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Descrizione
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Una selezione di gallerie e passaggi a Parigi

Il breve di Cirkwi

Scopri le Gallerie Parigine con un tocco storico!
Realizzato da Henry Houdmont, questo itinerario unico offre un viaggio coinvolgente attraverso i quartieri iconici di Parigi attraverso le sue incantevoli gallerie e i mercati coperti storici. Iniziando al vivace Marché des Enfants Rouges, i visitatori sperimenteranno un mix di talento artistico e fascino storico. Questa passeggiata parigina non è solo un tour; è una narrazione che si snoda nel tessuto stesso di Parigi, rivelando gemme nascoste e storie ad ogni angolo. La varietà la rende un'avventura perfetta per tutti, garantendo che ogni passo scopra una nuova sfaccettatura della ricca cultura e fascino senza tempo di Parigi.

Informazioni tecniche sul tuo itinerario
Coprendo una distanza di circa 8,94 chilometri, questa passeggiata è una delicata esplorazione con una minima elevazione positiva che varia tra i 15 e i 17 metri. Il punto più alto che raggiungerai è a 39 metri sul livello del mare, mentre il più basso è a 32 metri. La semplicità tecnica del percorso lo rende accessibile alla maggior parte delle persone, offrendo un modo facile ma appagante per scoprire il cuore di Parigi a un ritmo tranquillo. Assicurati di indossare scarpe comode per goderti appieno questo sereno viaggio attraverso gli incantevoli paesaggi di Parigi.

Guida stagionale all'esplorazione parigina
Indipendentemente dalla stagione, Parigi svela il suo fascino in modo unico. Durante la primavera e l'autunno, il clima mite offre un'esperienza di passeggiata eccezionale. In estate, si consigliano passeggiate al mattino presto o a tarda sera per evitare il caldo di mezzogiorno. L'inverno, anche se freddo, offre un'atmosfera festosa, specialmente nei mercati coperti. Porta sempre con te un ombrello per le improvvise piogge e mantieniti idratato. Presta attenzione alle indicazioni locali sulla sicurezza e rispetta i luoghi che esplori, mantenendo la bellezza e l'integrità di questi siti storici.

Cuore di Parigi: un viaggio culturale
Parigi, nella regione dell'Ile-de-France, si erge come un faro di storia, arte e cultura. Questo itinerario mette in luce non solo le meraviglie architettoniche della città, ma si addentra anche nella profonda narrazione culturale inserita nelle sue strade. Il punto di partenza, il Marché des Enfants Rouges - il mercato coperto più antico di Parigi, testimonia lo spirito in evoluzione ma duraturo della città. Ogni sito selezionato lungo questo percorso contribuisce alla reputazione di Parigi come centro globale per artisti, storici e cercatori di bellezza, racchiudendo secoli di patrimonio francese.

Panoramica climatica di Parigi per i viaggiatori
Parigi gode di un clima oceanico temperato, caratterizzato da estati miti e inverni freschi. Il periodo migliore per visitare, considerando le condizioni meteorologiche, va da aprile a giugno e da ottobre ai primi di novembre. In questi mesi si registrano temperature piacevoli ideali per i tour a piedi. Luglio e agosto possono diventare caldi, ma l'atmosfera vivace della città compensa il caldo. L'inverno, anche se freddo, avvolge Parigi in un fascino unico, rendendola una destinazione pittoresca per coloro che non si dispiacciono del freddo. Le precipitazioni sono distribuite durante tutto l'anno, quindi portare con sé un ombrello è consigliato per goderti appieno la tua avventura parigina.
Generato automaticamente.

Informazioni tecniche

Questo circuito è stato aggiornato il: 22/02/2024
8.9 km
4 h
max. 38 m
min. 31 m

Accessibilità

Stili : ScopertaIn città
Pubblici : FamigliaPersone con mobilità ridottaNon udentiHandicap mentaleAnzianiScuolaAccessibile con passeggini/carrozzine
Temi : CulturalePatrimonio

Profilo altimetrico

Punto di partenza

39 Rue de Bretagne , 75003 Paris
Lat : 48.86292Lng : 2.36185

Punti di interesse

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Marché des Enfants Rouges

Le nom des « Enfants-Rouges », de même que celui de « marché de Beauce ». Ces deux noms viennent de la proximité de l'hospice des Enfants-Rouges (1524-1777) créé par Marguerite de Navarre pour des orphelins dont l'uniforme était rouge, qui a aussi donné son nom au quartier et de celle de la rue de Beauce. Le marché des Enfants-Rouges est créé en 1615, on l'appelait alors le « petit marché du Marais ». Le marché des Enfants-Rouges, qui est le plus vieux marché couvert de Paris en service, a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 8 mars 1982 et a été rénové à la fin des années 1990, après avoir été menacé de destruction.

