Lucien Petit-Breton, l'as de pique. Premier double vainqueur du tour de France en 1907 et 1908, exilé en Argentine à la fin du XIXème s. il revient en Bretagne passionné de vélo. Ses différentes courses l'amène à se faire un nom et devenir à la fin de la première décennie du XXème siècle, une légende du cyclisme français, éteinte au front en 1917.
Jean Robic, l'as de trèfle. Fils de charpentier, ce morbihannais d'origine parcours la France dans sa jeunesse et s'essaye avec son père aux courses cycliste. Au début du Tour de France 1947, rien ne le prédestinait à remporter la victoire mais son gabarit frêle et ses incroyables attaques dans les cols alpins et pyrénéens lui font accéder au Graal sans jamais porter le maillot jaune au cours de l'épreuve.
Louison Bobet, l'as de carreau. Le travailleur, le hardi, voilà comment définir celui qui sera le premier à réaliser un triplé sur le tour en 1953,1954 et 1955 : légendaire. Ses méthodes sont simples, s'entourer des meilleurs et sans cesse s'entrainer pour gagner et devenir la référence du cyclisme français sinon mondial au sortir de la guerre.
L'as de cœur, Bernard Hinault. Connu pour ses coups de sangs autant que son coup de pédale il est peut-être le plus grand coureur français de l'histoire et sûrement le plus aimé. Le natif d'Yffiniac est le troisième coureur au monde à avoir remporter 5 fois la Grande Boucle, place qu'il occupe avec son compatriote Jacques Anquetil.