uniquement par 2 moines accompagnés d’un maître brasseur. Elle est une des plus récente. Créée en 2013, la Zundert 8 est une ambrée à 8°. En 2018, la Zundert 10 est produite. Une brune à quadruple fermentation à 10°. 

Ce sont les moines de l’abbaye Notre-Dame de Koningshoeven, l’abbaye qui produit la bière trappiste La Trappe, qui créent la première chapelle en 1900. Après de nombreuses constructions, le prieuré sera élevé au rang d’abbaye en 1938. L’abbaye vit d’agriculture, de production laitière, maraîchère et fruitières jusqu’en 2009. Ce n’est qu’en 2013 que l’abbaye produit sa propre bière trappiste officielle sous le nom de « Zundert » . 

Pour ma part, jamais vu, jamais bu, mais ça ne saurait tarder ! 

https://www.abdijmariatoevlucht.nl/

Les bières Trappistes en France

La Mont Des Cats

La bière Mont Des Cats aurait pu être la première et seule bière trappiste Française sur les 14 bières trappistes dans le monde. L’abbaye du Mont-Des-Cats produit de la bière à partir de 1847. Une bière brune, forte et de caractère. Elle est tellement appréciée des visiteurs qu’elle finit par être commercialisée. Avant 1900, il y a jusqu’à 70 moines trappistes accompagnés de 50 ouvriers laïcs pour produire une grande quantité de cette bière remarquable.

Suite à la séparation de l’église et de l’état début 1900, les moines arrêtent toute production et sont obligés de s’exiler en Belgique. Avant ça, au cours du XIXeme siècle, les moines de l’abbaye participent à la fondation de l’abbaye de Westvleteren et de sa brasserie, la plus secrète des bières trappistes est élue «  meilleure bière du monde » en 2005 et en 2013.  

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La production de Bière du Mont-Des-Cats a été relancée en 2011. Elle a le goût et la recette d’une bière trappiste mais ne peut pas obtenir le label puisqu’elle est brassée et embouteillée en Belgique, à l’Abbaye de Scourmont, lieu de production historique de la Chimay. On pourrait donc se dire que la bière du Mont-des-Cats est en fait… une Chimay ?

A ce jour et à ma connaissance, il n’y a pas de projet de bière trappiste Française. Mais vu l’engouement pour le marché de la bière spéciale, il est fort probable que cela arrive un jour. 

https://www.abbaye-montdescats.fr/

Les bières Trappistes en Autriche

Les bières de l’Abbaye d’Engelszell

La seule Abbaye Trappiste à produire de la bière en Autriche sur les 14 bières trappistes dans le monde. C’est la seule Abbaye qui n’a pas donnée son nom à sa bière.

Une abbaye fondée en 1295, fermé en 1786 par le roi d’Autriche. Elle ré-ouvrira en 1925 avec la venue de moines trappistes Français. Lors de la 2ème guerre mondiale, la Gestapo fait fuir ou arrête et déporte plus de 70 moines. Juste après la guerre, les activités reprennent avec la production agricole, de liqueurs et de nombreux autres produits pour les visiteurs et touristes. 

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La production de bière ne commence qu’en 2012, pour devenir une bière trappiste officielle en 2013. Ils développent rapidement 5 variétés : 

– La Nivard, une blanche
– la Benno , une ambrée 
– La grégoire, une brune 
– La Trappisten Weisse
– La Trappisten Zwickl

https://www.stift-engelszell.at/

Les bières Trappistes
aux Etats-Unis

La Spencer

La Spencer est la seule bière trappiste hors de l’Europe sur les 14 bières trappistes dans le monde. Comme la plupart des abbayes trappistes, l’origine de la communauté Trappiste est Française. 

Début 1800, après un passage en Suisse, plusieurs moines provenant de l’Abbaye de La Trappe en Normandie sont envoyés en Amérique du nord pour créer une communauté. Mais ils reviendront presque tous sauf un qui crée différentes communautés religieuses au Québec. En 1860, 18 autres moines provenant de l’Abbaye de Westvleteren en Belgique viennent renforcer la communauté de l’Abbaye d’Oka au Québec. 