Marché des Enfants Rouges 75003 Paris
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Passage du Bourg l'Abbé

Il porte le nom d'un village appelé Bourg-l'Abbé, qui portait ce nom car il dépendait de l'abbé de Saint-Martin. Édifié en 1828, par Auguste Lusson, entre le passage du Grand-Cerf et le passage de l’Ancre (toujours existant et bordé de boutiques mais non couvert), le passage Bourg-l'Abbé n'est plus aujourd'hui que l'ombre de sa grandeur passée. À l’origine, il débouchait dans la rue du même nom, à ne pas confondre avec l'actuelle rue du Bourg-l'Abbé, percée ultérieurement. Le passage fut construit parallèlement à un autre passage plus ancien qu'il concurrençait et imitait, le passage du Saucède, disparu avec le percement de la rue de Turbigo en 1854. Le passage Bourg-l'Abbé fut amputé de plusieurs mètres lors de la construction du boulevard de Sébastopol en 1854 et du percement de la rue de Palestro. L'entrée est du passage ouvrant sur cette dernière est l’œuvre d'Henri Blondel, également architecte de la Bourse de commerce. Les deux cariatides qui encadrent l’entrée, sculptées par Aimé Millet sont des allégories du Commerce et de l’Industrie.

Passage du Bourg l'Abbé 75002 Paris
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Passage du Grand Cerf

Le nom du passage fait référence à l'ancienne enseigne d'un hôtel. Le passage est ouvert en 1825 sur l'emplacement de l'hôtel du Grand Cerf. Cet hôtel, qui appartenait à l'administration des Hospices, avait été vendu le 10 avril 1812 à M. Hermain. Il est acheté le 24 mai 1825 par la compagnie bancaire Devaux-Moisson et Cie qui transforma le passage avant de le revendre le 7 juin 1826 à Isidore Monier qui en possédait déjà une partie. Les textes ne précisent pas la nature des travaux faits en 1825 mais on sait que le passage est ouvert à cette date. On sait aussi que le passage du Bourg-l'Abbé qui lui fait face, rue Saint-Denis, est inauguré en avril 1828 et un guide daté de 1831 signale que le passage du Grand-Cerf est « encore en construction ». Un texte de 1835 le signale dans la liste des passages. Mais dans le livre de Marlès, Paris ancien et moderne, de 1837, il indique qu'« il n'a rien de remarquable ; on le trouvait très beau il y a trente ans, avant la construction des nouveaux passages ». En 1830, au numéro 6, se trouve le siège du journal L'Extra-Muros où écrit assidûment le poète, chansonnier et goguettier Émile Debraux. L'architecture actuelle du passage le fait plutôt remonter aux années 1845 que 1825. C'est effectivement l'année ou ce passage a été couvert par une grande verrière. L'utilisation de structures métalliques a permis de la situer à une hauteur élevée et ainsi dégager de larges surfaces vitrées en hauteur, au niveau des façades intérieures des boutiques. Il a été légué en 1862 à l'Assistance publique par l'héritier de la famille Monier. À l'époque, son revenu était de 87 217 francs pour une valeur estimée de 850 000 francs. Mais les revenus du passage ne cessant de décroître, il fut mis en location et adjugé à un certain Dejuean, pour la somme de 94 500 francs après 1882. Celui-ci se retira en 1890. En 1896, le passage ne rapporte plus que 52 627 francs. Un rapport note que cette désaffection était due « à ce trop grand abandon dans lequel on avait laissé l'immeuble ». Il faut investir pour l'entretenir et finalement l'Assistance publique envisage de le vendre. Après des échecs, il a été finalement vendu en 1985. Cela a permis de le restaurer et de le reconstruire à l'identique. Une séquence du film de Louis Malle Zazie dans le métro a été tournée en 1960 dans le passage. Depuis 2016, une vingtaine de commerçants du passage accepte les paiements en bitcoin.

