
Si cette chapelle date du XVIIe siècle, 1672 n’est pas l’année de sa construction mais celle de la création de la congrégation des Hommes de l’Immaculée Conception. Ces hommes étaient de pieux artisans qui s’y réunissaient pour prier la Vierge.
Pendant la Révolution, elle change d’affectation. S’y déroule en 1790 le tirage au sort des gardes nationales. Le Juge de Paix y est élu ainsi que le Procureur de la commune. Les officiers municipaux y sont nommés en 1791.
En 1793, elle sert de remise pour les pompes à incendie.
Un tribunal s’y installe pour juger une partie des chouans et émigrés faits prisonniers lors du débarquement à Quiberon en juillet 1795.
Du 11 thermidor an III (29 juillet 1795) au 19 fructidor an III (5 septembre 1795), une première Commission Lalène interroge 772 contre-révolutionnaire. Une seconde commission prend les dépositions de 250 autres personnes. Beaucoup d’entre elles n’échappent pas à la mort.
Passé ces troubles, un projet de musée est envisagé au sein de la chapelle au tout début du XIXe siècle. Il est cependant abandonné deux ans plus tard.
La Congrégation des Hommes, rétabli à cette même époque, reprend possession de l’édifice. Constatant de nombreuses malfaçons datant de la construction, elle fait rebâtir l’édifice dans les années 1890. Seule la façade est d’origine.
Aujourd’hui, elle accueille l’Office du Tourisme.