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L'église paroissiale St Côme et St Damien témoigne par son chevet de cinq siècles d'architecture, du XIème au XVIème siècle. Une grande partie du mobilier intérieur évoque les Saints Côme et Damien. Elle est classée Monument Historique en 1912.Construite sur un ancien édifice gallo-romain puis carolingien dédié à St Barthélémy, elle apparaît dès le VIIIème siècle sous le vocable de St Côme – St Damien, frères jumeaux, patrons des médecins. Son aspect pittoresque est dû à la juxtaposition harmonieuse d'éléments romans, gothiques puis de la Renaissance. La façade ouest, œuvre de l'architecte Nicolas de Saint-Michel, achevée en 1551 est la partie la plus remarquable. Le portail, richement décoré, est typique de la 2ème renaissance. Une grand partie du mobilier intérieur évoque les St-Côme et Damien (peintures, sculpture,.....) L’église de Luzarches est placée sous le double vocable de saint Côme et de saint Damien, frères jumeaux du Moyen-Orient au IIIème siècle. L’origine de ce patronage assez rare est attestée dès le VIIIème siècle. En effet un diplôme de Charlemagne daté de 775 mentionne à Luzarches une église « in honore. S. Cosmae et Damiani ». A la fin du XIIème siècle, Jean de Beaumont, seigneur de Luzarches, rapporte leurs reliques de Terre Sainte. C’est alors que leur culte se développe. Il fonde en 1180 une collégiale dans le haut de la ville qu’il place sous le vocable de saint Côme. Dès lors, l’église du bas porte le seul nom de saint Damien. Ce n’est qu’après la désaffection de cette collégiale en 1790 que l’église retrouve son double vocable. En 1320, les corporations des médecins, chirurgiens et pharmaciens de Paris et de Luzarches se réunissent, sous le patronage de ces saints guérisseurs, en une seule confrérie de piété dont les membres s’engageaient à consulter gratuitement le 1er lundi de chaque mois. Elle se perpétue jusqu’à la fin du XIXème siècle.
Attestée dans des textes en 1386, la halle recevait depuis sa construction plusieurs foires importantes et des marchés le mardi et le vendredi. Celui du vendredi a encore lieu actuellement.Classée Monument historique le 17 février 1928, la halle a subi, depuis le Moyen-âge, des restaurations diverses, mais reste un point de ralliement les jours de marché et lors de diverses festivités des Luzarchois. Sept piliers de bois de chaque côté, à l'est et à l'ouest, et trois autres aux extrémités nord et sud sont posés sur des socles de pierre. Sa toiture en petite tuile de pays lui confère un certain cachet.
Le moulin à eau de Luzarches ou « de Becherel » est mentionné dès le XIIIe siècle : sur l'Ysieux, au nord-est de Luzarches, près de la route pour Hérivaux.Le moulin seigneurial à eau appelé Moulin de Bécherel ou Moulin de Luzarches est mentionné depuis 1230. Au XVIe siècle, on le dit « banal », c’est-à-dire que tous ceux qui sont du ressort de la seigneurie ont l’obligation de venir y faire moudre leur blé, assurant ainsi un monopole économique au seigneur. Gare à celui qui oserait porter son grain ailleurs ! L’aile, face à l’entrée et fermant la cour, comprend le logis qui est la partie la plus ancienne du moulin, et pourrait remonter au XVIIe siècle. Il ne cessa son activité de meunerie qu’au début du XXe siècle. L’imposant bâtiment au premier plan fut construit du XXe siècle à l’époque de la transformation du moulin en habitation. Le pignon, derrière ce bâtiment, conserve encore les restes de la roue à aubes qui produisait alors l’électricité. Le bief est toujours présent mais le cours d’eau initial de l’Ysieux a été dérivé et canalisé. Un trésor de 730 monnaies d’argent de Louis XIV et Louis XV enterré vers 1718, a été retrouvé dans le moulin. Propriété privée. On l'aperçoit de la route.