Passage du Grand Cerf 75002 Paris
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Passage du Caire

Le nom du Caire lui fut donné en mémoire de l'entrée victorieuse des troupes françaises au Caire, le 23 juillet 1798. Situé au cœur du Sentier, le passage est désormais massivement occupé par les grossistes du prêt-à-porter. Assez délabré et ayant perdu une large part de son cachet, le passage n'abrite plus que des boutiques de confection de tissus sans caractère ancien et est parcouru la semaine par les livreurs de vêtements. Sans grand attrait, il est assez délaissé par les promeneurs. Avec ses 370 mètres de longueur, le passage du Caire est le plus long de Paris. En revanche, avec ses galeries de 2,70 mètres de largeur moyenne, il est aussi un des plus étroits. Le passage est ouvert du lundi au vendredi de 7 h à 18 h 30. Le passage fut ouvert fin 1798 lors de la campagne de Napoléon en Égypte. L’engouement pour l’Égypte qui suivit explique son nom d'influence orientale, ainsi que la décoration de sa façade sur la place du Caire, ornée de trois effigies de la déesse Hathor, reconnaissable à ses oreilles de vache. Il fut un premier temps nommé « passage de la Foire du Caire ». Ce passage fut édifié à l’emplacement des bâtiments et du jardin du couvent des Filles-Dieu, rue Saint-Denis, à proximité de la cour des Miracles. À la création des galeries, ce furent même les pierres tombales des religieuses du couvent qui constituèrent une partie du dallage des galeries qui sont au nombre de trois : la galerie Saint-Denis, la galerie Sainte-Foy et la galerie du Caire. La principale industrie de ce passage, dès les années 1840, était l’imprimerie et la lithographie, situation qui s'accentua sous le Second Empire et contribua à le faire déserter par les flâneurs. Ces activités furent ensuite remplacées par la fabrication de mannequins pour vitrines de magasins de mode.

Passage du Caire 75002 Paris
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Passage du Ponceau

Elle doit son nom à la proximité de la rue du Ponceau dont le nom lui vient d'un petit pont, un « ponceau » ou « poncel », qui existait sur un égout qui fut couvert en 1605, près de la rue Saint-Denis. Le passage, ouvert en 1826, a été raccourci en 1854 lors du percement du boulevard Sébastopol, perdant au passage la plupart de ses qualités architecturales et devenant un lieu dédié à abriter des entrepôts pour des marques de confection du Sentier.

Passage du Ponceau 75002 Paris
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Passage Brady

Le nom de la rue fait référence au nom d'un propriétaire des terrains, M. Brady, un commerçant établi au no 46 du faubourg Saint-Denis, précisément là où se trouve actuellement l'entrée du passage sur cette rue. Les travaux du passage Brady ont commencé en 1825 ; les maitres d'ouvrage étaient M. Briavoine, un négociant et M. Brady, un commerçant. Il a été ouvert le 15 avril 1828. Le projet initial prévoyait en 1827 un « passage couvert dans toute sa longueur » abritant 113 magasins avec logements au-dessus, mais la ligne droite que devait former le passage ne put être continuée jusqu'à son débouché dans la rue du Faubourg-Saint-Martin ; les constructeurs ont placé au point de section une rotonde, actuellement boulevard de Strasbourg. Initialement, il reliait la rue du Faubourg-Saint-Denis à la rue du Faubourg-Saint-Martin, avant d'être scindé en deux par la percée du boulevard de Strasbourg en 1852. Ce passage couvert fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 mars 20021. Seule la partie débouchant au no 46 de la rue du Faubourg-Saint-Denis est couverte d'une verrière. On y trouve de nombreux restaurants et coiffeurs indo-pakistanais, mauriciens et réunionnais. L'autre partie du passage débute au no 43 de la rue du Faubourg-Saint-Martin. Elle se caractérise par la présence de loueurs de costumes de fêtes. Depuis la percée du boulevard de Strasbourg, les deux parties du passage Brady sont devenues des entités indépendantes.