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En 1950, un incendie sans blessé contraint les moines à rebâtir une nouvelle abbaye, mais cette fois-ci, dans un nouveau lieu bien plus loin : Saint-Joseph à Spencer dans le Massachusetts. L’abbaye compte 186 moines en 1957. Pendant 60 ans, les moines produisent des confitures et gelées sous le label « conserves trappistes ». Ce n’est qu’en 2013, après une longue réflexion de la communauté, une nouvelle brasserie trappiste officielle et très moderne est lancée pour produire la Spencer. 

Une longue liste de déclinaison résultant d’une véritable étude de marché : 

– Trappist Ale 
– Trappist Holiday Ale
– Trappist Monks’ Reserve Ale 
– Trappist Imperial Stout
– Trappist IPA uniquement en Europe
– Trappist Premium Pilsner  
– Trappist Vienna Lager
– Monks’ IPA
– Spencer Peach Saison
– Spencer Grapefruit IPA

Une bonne excuse pour aller faire une grande balade de dégustation en Nouvelle Angleterre ! 🤠

http://www.spencerabbey.org/
https://spencerbrewery.com/

Les bières Trappistes en Italie

La Tre Fontane

La Tre Fontane est la seule bière trappiste en Italie sur les 14 bières trappistes dans le monde. Cette nouvelle bière trappiste blonde à haute fermentation  (8,5°) est aromatisée à l’eucalyptus. Je vous explique la raison :

L’ «  Abbazia delle Tre Fontane » de sa traduction «  abbaye des Trois Fontaines » se situe dans le sud de la ville de Rome et trouve ses racines au VIIème siècle. D’abord habité par des moines grecs, ils laissent la place à des moines bénédictins au XIIeme siècle. Plusieurs bâtiments encore présents sur le site de l’Abbaye datent de près de 1000 ans. 

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 C’est en 1868, des moines cisterciens Français de l’abbaye de La Trappe en Normandie sont envoyés sur place et feront la renaissance de l’abbaye. Les Moines trappistes entreprennent de gros travaux pour l’irrigation et l’évacuation des eaux stagnantes. Pour lutter contre le paludisme qui sévi, les moines plantent beaucoup d’eucalyptus, au moins 125 000, et d’autres plantes qui permettront d’assainir l’air ambiant. Ils se battront contre le paludisme jusqu’en 1900. 

Et ce n’est qu’en 2015 que l’abbaye de Tre Fontane crée une brasserie qui produit la seule et unique bière trappiste italienne : la Tre Fontane.  Et devinez à quoi est aromatisée la Tre Fontane ?  A l’eucalyptus ! Comme quoi, il y a une raison à tout. La production est encore très limitée. 1000 hectolitres soit à peu près 300 000 bouteilles de 33 cl par an. 

http://www.abbaziatrefontane.it/

Les bières Trappistes en Angleterre

La Tynt Meadow

La Tynt Meadow est la seule bière trappiste en Angleterre sur les 14 bières trappistes dans le monde. L’Abbaye de Mount Saint Bernard, située dans la forêt de Charnwood, produit cette nouvelle bière trappiste depuis seulement 2018. La Tynt Meadow est une bière brune aux arômes de chocolat noir et de réglisse qui n’existe qu’en une seule variété.

L’Abbaye de Mount Saint Bernard a été fondée en 1835 par 6 moines trappistes grâce au financement d’un mécène, Ambrose Phillipps de Lisle. En 1846, l’abbaye comptabilise une trentaine de moines qui aide à la construction du monastère. L’abbaye vit d’agriculture, de menuiserie, de poteries, de reliures, et de fabrication de bougies, chapelets et cartes de voeux. 

