En 1869, Pissarro avait déménagé de Pontoise à Louveciennes.Il habitait au pied de l'aqueduc de Mansart. Il l'a représenté ici, fermant l'horizon et surplombant le paysage campagnard d'alors, en ce début de printemps marqué par les vergers en fleurs. Une large place est donnée à l'espace vide créé par le chemin qui emplit tout le premier plan. Le calme et la sérénité du paysage, la limpidité de l'atmosphère, avaient attiré à Louveciennes les grands peintres impressionnistes.