Trois d’entre eux se trouvent à chacune des entrées du village :
Celui direction Heuilley le Grand, date de 1780. Sa croix fût démontée et enterrée lors de la révolution pour éviter qu’elle ne soit détruite. Le vent la renversa en 1864, date à laquelle elle fût relevée par François Mongin et sa femme. Celui direction Grandchamp fut érigé en 1841 par Jean Baptiste Vessiot, maçon, lors de la disparition de sa fille Julienne. Une allée d’arbres fruitiers y conduisait.
La mise en vente des fruits représentait une source de revenu à la commune. Depuis ce lieu, on aperçoit, en contrebas, les vestiges d’une ancienne plâtrière dans laquelle le gypse, extrait à flanc de coteau, était broyée à l’aide d’une meule actionnée par une roue hydraulique. Celui direction Chassigny fut construit en 1837 par Jean Jacob et Marguerite Journée. A proximité, en 1848, Jean Pinot y construisit une tuilerie dans laquelle on fabriquait les tuiles « PINOT » à partir de l’argile extrait sur le finage de St Broingt le Bois. La scierie Balland s’y installa ensuite jusqu’au début des années 1990.
Sur la croix du quatrième calvaire situé dans le cimetière, datant de 1779, sont gravés les instruments de la passion du Christ. A son pied repose l’abbé Rouillaux, curé de la paroisse de 1877 à 1896. Jusqu’au concile de Vatican II, la fête des Rogations rassemblait curé et paroissiens qui partaient en procession vers chacun de ces calvaires.