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N’étant plus rentable, ils stoppent la production de lait en 2013. Pour compenser le manque de revenu, en 2016, ils décident de déménager la cuisine et le réfectoire pour créer une brasserie et produire, dans une belle bouteille de bière anglaise, la première bière trappiste d’Angleterre. 

http://www.mountsaintbernard.org/

Les bières Trappistes en Espagne

La Cardeña

La Cardeña Trappist est la seule bière trappiste non-officielle en Espagne. Elle sera peut être la prochaine bière trappiste officielle et rejoindra les 12 autres bières trappistes officielles. Elle est déjà commercialisée mais n’a pas l’agrément et le logo de l’ATP. J’ai très peu trouvé d’informations sur cette bière. Elle est toute nouvelle et faite par des moines trappistes du monastère de San Pedro de Cardeña en Espagne.

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Ce monastère vu le jour au IXème siècle. Pendant la guerre civile espagnol, entre 1936 et 1939, le monastère servit de camp de concentration au Franquiste. Les moines trappistes s’installèrent en 1942. En 1967, Un incendie détruisit en grande partie le monastère. 

Et maintenant, il n’y a plus qu’à goûter ce que font les espagnols 😉 

https://www.monasteriosanpedrodecardena.com/

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Visite de Charleville et Sedan en Ardenne, à travers 10 lieux

À l’occasion de la sortie de Storyguide, le nouveau service de visites guidées en ligne, Benoît Milan de Cirkwi a interrogé Benoît Dumortier, responsable de la communication de l’Office de Tourisme de Charleville Sedan en Ardenne, qui nous fait découvrir son département en 7 min chrono ! Alors, que visiter dans les Ardennes ? On vous dit tout !

Le département des Ardennes est une destination pleine d’histoire, avec un patrimoine naturel exceptionnel à découvrir absolument si vous êtes de passage dans le Grand Est. Les activités et monuments à visiter ne manquent pas ! Alors, que faire et que visiter dans les Ardennes, à Charleville-Mézières, Sedan et les alentours, lors d’un séjour de 3 ou 4 jours ?

Premièrement, la Place Ducale ! Un incontournable à Charleville-Mézières pour boire un verre avec des amis. Pour une visite plus culturelle et historique, il y a le musée de l’Ardenne et le musée Arthur Rimbaud, ainsi que le festival mondial de marionnettes qui a lieu tous les 2 ans dans la ville. Vous voulez découvrir le plus grand château fort d’Europe? Rendez-vous à Sedan !

Pour les amoureux de la nature, découvrez les paysages variés de la région lors d’une balade à vélo sur la voie verte, d’une randonnée au départ du Bannet à Givonne, ou encore d’un moment de détente dans le principal lieu de détente du département : la base de loisirs de la Warenne. 

Découvrez le reste des lieux touristiques et les précieux conseils de Benoît Dumortier, si ce n’est pas encore fait, dans l’interview en vidéo ou le Storyguide ci-dessous !

Visiter Charleville / Sedan en Ardenne avec ce Storyguide

Inspirez-vous de ce guide pour préparer votre prochain séjour dans les Ardennes ! Retrouvez la sélection de 10 lieux incontournables pour l’été 2020 selon Benoît Dumortier, dans ce Storyguide qui vous emmène sur le territoire de Charleville-Mézières et Sedan 

Découvrez le Storyguide sur Storyguide.travel

Ou téléchargez l’application sur 
Google Play ou l’Appstore !

Le guide de Charleville / Sedan en Ardenne

Vous voulez participer aux ITV-Canapé et nous faire visiter votre région, votre pays, vos coups de coeur?

Nous pouvons vous mettre en lumière grâce aux ITV-Canapé. Notre seul impératif est de proposer des expériences interessantes. En clair, si c’est nul, on fait pas 😉

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Que faire à Chamonix : les activités incontournables

Que faire pendant vos vacances à la montagne et où se loger? Découvrez dans cet article les principales activités à faire et les lieux incontournables à Chamonix-Mont-Blanc, si vous y passez quelques jours en été !

Chamonix est une station située au pied du Mont-Blanc à 1053m en Haute-Savoie, qui est réputée dans le monde entier pour le charme de la ville, ses pistes de ski et son large panel d’activités outdoor et de lacs d’altitudes. La vallée de Chamonix est le paradis des alpinistes et randonneurs confirmés ou débutants.

