Mais du coup, nous ne nous sommes pas encore attardés sur les Etangs, ce poumon vert (ou plutôt bleu ?) d’Ixelles. Au 13e siècle, l’abbaye en compte 4 et aujourd’hui, il n’y en a plus que 2. Leur forme allongée évoque une rivière qu’agrémenteraient îlots et fontaines romantiques. Les saules pleureurs dont les feuillages se reflètent à la surface de l’eau confèrent à l’ensemble un aspect mystérieux. Sur la berge, vous remarquerez une fausse grotte, rehaussée de « ruines » de colonnes antiques.
Il y a quelques années, les étangs subissent une réhabilitation totale. Des tonnes de boue sont draguées hors de l’eau. Les murets des berges sont rénovés, doublés de moellons, et les fondations cimentées à neuf. Même les anciennes balustrades en fer forgé sont remplacées. Les berges jusqu’alors en friches sont ensemencées de gazon et un nouveau chemin piétonnier en gravier vient compléter l’ensemble.