

L’origine de la Société des Mines de Bouxwiller remonte à 1816 lorsque, par ordonnance royale du 21 mars, le roi accorde la concession du droit d’exploiter les mines (re)découvertes en 1809, une première concession ayant été accordée dès 1743. Les bénéficiaires de la concession, ne pouvant utiliser le lignite comme combustible, décident d’installer une fabrique de sulfate de fer et d’alun, semblable à ce qui existait dans les environs de Heidelberg, en Allemagne.
Pour installer leur usine, ils font l’acquisition de l’ancien hospice et des terrains environnants, situés au sud-ouest des anciens remparts de la ville.Il faut attendre l’arrivée de Charles Henri Schattenmann pour que l’Administration des Mines entreprenne la construction d’un nouvel ensemble, entre la rue des Mines et la rue de l’Hospice.
Le nouveau siège de l’Administration des Mines, aux bâtiments caractéristiques de l’architecture industrielle de l’époque, est édifié en 1860. Le millésime est visible sur les pignons des bâtiments. À remarquer également, les tendeurs de la structure métallique intérieure qui apparaissent en façade sous forme de fleurs.Derrière les bâtiments apparaît la dernière cheminée qui rappelle l’activité industrielle, relativement méconnue, de Bouxwiller. Les autres cheminées ont été détruites au cours du 20ème siècle.