Inspirez-vous et organisez votre séjour à l’avance grâce à notre sélection d’activités incontournables et des plus beaux endroits à visiter. Puis partez en randonnée pédestre ou VTT à la découverte des glaciers et profitez des vues panoramiques sur les sommets de l’Aiguille du Midi ou de l’Aiguille Verte…

Tout d'abord, les hébergements : où dormir aux alentours de Chamonix ?

Vous préparez des vacances en Haute-Savoie et souhaitez visiter Chamonix et les villes voisines, mais vous ne savez pas où choisir votre hébergement ?

Tout dépend de votre programme dans les Alpes et votre moyen de transport ! Si vous prévoyez de rester une grande partie du séjour dans le centre de Chamonix et allier balades, randos, restaurants et shopping, alors bien sûr il vaut mieux trouver un Airbnb dans le centre pour accéder à tout rapidement, surtout si vous êtes venus en train. 

En revanche, si Chamonix est un point important de votre séjour mais que vous souhaitez cumuler les activités outdoor vers les villes voisines, alors prenez le temps de chercher des hébergements vers Servoz, Les Houches, ou encore Megève, Combloux, Saint-Gervais-les-bains,… qui sont situées à une vingtaine ou trentaine de minutes en voiture de Chamonix, mais qui vous permettront d’être au centre des activités et des spots qui vous intéresse, pour un peu moins cher aussi que Chamonix qui est forcément plus prisée par les touristes étrangers.

Vous retrouverez plus bas dans l’article quelques idées d’endroits à voir en dehors de Chamonix.

Le Lac Blanc à Chamonix et sa randonnée incontournable

Le lac Blanc, situé dans la réserve naturelle des Aiguilles Rouges, est l’un des plus beaux lacs de Chamonix. Pour accéder au lac, commencez la randonnée depuis le téléphérique de la Flégère. Depuis le site de la Flégère, vous pouvez aussi continuer pendant 15 bonnes minutes en télésiège jusqu’à l’index à 2595m, avant de finir à pied. La rando se fait en 4h aller-retour environ ! Sachez que des échelles sont présentes sur le sentiers, alors si vous avez facilement le vertige en descendant, il est préférable de faire la randonnée à l’envers. 

Tout le long de la randonnée, levez les yeux et admirez la beauté des paysages avec une vue constante sur les différents sommets. Du moins, si vous avez la chance de ne pas avoir du brouillard tout le long du sentier…

Continuer la randonnée vers le lac des Chéserys

Une fois arrivé au lac Blanc et après avoir profité des lieux, faites la boucle qui passe par le lac des Chéserys avant de retourner vers le téléphérique ! Vous atteindrez le lac après une vingtaine de minutes, et vous profiterez en même temps du panorama sur le glacier de la mer de Glace.

Pour profiter suffisamment, partez le plus tôt possible le matin pour avoir le temps de faire la randonnée, de profiter au moins une bonne heure au bord du lac, puis repartir et pouvoir attraper le téléphérique dans l’après-midi ! (À savoir que les horaires du téléphérique varient, mais il ouvre généralement vers 8h30 et ferme à 16h30-17h.)

Tarif adulte aller-retour (Les Praz – Flégère – Index) : 30€  /  Tarif adulte aller-retour (Les Praz – Flégère) : 19€

Les autres lacs d'altitude à découvrir

Le lac Cornu, le lac Bleu ainsi que lac du Brévent valent également la peine d’être visité, et les sentiers qui les rejoignent sont souvent moins empruntés par les touristes. Contrairement aux sentiers vers le lac Blanc. 

Prendre le train du Montenvers en direction de la grotte de la Mer de Glace

Approchez-vous du glacier de la Mer de Glace et de sa grotte, grâce au fameux train à crémaillère rouge ! Profitez d’un voyage de 20 minutes à observer les montagnes, avant d’arriver face au glacier. Si vous prenez le temps d’aller jusque là, prenez un moment de plus pour explorer l’impressionnante grotte. (Attention, il y a 500 marches pour y accéder!)

