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L’église Saint-Gildas

L’église Saint-Gildas
Crédit : Ville d'Auray
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Description

Au XIIe siècle, la Duchesse de Bretagne Constance fait don à l’abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys de terres qu’elle possède à Auray.
Les moines y installent un prieuré dont la chapelle deviendra progressivement l’église paroissiale de la ville. Dans un état de vétusté avancé, l’édifice est rasé en 1620 pour être remplacé par l’église actuelle, achevée en 1663.

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 26/09/2017
10 Rue de l'Église Saint-Gildas
56400 Auray
Lat : 47.6672226Lng : -2.9861033

Profil altimétrique

Information complémentaire

L’architecte Gilles Monsay choisit le parti de la transition. Il mêle les formes médiévales que sont les baies en arcs brisés, les contreforts à pinacles et les grandes arcades de la nef aux colonnes doubles et aux frontons brisés. Ces motifs, issus du vocabulaire classique de la Renaissance sont ici détournés et annoncent le style baroque. En effet, utilisés de façon répétitive sur le portail sud et à l’intérieur sur le retable, il donne du mouvement à l’ensemble et appelle le regard.
L’église dispose en son sein d’éléments mobiliers de qualité.
Le gisant du Christ, installé à l’origine dans la chapelle du Saint-Sépulcre, contiguë à la chapelle du Saint-Esprit, date du début du XVIe siècle. De part son ancienneté et sa polychromie, il est unique en Bretagne. Il était à l’origine entouré de personnages à taille humaine. L’ensemble représentait certainement la descente de croix.
Adossé au chevet du chœur, le retable majeur témoigne du XVIIe siècle et de la liturgie issue de la Contre-Réforme. Monumental, aux colonnes de marbre et aux sculptures en tuffeau, il est l’œuvre d’un architecte lavallois.
Les orgues ont été réalisés au XVIIIe siècle par le sieur Waltrin. La partie instrumentale a en grande partie été restaurée au XIXe et au XXe siècles.
Sous le porche ouest, quatre statues en terre cuite des évangélistes accueillent le visiteur. Réalisées en 1838 par l’atelier de Ley de Paris, elles étaient placées au sommet du clocher de l’église. Elles sont descendus en 1853 suite à la chute d’un élément qui blesse un passant et installées à leur emplacement actuel. En 1877, elles sont remplacées en haut du clocher par quatre statues en tuffeau représentant les prophètes.
Le XIXe siècle est pour l’église source de renouveau. C’est de cette époque que datent les fonts baptismaux, les confessionnaux et les autels latéraux.

Auteur de la donnée

Notes et avis

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