Passage Brady 75010 Paris
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Passage Verdeau

Le passage tient son nom de monsieur Verdeau, l'un des promoteurs du passage et actionnaire de la Société du passage Jouffroy, par ailleurs inventeur du système de location de linge aux hôtels et meublés. Établi en 1846 par la Société du passage Jouffroy, sous sa dénomination actuelle, le passage Verdeau se situe dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy. Situé en retrait, le passage Verdeau a toujours souffert de la comparaison avec les passages qu'il prolonge et est longtemps resté déshérité. C’est pourtant l’un des plus clairs, possédant une haute verrière en arêtes de poisson et un dessin néoclassique épuré. Cependant, l’ouverture de l’hôtel Drouot a attiré de nombreux antiquaires qui y ont élu domicile et le passage attire depuis de nombreux collectionneurs de livres anciens ou cartes postales anciennes. Un magasin de photo (au 14-16) se situe au même emplacement depuis 1901.

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Passage Jouffroy

Elle porte le nom de Félix de Jouffroy-Gonsans (1791-1863), propriétaire des terrains sur lesquels la voie fut ouverte. Le passage Jouffroy est édifié en 1845 dans le prolongement du passage des Panoramas, afin de profiter de la popularité de ce dernier. Pour sa gestion, une compagnie privée est formée, présidée par le comte Félix de Jouffroy-Gonsans, qui lègue son nom au passage, et monsieur Verdeau, qui laisse le sien au passage édifié dans le prolongement de celui-ci, le passage Verdeau. Le passage est édifié par les architectes François-Hippolyte Destailleur et Romain de Bourges. Le passage Jouffroy est un témoin de l'importante évolution technologique du xixe siècle et de la maîtrise des structures en fer ; c'est le premier passage parisien entièrement construit en métal et en verre. Seuls les éléments décoratifs sont en bois. Il s'agit également du premier passage chauffé par le sol. Au début des années 1880, Arthur Meyer, fondateur du journal Le Gaulois, s’associe au caricaturiste Alfred Grévin pour créer une galerie de personnages en cire sur un terrain adjacent au passage. Elle est inaugurée le 10 janvier 1882 et a pris depuis le nom de musée Grévin. La sortie du musée, ornée d'un décor composé de divers personnages, se situe dans le passage et contribue pour une large part à son succès. Néanmoins, au début du xxe siècle, l'animation du passage déclina, et il faillit être démoli en 1912. En 1932 il fut modernisé et doté de rampes électriques. En 1974, le passage est inscrit au titre des monuments historiques. Le passage a été entièrement rénové en 1987 et a retrouvé son dallage d'origine. Chaque passage mesure environ 140 m de long, pour 4 m de large. Environ 80 m à partir de son début sur le boulevard Montmartre, le passage tourne à angle droit et parcourt quelques mètres vers l'ouest afin de descendre quelques marches. Il repart ensuite en direction du nord jusqu'à son débouché sur la rue de la Grange-Batelière. Ce décrochement en forme de double « L » rattrape une petite dénivellation sur le dernier tronçon, imposée par la configuration irrégulière des trois parcelles sur lesquelles le passage a été construit. Cette dernière partie du passage est particulièrement étroite, ne laissant la place qu'au couloir et à une boutique. Le passage des Panoramas s'ouvre dans le prolongement du passage Jouffroy de l'autre côté du boulevard Montmartre. Le passage Verdeau fait de même de l'autre côté, après la traversée de la rue de la Grange-Batelière. Le passage est couvert par une verrière en métal et en verre. Une horloge décorée de stucs surplombe l'allée. Le sol est dallé d'un motif géométrique composé de carrés blancs, gris et noirs.