Et si vous avez un budget serré, sachez que vous verrez très facilement la Mer de Glace d’un peu plus loin depuis le sentier vers le lac blanc et celui des Chéserys. Et très probablement depuis d’autres sentiers. Mais l’intérêt de prendre le train est surtout pour découvrir la grotte de glace.)

Le lac des Gaillands, près du centre de Chamonix

 

Vous passez un séjour avec vos enfants ou ne souhaitez pas marcher ? 

Vous pouvez accéder à certains points d’intérêt à Chamonix et aux alentours sans trop d’efforts, comme pour le lac des Gaillands qui est situé à quelques km du centre, avec un petit parking à proximité.

C’est l’endroit parfait pour un pique-nique avec vue sur le Mont-Blanc !

L'Aiguille du Midi et le Pas dans le vide : une activité incontournable à ne pas manquer !

Montez à 3942m en haut de l’Aiguille du Midi grâce au téléphérique, et profitez tout simplement de la vue imprenable sur la vallée de Chamonix, le Mont Blanc et les Alpes françaises. Pour les amoureux de sensations fortes, admirez quelques minutes les sommets depuis la fameuse cabine en verre « Le Pas dans le vide ».

L’Aiguille du Midi est forcément très touristique et l’accès a un certain coût, mais la vue  à 360° en vaut vraiment la peine, c’est à faire au moins une fois!

Tarifs : Aller-retour adulte à 65€. Vérifiez bien les dates d’ouvertures et les horaires sur le site de Chamonix car elles peuvent varier selon les périodes de l’année. 

Des idées de balades et randonnées depuis Chamonix

Découvrez sous forme de Storyguide toute notre sélection de points d’intérêt, d’activités et de circuits de balades pour explorer la vallée de Chamonix !

Les endroits à découvrir à côté de Chamonix

Vous êtes plutôt balades en pleine nature et découverte des lacs, à la recherche des plus beaux points de vue? Alors partez explorer les stations voisines comme Argentière, Vallorcines, les Houches, Megève… Voici quelques endroits à découvrir : 

  • Les Gorges de la Diosaz à Servoz : à découvrir lors d’une balade d’1h30 à 15 min de Chamonix.
  • Le lac Vert à Passy : un magnifique lac situé à environ 40 minutes en voiture, qui attire également beaucoup de touristiques car il est très facile d’accès.
  • Le Lac de Javen à Megève : un lac relativement facile d’accès aussi si vous montez en voiture jusqu’au parking par une route plutôt étroite.
  • Le Plan d’eau Biotope à Combloux : où vous pourrez profiter d’une journée détente et baignade en famille, avec une vue exceptionnelle sur le Mont-Blanc. 
  • Le Parc de Merlet dans Les Houches : vous y retrouverez de nombreux animaux de la montagne dans un endroit très agréable, face à un panorama grandiose situé à 10 min de Chamonix ! 

Roadtrip en Islande avec Cirkwi

« Autour de mon Hôtel », c’est la nouvelle fonctionnalité qui permet aux établissements hôteliers et voyageurs de découvrir, ou de faire découvrir, les activités et lieux touristiques à visiter à proximité d’un établissement, depuis une plateforme dédiée sur Storyguide.travel.

Jour 1 : Le grand départ

Oubli du permis et de chargeurs, trains annulés, départ avancé de 12h, improvisation de dernière minute… bref, tous les stress du voyage qu’on connait tous régulièrement, hein?

Dans tous les cas, caméras et scénario en poche, on est bel et bien parti pour l’Islande tourner notre court métrage.

En route pour Paris, puis la Gare du Nord où nous retrouvons l’équipe. Metro, RER, Navette de l’aéroport, enregistrement des passagers, enregistrements des bagages, sandwichs… et on décolle pour Reykjavik.

3h30 d’avion, le temps de faire le montage de la première story vidéo! 

Voyager 10 jours en Islande : retour d'expérience

Sur les 3 aventuriers, seul Frantz avait déjà mis un pied sur la terre des vikings. Mais, n’ayant pas de permis, il était resté basé à Reykjavik avec 2 ou 3 excursions en bus autour, et en été. Autant dire qu’on était tous au même niveau d’information sur le défi à relever  : faire le tour de l’Islande au début de l’hiver.

