La vieille porte franchie, vous arrivez en bordure de la Vienne. Jadis, à cet endroit, un pont enjambait la rivière ; il en reste la culée que vous voyez sur l’autre rive, en face. Ce pont aurait été détruit par les Anglais durant la guerre de Cent Ans. Il y a à peine un siècle, le lieu était très animé. Il s’y mêlait tâches domestiques et loisirs. Jusque vers 1950, les tireurs de sable s’activaient autour de leur barque.
Tout près, on y rencontrait les laveuses. Le labeur était rude. Enfin, à gauche, à l’endroit où l’Arribat se jette dans la Vienne, le poisson foisonnait, attiré par le sang qui s’écoulait de l’abattoir situé derrière la muraille du château.