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Passage des Panoramas

Elle porte ce nom car des panoramas y avaient été établis à l'origine. Le passage a été ouvert en 1799-1800 à la place de l'hôtel de Montmorency-Luxembourg construit par Lassurance en 1704. L’actuelle entrée de la rue Saint-Marc, en face la rue des Panoramas, était la porte d’entrée de la maison d’origine. Son nom provient d'une attraction commerciale, appartenant à l’ingénieur et inventeur américain Robert Fulton, venu à Paris offrir ses dernières inventions, le bateau à vapeur, le sous-marin et les torpilles, à Napoléon et au Directoire. En attendant leur réponse, Fulton subventionnait son projet de Nautilus grâce à l’argent qu’il gagnait avec une exposition commerciale installée au-dessus de l’entrée consistant en deux rotondes où étaient peints des tableaux panoramiques représentant des paysages de Paris, Toulon, Rome, Jérusalem et d’autres grandes villes célèbres. Lorsque Napoléon, qui s’intéressait peu à la marine, finit par rejeter les projets de Fulton, celui-ci abandonna ses panoramas pour aller offrir ses inventions aux Anglais à Londres. Lorsque l’armateur américain James William Thayer acquit l’ancien hôtel aux enchères, il trouva par cette attraction le moyen de rentabiliser les lieux. C’est lui qui fit percer le premier tronçon du passage qui prit le nom de « Panoramas » en souvenir des rotondes, détruites en 1831. La première galerie couverte, au Palais-Royal, avait ouvert en 1786, suivie par le passage Feydau en 1790-1791, le passage du Caire en 1799, et le passage des Panoramas en 1800. En 1800, les emplettes dans les rues sombres, boueuses et bondées de Paris, dont très peu avaient des trottoirs ou l’éclairage, étaient désagréables. Les bazars et les souks orientaux avaient des passages commerciaux couverts depuis des siècles, mais le passage des Panoramas a innové avec des toitures vitrées puis, en 1816, le premier essai d’éclairage au gaz, inventé par l’ingénieur Philippe Lebon, effectué dans ce passage, qui en ont fait un ancêtre des galeries marchandes du xixe siècle et des centres commerciaux couverts du xxe siècle. En 1834, l’architecte Grisart rénove le passage et crée trois galeries supplémentaires à l’intérieur du pâté de maisons : la galerie Saint-Marc parallèle au passage, la galerie des Variétés qui donne accès à l’entrée des artistes du théâtre des Variétés, les galeries Feydeau et Montmartre. S’y installent le graveur Stern, dont la boutique est inscrite aux monuments historiques, suivi des marchands de cartes postales et de timbres-poste, ainsi que quelques restaurants. Actuellement, la partie du passage proche du boulevard Montmartre est richement décorée, tandis que la partie plus éloignée et les galeries sont plus quelconques. Au xixe siècle, le sculpteur Jean-Pierre Dantan expose dans une des salles du Passage, dite « musée Dantan », ses petits bustes en plâtre ou en bronze, caricatures et portraits de la société de son temps (dont Talleyrand, Louis-Philippe, Beethoven, Paganini, Liszt, Victor Hugo, Balzac). Le passage des Panoramas a inspiré la « cour de Paris », galerie marchande située au rez-de-chaussée de la maison Brudern à Budapest. Le musée Carnavalet dispose d’une aquarelle de Georges Cain représentant Le Passage des panoramas (époque du Consulat) où fut fondée la maison Susse frères. Le chapitre VII du roman Nana d’Émile Zola décrit le passage, tel qu’il était en 1867. Anne Cuneo a situé un des romans dans ce passage éponyme (1978).

61 Passage des Panoramas 75002 Paris
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Passage des Princes

Il porte ce nom car il a été ouvert sur l'emplacement d'un ancien hôtel meublé, dit hôtel des Princes. Malgré les transformations de Paris opérées par le baron Haussmann, qui firent disparaître de nombreux passages, un arrêté du 3 septembre 1860 autorisa l'ouverture de ce passage. Il fut le dernier passage couvert édifié à Paris à l'époque d'Haussmann. Le banquier Jules Mirès acheta le Grand Hôtel des Princes et de l’Europe, palace situé 97, rue de Richelieu, ainsi qu'une parcelle en vue de l'édification d'un passage constituant un raccourci pour les piétons. Il s'agissait d'une galerie au décor assez simple surmontée d'une verrière à double pente rythmée à chaque travée par de doubles arceaux métalliques formant des arabesques. Le passage fut inauguré en 1860, sous le nom de « passage Mirès », et fut apprécié à l'époque pour son allure de bon goût et son caractère spacieux. Peu après l'ouverture du passage, la société Jules Mirès fit faillite, et dès 1866 le passage devint propriété de la Compagnie d'assurance sur la vie, devenue depuis les AGF. Entre 1879 et 1883 est ouvert à l'angle du passage, côté boulevard des Italiens, la galerie de La Vie moderne, fondée par Georges Charpentier où exposèrent la plupart des impressionnistes1. Le passage fut détruit en 1985 pour une opération immobilière mais fut reconstruit à l'identique en 1995 par les architectes A. Georgel et A. Mrowiec. Néanmoins, l'angle ouvert qu'il formait d'origine a alors été redressé de façon à former un angle droit, ce qui a permis de mieux utiliser les locaux : commerces en rez-de-chaussée, bureaux du premier au quatrième étage, logements aux cinquième et sixième. Divers éléments du décor d'origine furent alors réemployés, comme une belle coupole des années 1930 en verre coloré décoré de roses, réinstallée sur la portion située à proximité du boulevard des Italiens ou la porche d'accès côté rue de Richelieu. Ce petit passage contient de nos jours l'enseigne JouéClub répartie en sections dans l'ensemble des anciens magasins afin de préserver l'intégrité d'origine.

