Cette vaste étendue qui se trouve devant vous est, au gré des marées, parfois découverte, parfois submergée. Elle porte le nom de marais, de prés-salés ou de schorre. Ce va-et-vient ne permet que le développement de plantes dites « halophiles » (qui aiment le sel), comme l'obione ou la salicorne, adaptées à cette alternance. Ces plantes supportent une submersion modérée et résistent aux mouvements des vagues grâce à leur système racinaire développé. Les fonds sableux qui recouvrent l'estuaire constituent un garde-manger pour les oiseaux limicoles tels que le courlis qui se nourrissent de vers et de petits crustacés.