Le lieu doit son nom à la chute mortelle d'un religieux au XVIIe siècle. Cette chute inexpliquée a été rattachée à la légende d'un géant qui occupait une grotte au pied des falaises : le prêtre l'aurait enfermé dans son antre et déclenché la vengeance des amis du géant.
Ce belvédère domine le Cirque de Consolation, appelé aussi Val de Consolation, qui est une reculée du massif du Jura. Des falaises de 350 mètres ferment le cirque où naissent le Dessoubre et aussi les sources intermittentes du Tabourot et du Lançot qui commence par une cascade de 47 mètres alimentée lors des fortes pluies ou lors de la fonte des neiges. Le belvédère offre un point de vue remarquable sur le site, découvrant la petite vallée et les bâtiments d'un ancien séminaire isolé dans les bois.
Le monastère était à peu près désaffecté à la Révolution française et ne comptait plus que quatre moines quand il a été vendu comme bien national et transformé en dépôt de fourrage. Laissé ensuite à l'abandon 9, l'ancien monastère, redevenu propriété de l'Église en 1827, a été transformé en petit séminaire en 1833 : il a été fermé en 1906 pour défaut d'élèves avant de rouvrir en 1920 (toujours en tant que « petit séminaire » correspondant aux classes de l'enseignement secondaire) pour former de futurs missionnaires jusqu'à sa fermeture définitive en 1978.
Depuis une Fondation du Val de Consolation gère les lieux et organise des réunions religieuses et des manifestations culturelles.