Pour l’itinéraire, c’est simple, en Islande, il n’y a qu’une route principale qui s’appelle la “route 1” (comme par hasard) et qui fait le tour du pays. Notre première surprise a été de découvrir que le tour par cette route ne fait que 1340 km. Pour se faire une idée, c’est l’équivalent du trajet de Brest jusqu’à Nice, et on va le faire en 10 jours. Ça nous donne du temps pour tourner notre film mais il ne faut tout de même pas trainer.

Ci-dessous, vous retrouverez la carte qui répertorie une bonne partie de notre itinéraire. Pour le reste, il suffit de nous suivre dans la suite de cet article !

Les hébergements : où dormir en Islande ?

Nous avions réservé tous les Airbnb 3 semaines avant de partir. Novembre est la période la moins touristiques. Heureusement car il y avait, selon moi, toujours beaucoup trop de touristes dont nous faisions bien-sûr partie… 

Beaucoup d’Islandais ont aménagés leur sous-sol ou une annexe pour en faire un logement Airbnb. Vu le nombre de touristes, le complément de revenu ne doit pas être négligeable !

Les tarifs ne sont pas plus élevés qu’en France et l’offres est plus que nécessaire. Il est même possible de trouver des logement très atypique facilement. Vous en verrez 1 ou 2 dans nos vidéos (on a même dormi dans un dôme!)

À la rencontre des Islandais et de leur culture...

Les Islandais sont… comment dire… et bien, on n’en sait pas grand chose car le contact est rare.

Même avec nos hôtes Airbnb qui ont tous adoptés la KeyBox, boite sécurisée avec un code qui permet de récupérer ses clés de logement. Nous n’avons jamais croisé, même pas une fois, les propriétaires. Les échanges très sympathiques se sont toujours limités aux sms.

Au quotidien, les Islandais sont assez distants. Peut être dû au nombre de touristes annuel : plus de 2 millions, et le nombre d’habitants : Un peu plus de 300 000 Islandais. Déjà que c’est un peuple plutôt isolé à la base, même entre eux, l’envahissement va un peu contre leur nature.

Jour 2 : Premier jour du tournage

On est arrivés à Reykjavik vers 15h mais la lumière était celle d’une fin d’après midi. En effet, le jour se couche tôt durant le mois de novembre en Islande. On n’est pas loin du cercle polaire. 

Frantz appelle le gars de la location de voiture. Tout se fait sans problème en anglais en Islande, easy ! Il vient nous chercher et on récupère notre 4×4 : une obligation en cette période et pour faire le tour de l’Islande (et après coup, on aurait été dans une grosse galère avec une citadine).

Aujourd’hui, c’est le 2ème jour. Après une nuit très confortable dans notre Airbnb (la meilleur façon de voyager en Islande !), on va aux chutes de Skogafoss. 

On enchaine sur Solheimasandur Plane Wreck, une carcasse d’un avion au milieu de nul part. Pour terminer au canyon Stakkholtsgja. Une belle journée en perspective !

À la découverte des chutes de Skogafoss

Si vous voyagez en Islande, allez voir la cascade Skogafoss ! La cascade se trouve au bord de la route 1, la route principale de l’Islande. Il y a plusieurs lieux classés comme incontournables tout autour, comme vous pouvez le voir sur la carte juste en dessous. Vous pouvez aussi vous lancer dans une promenade de 15 minutes comme une randonnée de 4h pour aller voir la carcasse d’avion abandonné. 

C’est aussi un des premiers spots qui vaut le déplacement depuis Reykjavik. L’effet négatif est que c’est un point de passage obligé de tous les bus chargés des touristes du monde entier… Le nombre de photographes amateurs ou professionnels qui s’installent là pour rentabiliser leurs matériel hors de prix en faisant leur cliché “unique” de la cascade. Il faut faire un gros effort d’abstraction pour en profiter un peu tout de même et imaginer le lieu… vide. 