Passage des Princes 75002 Paris
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Passage Choiseul

Ce passage forme le prolongement de la rue de Choiseul, qui porte le nom d'Étienne-François de Choiseul-Beaupré-Stainville, ministre de la Guerre et ministre des Affaires Étrangères sous Louis XV. Le passage Choiseul fut édifié entre 1825 et 1827 à proximité des Grands Boulevards, alors très fréquentés, à l'initiative de la banque Mallet et Cie en vue de réaliser une opération d'ordre spéculatif. Celle-ci devait avoir lieu dans le quadrilatère formé par les rues Gaillon, Saint-Augustin, Sainte-Anne, et des Petits-Champs. Pour cela, on fit détruire les hôtels de Lionne, de Langlée, de Gesvres (dont le porche constitue encore l’entrée nord du passage) et Radepont, en projetant de construire des immeubles à leur place. Or, seul le passage Choiseul fut bâti finalement, car ce programme a été bouleversé par la construction du théâtre de l'Opéra-Comique (salle Ventadour de nos jours). Les plans ont été dessinés par l'architecte François Mazois mais celui-ci ne verra pas l'achèvement de son travail puisqu'il décède en 1826. La relève est assurée par Antoine Tavernier qui fut chargé de l'achèvement du passage. Ce dernier dressa les plans du passage Sainte-Anne, permettant un accès depuis l'est au passage Choiseul. À noter qu'un autre accès sur la rue Dalayrac a été ouvert côté ouest. Le passage est le plus long des passages couverts parisiens avec une longueur de 190 m pour une largeur de 3,7 m. Il consiste en une enfilade d'arcades sur pilastres au niveau du rez-de-chaussée. Ce dernier et l'entresol sont occupés en majorité par des boutiques tandis que les premier et second étages sont plutôt résidentiels. Il est recouvert d'une verrière qui fut remplacée vers 1907. Celle-ci fait l'objet de plusieurs campagnes de rénovation-restauration entre 2012 et 2019, par l'architecte Jean Frédéric Grevet et l'agence ID-wad, qui ont permis au Passage Choiseul de retrouver une meilleure qualité architecturale grâce à la restitution de sa verrière, ses deux marquises situées aux extrémités du passage, son sol et son éclairage. Les murs du passage sont en pans de bois et offrent des ornementations sobre. Des pilastres en marbre sont ornés d'un chapiteau d'où partent les arcades. Le passage Choiseul, ainsi que le passage Sainte-Anne, avec leurs façades intérieures et les toitures sur rue des immeubles 23, rue Saint-Augustin, 40, rue des Petits-Champs, 6 à 46, rue Dalayrac et 59, 61, rue Sainte-Anne, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 7 juillet 1974. Progressivement tombé en désuétude comme beaucoup d'autres passages parisiens, le passage Choiseul a connu une explosion de sa fréquentation au début des années 1970 quand le couturier Kenzo y ouvrit une boutique branchée. Sa fréquentation, qui avait reculé depuis le déménagement du couturier place des Victoires, s'est relativement stabilisée depuis lors et dépendant des horaires d'ouverture de la galerie. Le passage est ouvert du lundi au samedi de 8 h à 20 h.

