
Chez les Druides, le gui était considéré comme une plante sacrée. Selon eux, cette plante avait des propriétés miraculeuses, dont celles de guérir certaines maladies, d'immuniser les humains contre les poisons, de leur assurer la fertilité et de les protéger des méfaits de la sorcellerie. De plus, lorsque des ennemis se rencontraient sous le gui dans la forêt, ils devaient déposer leurs armes et observer une trêve jusqu'au lendemain. C'est de là que proviendrait, paraît-il, cette ancienne coutume de suspendre une boule de gui au plafond et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance.
Une autre version raconte cependant que cette coutume, fort répandue chez les anglo-saxons, était rattachée à la légende de Freya, déesse de l'amour, de la beauté et de la fécondité. Selon la légende, un homme devait embrasser toute jeune fille qui, sans s'en rendre compte, se trouvait par hasard sous une gerbe de gui suspendue au plafond.
Un an après sa germination, le végétal possède une tige courte avec deux feuilles surmontées de plusieurs bourgeons. Au cours de la deuxième année, deux bourgeons opposés se développent, donnant naissance à deux nouveaux rameaux, eux-mêmes terminés par une paire de feuilles. La ramification se poursuit de la sorte au fil du temps. De la sorte, il vous suffit de compter les ramifications pour connaître l'âge de la boule.
Les graines sont dispersées par les oiseaux sur d'autres arbres (zoochorie) et se retrouvent collées aux branches via une substance adhésive du nom de viscine.
Au printemps, les graines germent développant un organe qui va perforer l'écorce de l'arbre hôte afin d'en détourner les éléments nutritifs à son avantage. La plante pouvant réaliser sa photosynthèse, elle est considérée comme une plante à moitié parasite soit une plante hémi-parasite.
Quelle est la différence entre une plante épiphyte et une plante parasite ?