Jour 3 : Changement d'organisation

Et, oui… Après une première journée de tournage, on doit faire des réglages, changer quelques process sinon ça ne va pas marcher… On s’arrête pour boire un café. On en profite pour filmer notre discussion et échanger sur notre changement de plan. C’est reparti et là, on est chaud bouillant !

Direction la plage de sable noir et ses piliers géométriques. Ensuite, ce sera le désert pendant plusieurs kilomètres. On s’arrête régulièrement pour faire des plans, la pluie arrive, le jour se couche toujours très tôt. On termine la route du jour dans le noir.

Visite de Reynisfjara, la plage de sable noir

Un de nos lieux du tournage se situe sur la plage la plus dangereuse d’Islande… La célèbre plage de sable noir Reynisfjara et ses pilliers de roches appelés Reynisdrangar, située à Vík í Mýrdal sur la côte Sud !

Reynisfjara est réputée comme étant dangereuse, à cause de l’arrivée soudaine de grosses vagues pouvant emporter les touristes imprudents. Et nous l’avons constaté, mieux vaut éviter d’être dos à la mer trop longtemps. Heureusement on a perdu personne, le voyage continue !

Un petit aperçu de ce qu’il y a à faire autour de la ville de Vik, la ville la plus proche :

Jour 4 : Glaciers et Icebergs

L’Islande nous montre ses paysages sous la pluie…  Tant mieux, on avait besoin de vent, de pluie et de neige pour quelques plans. On adapte notre programme du jour et on y va les gars !

La deuxième partie de nos aventures se passe au Canyon au nom presque imprononçable : Fjaðrárgljúfur. L’endroit parfait pour un tournage et de belles photos, face à une vue à couper le souffle ! Que demander de plus?

Le glacier Svinafellsjokull

Pas grand monde au Glacier Svinafellsjökull et l’Iceberg Jokulsarlon hier, et tant mieux pour nous ! On profite un maximum de ces paysages magnifiques malgré le brouillard, et on reste motivés pour les tournages des prochains jours.

Plus de photos de nos voyages sur notre compte Instagram !

Jour 5 : L'hiver arrive en Islande

Pas grand monde au Glacier Svinafellsjökull et l’Iceberg Jokulsarlon hier, et tant mieux pour nous ! On profite un maximum de ces paysages magnifiques malgré le brouillard, et on reste motivés pour les tournages des prochains jours.À la moitié de l’aventure Islandaise, on a pris nos marques. Debout 7h, départ 8h et encore 2h de nuit noire avant le levé du soleil pour attaquer le plan de tournage de la journée. Jusqu’ici tout va bien ! 

Aujourd’hui, on part pour beaucoup de route. En effet, nous quittons l’Est pour rejoindre le Nord de l’Islande en une journée. Nous passerons par Seyðisfjörður, le petit village coincé au fond d’un Fjord, avec une rue “arc en ciel” qui traverse le village jusqu’à l’église. Nous verrons aussi la neige en quantité pour la première fois !

Jour 6 : cratère Hverfjall, soufre et souffrance !

Longue journée de tournage… On est morts, nazes, usés, rincés… Mais les prises sont bonnes, c’est le principal ! On est passé par Hverfjall, le volcan où s’est tourné de nombreux films dont le film Oblivion avec Tom Cruise. Et bien, nous aussi, on a tourné les plans de notre magnifique film 😉 Demain, on ira peut être prendre un bain a 40 degrés aux bains naturels de Myvatn !

Volcans, bains naturels et fumées : Námafjall (Hverarönd)

Ici, avec la géothermie, ça sent le soufre. Attention, quand je dis “ça sent le soufre”, ça sent le soufre partout : dans la rue, dans la cuisine, au robinet, quand tu prends ta douche. C’est tout le temps. (Pour rappel, le soufre, ça sent comme les oeufs pourris).

L’avantage, c’est que l’eau chaude et l’électricité est quasi gratuite pour les Islandais. L’inconvénient, bah c’est qu’il faut aimer l’oeuf ! 

