Édifiée entre 1560 et 1566 à l’emplacement d’une croix, la chapelle Sainte-Anne se présente sous la forme d’un petit sanctuaire. À peine érigée, elle est saccagée dès 1566 par Johan Mackar, adepte de la religion réformée, mais immédiatement rénovée. Détruite à nouveau par un incendie en 1773, elle est reconstruite sous sa forme actuelle l’année suivante. De plan octogonal et jadis entourée par six tilleuls dont deux subsistent aujourd’hui, la chapelle est accessible par un petit escalier dont les marches supérieures sont moulurées. L’une d’entre elles porte l’inscription suivante : « Ces quatre escaliers ont été donnés par I. N. Piette. Anno 1774 ». La façade est occupée par un portail dont la clé est gravée « Rebâtie par les Limbourgeois. Anno 1774 ». La chapelle est couverte d’une toiture pyramidale en ardoise dominée par un clocheton octogonal et une flèche couronnée d’un épi. Dans le soubassement, à gauche des escaliers, on aperçoit également une plaque rappelant les dégâts causés par un obus américain en 1944 et les travaux de rénovation entrepris en 1947. À l’intérieur se trouve un autel du 18e siècle en bois peint de style Louis XVI. Il est orné d’un tableau de la même époque représentant sainte Anne dans un médaillon entouré d’angelots.
Classement comme monument le 2 mai 1949