Parcours Balade Romans au XIX -XX èmes siècles

Cette maison de Style Haussmannien fut construite en 1888 par Adolphe Figuet, Figure emblématique de l’histoire de la Chaussure à Romans, puis Maire de la Ville. Derrière la maison, se trouvait une usine aménagée par A. Figuet en 1889.Sur le Fronton on peut encore lire «Manufacture de Chaussures ».

Consacrée en 1938 et achevée en 1940, elle est depuis 2024, protégée au titre des Monuments Historiques. et dessert le nouveau quartier de la gare. Le monument est labellisé « patrimoine du XXe siècle ».Alors que le quartier de la gare se développe, l’évêché de Valence entreprend l’édification d’un nouveau lieu de culte sur une parcelle qui borde la nouvelle place centrale de Romans. Le projet est confié à deux architectes : François Bérenger et Dom Bellot. Ceux-ci s’inspirent du style gothique moderne pour construire un bâtiment en béton armé, que l’on peut aussi rapprocher du courant architectural de l’Art déco. La façade est rythmée par des ouvertures et des pignons « gothiques ». Le clocher culmine à 45 m. La statue de la Vierge, de près de 7 m, ainsi que les autres statues, sont dues à Georges Serraz. Les trois travées intérieures se regroupent en une coupole unique. L'autel est du sculpteur Toros. Le chemin de croix est réalisé par Jac Martin-Ferrières. Ce peintre né en 1893, d’abord marqué par le courant pointilliste, développe ensuite son propre style. Peintre et chimiste, il choisit de revenir à une technique antique, celle de la peinture à l’encaustique. Délayer les pigments dans de la cire d’abeille lui permet d’obtenir des couleurs plus contrastées. Il développe le thème du chemin de croix comme une histoire qui se déroule sur l’ensemble des murs de l’édifice, sans oublier les coupoles. La réalisation des vitraux est confiée à deux maîtres-verriers : Louis-Ferdinand Balmet (Grenoble) pour la nef et le choeur, et Georges Thomas (Valence) pour l’entrée. De 1941 à 1949, maîtres-verriers, peintre et sculpteur travaillent de concert pour produire un ensemble homogène, où la lumière vient mettre en valeur les autres oeuvres présentes dans l’église. L’iconographie choisie demeure classique : chaque vitrail représente un saint et plusieurs d’entre eux sont consacrées à Notre-Dame. Le choix du bleu comme couleur prédominante peut aussi être vu comme un hommage à Marie, à qui cette couleur est traditionnellement associée. Le mobilier du choeur est issu d’une commande passée en 1984 au sculpteur Toros, sculpteur romanais d’origine arménienne. Réalisé en feuilles de laiton, le mobilier très sobre représente des enfants portant une lyre (pupitre) et tendant les bras vers le ciel (autel). Au centre de l’autel, une mère recroquevillée sur son enfant est également présente. (Le 3 du document " Parcours Romans du Moyen Age au XXIème siècle" correspond au O du plan découverte de Romans)

Construite à la fin du XIXe siècle pour accueillir le 75e Régiment d’Infanterie, la Caserne Bon est aujourd’hui le dernier témoignage du passé militaire de la ville.En 1998, le site est entièrement réaménagé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte et accueille un village de marques. La restauration a permis de conserver le bâtiment central, l’aile est et plusieurs petits bâtiments (cuisine, écurie…), où sont désormais installées les boutiques... (Le 4 du document " Parcours Romans du Moyen Age au XXIème siècle" correspond au N du plan découverte de Romans)

The Shoe Museum invites you on a journey to discover the world of this timeless, universal object: the shoe. Situated in Romans, a town that owes its renown to leatherworking and shoemaking.The cells, once occupied by the Visitandine nuns, are now the setting for a collection of shoes from their origins to the present day: from unusual pairs from the 4 corners of the world to contemporary designers. All forms of footwear are on display, from the oldest to the most contemporary, from the most classic to the most extravagant and the most exotic, not forgetting the creations of famous bootmakers past and present. Musketeer boots, Chinese women's ankle boots for mutilated feet, medieval poulaines... 16,500 collector's items from antiquity to the present day, representing 4,000 years of history, are displayed in rotation in the cells once occupied by the Visitation nuns. There are also paintings (17th, 18th and 19th centuries) and temporary exhibitions. All presented in the former Visitation convent (17th century), set in landscaped gardens listed as a historic monument.

It was on Place Jules Nadi (the most shaded and busiest promenade in Romans at the end of the 19th century) that the kiosk was built in 1888, with musical societies already in the habit of giving concerts on this place.The city and its inhabitants have been enriched thanks to the development and prosperity of the shoe industry: it is the commercial travelers who take the initiative to build a kiosk in our city. Funding was found through subscriptions, a municipal grant and a big party on October 2, 1887. The construction of the kiosk also corresponds to the commemoration of the centenary of the States of the Dauphiné and the arrival in garrison of the 75th infantry regiment. The actively carried out work enabled the inauguration on June 3, 1888. On July 22, the President of the Republic, Sadi Carnot, came to Romans to lay the foundation stone for the Monument to the States of the Dauphiné. He is received at the Town Hall by the Mayor and can thus admire the kiosk. It Has been restored in 2018 and is once again hosting concerts and cultural events

Au XIIIe siècle, ce terrain situé près des remparts de la ville est donné aux moines Franciscains, (« les Cordeliers ») qui y installent Jardin, Vignes et Fontaine.Au début du XIXe siècle, le couvent et les remparts sont détruits et la place est renommée Champ-de-Mars en hommage à la Révolution Française. Les Municipalités successives font le choix de conserver le jardin en cœur de ville. Sa récente réhabilitation (2018-2019) a permis de le transformer en parc urbain agréable et ombragé. Sculpté en 1934 par Gaston Dintrat, le monument aux morts est remarquable avec ses deux bas-reliefs honorant les Poilus de la Première Guerre Mondiale et le courage des Femmes et des Enfants.

Cette maison est édifiée en 1874 par Adolphe Chosson, Riche Négociant Romanais, dans le style Néoclassique typique de cette époque.Le Balcon du deuxième étage est soutenu par un atlante (Dieu Mercure) et une cariatide, allégories du commerce et de l’industrie. La Maison passe ensuite entre les mains de plusieurs industriels fortunés, et symbolise ainsi l’enrichissement de la Bourgeoisie Romanaise durant la IIIe République.