Ceci dit, cette petite ville est un incontournable du voyage en Islande. Il y a de nombreuses curiosités naturelles au même endroit. De quoi y rester 2 jours : Faire l’ascension et le tour du volcan Hverfjall, prendre un bain dans les sources d’eau chaude de Myvatn et se balader entre les fumées des cheminées de Námafjall.

Curiosité géographique aussi : notre réserve “apéro” ayant fondu je ne me rappelle plus très bien comment, il nous fallait faire quelques course. Le premier magasin qui vend de l’alcool est à 200 km d’un coté, comme de l’autre de la route. La bière étant entre 10 et 15€ au seul hôtel/bar du coin, on est passé au jus d’orange !

Jour 7 : Quand on arrive en ville !

Après 6 jours sans croiser un seul feu rouge, nous voilà revenu à la civilisation. Magasin de souvenirs, premier restaurant du voyage… On se met en mode “touristes”. Au programme pour demain : toujours de la route car nous sommes encore loin de Reykjavik.

Visite de la ville de Akureyri

On rejoint petit à petit la civilisation dans la ville de Akureyri ! C’est la seconde ville d’Islande et il y a de nombreux commerces et pas mal de choses à faire et à voir, comme vous pouvez le constater sur la carte ci-dessous.

Jour 8 : Beaucoup de route vers le nord de l'Islande

Pas grand chose de fou à voir aujourd’hui. Le nord de l’Islande n’est pas aussi attractif que ce qu’on a traversé jusqu’ici. On devait aussi se concentrer sur la fin du tournage, notre “fiction” sur l’Islande que vous découvrirez dans quelques semaines. Demain, direction Reykjavik !

Le lac Hraunsfjardarvatn et les alentours

Il nous reste plus que quelques jours en Islande… Alors on profite à fond, surtout Jean-Yves. On rejoint petit à petit la civilisation dans la ville de Akureyri, tout en continuant de découvrir de nouveaux spots bien sympas en route, comme la fameuse cascade Godafoss qui vaut vraiment le coup d’œil si vous visitez le côté Nord de l’Islande !

La Péninsule de Vatnsnes et le Rocher de Hvítserkur

Au Nord-Ouest, aux alentours du rocher de Hvítserkur dans péninsule de Vatnsnes, vous pouvez observer une colonie de phoques. Souvent oubliés par les voyageurs, les paysages au Nord-Ouest sont tout aussi beaux que les endroits plus touristiques ailleurs sur l’île !

Jour 9 : Dernier jour en Islande

C’est le dernier jour. On termine dans la plus grande ville du pays. Après coup, c’était une bonne idée de finir par là. Une journée de balade, les derniers achats souvenirs et une petit resto de poisson sympa. Le soir, nous avons rendu la voiture à l’aéroport et rejoins nos chambres réservées dans le seul hôtel de l’aéroport. Une bonne idée aussi quand on a son avion à 6h du matin.

Visiter Reykjavik, la capitale de l'Islande

On a gardé un gros morceau pour la fin : Reykjavik ! Avec ses 130 000 habitants, la ville héberge plus du 1/4 de la population de l’Islande. Cela n’en fait pas une ville saturée pour autant. En effet, Reykjavik est une ville très agréable à vivre. Il n’y a pas de grand immeuble au centre ville et il y a beaucoup de petites boutiques, de giftshop pour les nombreux touristes (toujours), des restos “végé” ou produits de la mer… Une ville plutôt chic, branchée et tranquille. À noter que la vue sur le paysage autour de Reykjavik est incroyable ! Alors, que faire et que visiter à Reykjavik ? Découvrez-le sur la carte :

C'est déjà la fin du road-trip en Islande !


Vous avez visionnés plus de 16 000 minutes cumulées de nos vidéos en 9 jours. 

Hum… plus de 300 heures à nous regarder faire des conneries! Alors, merci à tous, à l’Islande, à Cirkwi, merci à Jean-Yves de s’être prêté au jeu. C’était génial ! À très vite pour une prochaine aventure autour du globe !