Le logis de cette exploitation a probablement été reconstruit au cours du 19e siècle à l’emplacement d’un logis antérieur, mais aucune inscription ne confirme cette hypothèse. En revanche, l’étable à portique sur rue est datée de l’année 1835, millésime qui accompagne une inscription commémorative pour les époux Jacques Jung et Marie Balzer (partie inférieure de la balustrade du portique).
Quelques éléments à remarquer :
- Ce type de dépendance est représentatif d’un nouveau genre d’étable qui va apparaître à la fin du 18e siècle et qui poursuit son essor jusqu’au début du 20e siècle.
- Ces étables à portique ont généralement pignon sur rue car cette typologie particulière de dépendance permet de nombreuses activités à l’abri des intempéries, de remiser un véhicule protégé par le versant du toit et d’approcher les charrettes près des espaces de stockage pour leur déchargement.
- La porte charretière est ici couronnée par une balustrade.
Autrefois au village, on cultivait le tabac, écoutez le témoignage de cette habitante qui a connu cette période :