61 Passage Choiseul 75002 Paris
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Galerie Colbert

Elle porte ce nom en raison du voisinage de l'ancien hôtel Colbert, précédemment hôtel Bautru. La galerie Colbert abrite notamment le siège : de l'Institut national d'histoire de l'art de l'Institut national du patrimoine du centre André-Chastel du Comité français d'histoire de l'art de l'Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités (APAHAU) La galerie Colbert héberge également les laboratoires de recherche et les écoles doctorales liés à l'histoire de l'art et au patrimoine culturel de plusieurs universités et écoles franciliennes : Université Paris-Sorbonne Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 Université Paris X Nanterre EHESS EPHE Institutions rattachées au Centre national de la recherche scientifique

1 Galerie Colbert 75002 Paris
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Galerie Vivienne

Cette voie tient son nom de la rue Vivienne qui, elle-même, prend le nom de Louis Vivien, seigneur de Saint-Marc, échevin de Paris (1599). Galerie Vivienne sous la Restauration. Elle est construite en 1823 par le président de la Chambre des notaires, Marchoux, à l'emplacement des hôtels Vanel de Serrant et du passage des Petits-Pères, d'après les plans dessinés par l'architecte François-Jacques Delannoy. Inaugurée en 1826 sous le nom de « Marchoux », puis rapidement baptisée « Vivienne », cette galerie tire profit de son emplacement exceptionnel. Elle attire bon nombre de visiteurs avec ses boutiques de tailleur, bottier, marchand de vin, restaurateur, librairie Jousseaume, mercier, confiseur, marchand d’estampes. Situé entre le Palais Royal, en déclin, la Bourse et les Grands Boulevards, ce passage connaît un succès considérable jusqu'à la fin du Second Empire. Mais la galerie perd un peu de son attrait avec le déménagement des commerces prestigieux vers la Madeleine et les Champs-Élysées et notamment à cause de la révolution haussmannienne. Aucun autre ne se trouve mieux placé que lui pour être un foyer brûlant de circulation et d'activité. L'escalier monumental du no 13 conduit à l'ancienne demeure de Vidocq après sa disgrâce. Ce bagnard était devenu chef d'une brigade de police formée d'anciens malfaiteurs. La galerie Vivienne résiste au départ du duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe, pour les Tuileries. Toutefois, en 1880 s'installe une épicerie qui deviendra les caves Legrand, ouvertes sur la galerie et sur la rue de la Banque. En 1891, un incendie au no 43 de la galerie causa la mort de trois personnes. En 1926, un arrêté déclassa la galerie de l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, la menaçant ainsi de démolition. Elle poursuivit néanmoins son existence. Il y a une concurrence historique avec la galerie Colbert se trouvant à proximité. En crise dans les années 1960, les boutiques ferment alors une après l'autre, avant d'être rachetées par une artiste, Huguette Spengler, qui les transforme en autant d'installations artistiques oniriques. Depuis 1980, la galerie est redevenue très active. Elle présente des boutiques de mode et de décoration, des défilés de haute couture s’y tiennent. L'installation de Jean-Paul Gaultier, aujourd'hui parti, et de Yuki Torii, en 1986, a permis la résurrection de la galerie. Celle-ci héberge aujourd'hui des cafés et de nombreuses boutiques de prêt-à-porter et d'objets décoratifs. Une rénovation d'ampleur en 2016 suscite la polémique, notamment chez des commerçants de la galerie et dans le milieu de l'art ; l'ancien ministre de la Culture Jack Lang dénonce son caractère destructeur ne respectant pas l'intégrité du lieu. Le 12 septembre 2019, la galerie est jumelée avec les célèbres Galeries Royales St-Hubert de Bruxelles. François-Jacques Delannoy conçoit un décor de style pompéien néo-classique recouvert d'une verrière élégante, fait de mosaïques, peintures et sculptures exaltant le commerce. Les travaux de restauration permettent de réhabiliter les caducées, ancres et cornes d'abondance qui ornent les fenêtres en demi-lunes ainsi que les déesses et les nymphes qui décorent la rotonde. Les mosaïques du sol avec fond en terrazzo, sont signées Giandomenico Facchina et Mazzioli. Leur sobriété soulignée par la répétition de formes géométriques simples n'est pas sans rappeler le style des mosaïques de la rue de Rivoli. La grande galerie de 42 m de long est suivie d’une rotonde vitrée avec une coupole en verre hémisphérique, l’ensemble étant d’origine, les carreaux permettant une aération modulée.

45 Galerie Vivienne 75002 Paris
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Galerie Véro-Dodat

La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826. La réalisation de ce passage est caractéristique des opérations immobilières spéculatives de la Restauration. En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. Il offrait un raccourci plaisant entre ces deux lieux alors très fréquentés et fut rapidement adopté par le public (la rue du Colonel-Driant ne fut percée qu'en 1915). De style néoclassique, la galerie Véro-Dodat doit son animation et sa réputation à la présence des Messageries Laffitte et Gaillard, situées à l’entrée du passage sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour une large part au succès de ce passage. Le marchand d'estampes Aubert, éditeur du Charivari et de La Caricature, s'y installa également et y exposa les plus célèbres caricaturistes de l'époque. Puis c'est la tragédienne Rachel qui occupa un appartement du passage de 1838 à 1842. Elle semble avoir vécu également dans le passage des Panoramas aux mêmes dates (1838 à 1842). Le Second Empire et la disparition des Messageries amorcèrent le déclin de la galerie. Relativement boudée aujourd'hui, la galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries d'art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d'ameublement. La galerie Véro-Dodat fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 juin 1965. Elle a ensuite été proposée au classement, et malgré l'accord de la commission supérieure des monuments historiques le 18 mai 1998, la copropriété a refusé son classement. Elle fut entièrement restaurée en 1997. De 1966 à 2004, le brocanteur Robert Capia a tenu au no 26 une boutique qui attirait le Tout-Paris. Le passage est aménagé de façon à donner une illusion de profondeur par la trame diagonale du carrelage noir et blanc, par la faible hauteur du plafond orné de peintures de paysages là où il n'est pas vitré et par l'alignement des boutiques sur un strict plan horizontal. Les entrées de la galerie sont des arcades ioniques fermées par des grilles. Les entrées sont couronnées d'un balcon. La façade de la galerie sur la rue du Bouloi est décorée de deux statues dans des niches, qui représentent Hermès avec son casque ailé et un caducée à la main, dieu des commerçants, et le Satyre au repos d'après Praxitèle.

21 Galerie Véro-Dodat 75001 Paris
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Village Royal - Cité Berryer

Le passage rend hommage à l'avocat Pierre-Nicolas Berryer (1757-1841), dit Berryer père (son fils, Pierre-Antoine Berryer (1790-1868), est quant à lui honoré par la rue Berryer, située dans une autre partie du 8e arrondissement). La cité Berryer s'appelait autrefois « passage du marché d'Aguesseau ». Ce marché, fondé en 1723 entre les actuelles rues de Surène, d'Aguesseau et Montalivet, n'avait pas tardé à péricliter. Des lettres patentes datées du camp d'Alost le 16 août 1745 en autorisèrent le transfert à un emplacement situé entre la rue de la Madeleine (rue Boissy-d'Anglas) et la rue Royale, qui n'existait pas encore. Le terrain ouvrait sur la rue Basse-du-Rempart, absorbée depuis par le boulevard des Capucines.

Village Royal 75008 Paris
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Galerie de la Madeleine

Le passage tire son nom de la proximité de l'église de la Madeleine. Elle a été commencée en 1840, terminée en 1845 et inaugurée en 1846, après l'agrandissement de la place de la Madeleine. Très bien conservée, elle abritait jusqu'à récemment de petits commerces et des artisans, mais accueille maintenant surtout des boutiques de luxe. Conçue par l'architecte Théodore Charpentier, elle a un aspect monumental, se démarquant des exemples antérieurs. La verrière, divisée en panneaux, s'appuie sur d'élégants arcs-boutants. Les deux façades sont très différentes: celle de la Madeleine présente deux belles cariatides encadrant le beau porche. Du côté de la rue Boissy-d'Anglas, l'immeuble 1700 vient se loger dans la galerie: le porche en arrondi s'incruste harmonieusement dans la belle façade double en bois sculpté, qui date de l'origine de la galerie.

Galerie de la Madeleine 75008 Paris
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Passage du Havre

Elle porte ce nom en raison de sa proximité avec la rue du Havre. Ce passage est formé en 1845 sur les terrains appartenant aux sieurs Fouquel, Selles, Doux et Durand-Billion. Son ouverture au public est autorisée par une ordonnance de police en date du 7 septembre 1846. Le centre commercial qui s'y trouve actuellement a été reconstruit à la fin des années 1990, Il dispose de 40 boutiques sur 2 niveaux.

Passage du Havre 75009 Paris
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