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Point sur les Renouées invasives

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Point sur les Renouées invasives
Crédit : Renouée du Japon (crédit : CBNBP)
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Description

Non loin de la Fontaine de Sainte Radegonde, la renouée prolifère... Plusieurs centaines de pieds, se renouvelant et s’étendant chaque année à partir d'un puissant rhizome.
Les renouées invasives comptent trois espèces impactantes pour l'environnement. Ici, il s'agit de la Renouée du Japon (Reynoutria japonica).
Un point complémentaire vous présentera les différences entre ces espèces, qu'il est utile de savoir reconnaître pour améliorer le suivi de cette peste végétale.
Un second point vous présentera le GTPI (Groupe de travail sur les plantes invasives) du Centre-Val de Loire. Collectif dont le but est de mieux connaître et de lutter contre les espèces végétales exotiques envahissantes.
Un dernier point parlera des moyens de lutte potentiels contre cette station de Renouée du Japon.

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 19/01/2024
Circuit de la forêt et de la fontaine Sainte Radegonde
45340 Chambon-la-Forêt
Lat : 48.0361714Lng : 2.2913146
133 m

Profil altimétrique

Informations complémentaires

Les différentes Renouées invasives

Les renouées exotiques appartiennent toutes à la famille des Polygonacées, à laquelle appartient l'Oseille (Rumex acetosa). Elles sont au nombre de trois :
- la Renouée du Japon (Reynoutria japonica) est la plus répandue. On la reconnait à ses feuilles largement ovales de 20 cm de long maximum et tronquées brusquement à la base. Les fleurs blanches sont réunies en longues grappes toujours dressées. Originaire d'Asie orientale, elle a été introduite en Europe au XIXème siècle comme fourrage puis plus tard comme plante ornementale.
- la Renouée de Sakhaline (R. sachalinensis) a des feuilles plus longues (40 cm) et échancrées en forme de cœur à la base. Les fleurs sont vertes, même en plein épanouissement et peuvent être dressées ou pendantes. Elle provient de la même région d'Asie que la Renouée du Japon. Il semble qu'il s'agisse de l'espèce la moins répandue en région Centre-Val de Loire.
- la Renouée de Bohème (R. x bohemica) est l'hybride entre les deux précédentes. Relativement intermédiaire, elle se rapproche plus souvent de la Renouée de Sakhaline, à l'exception des fleurs qui sont blanchâtres.

Les renouées se dispersent à proximité immédiate grâce au développement naturel de leurs rhizomes. Leur reproduction sexuée est également possible. La colonisation à grande échelle par ces espèces découle des conséquences d'activités de l'Homme. Tout d'abord pour l'implantation qui en a été faite un peu partout, et secondement par des travaux d'aménagement qui peuvent favoriser l'espèce en tranchant et transportant, par mégarde, les rhizomes permettant aux fragments de coloniser de nouveaux milieux.

Présentation du GTPI

Le groupe de travail « plantes invasives » (GTPI) région Centre-Val de Loire s’est constitué pour répondre à la problématique de gestion des plantes invasives sur l’ensemble du territoire régional. Le groupe, copiloté par le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire (Cen-CVL) et le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP), a pour objectifs la mise en cohérence des actions de connaissance, de gestion et de communication sur les plantes invasives à l’échelle régionale.

Pour plus d'informations sur le GTPI, rendez-vous sur l'adresse suivante : www.cen-centrevaldeloire.org/groupe-plantes-invasives .

Quel devenir pour cette station ?

L'élimination d'une station de renouées invasives est complexe et couteuse.
Les expériences du passé ont montré que la gestion de ces stations est à préparer avec soin afin de ne pas laisser le moindre fragment de rhizome (la station serait capable de repartir de plus belle), ni d'en disséminer involontairement sous peine de créer de nouvelles stations.

Il faut donc déraciner toute la population et prévoir une chaîne de transport et traitement efficace des déchets obtenus. Le GTPI travaille avec les acteurs locaux pour promouvoir les bonnes pratiques de gestion des plantes invasives.

Un partenariat entre le Département du Loiret et le CBN du Bassin parisien pour améliorer et promouvoir la connaissance de la flore départementale

Dans le but de valoriser et de mieux prendre en compte la flore des sentiers de randonnées et plus largement celle du territoire du Loiret, un partenariat s'est constitué entre le Département et la délégation Centre-Val de Loire du Conservatoire botanique national du Bassin parisien.
Ces deux structures travaillent depuis de nombreuses années en étroite collaboration, entre autres pour allier entretien des emprises routières végétalisées et protection de la flore, et depuis 2015 sur les sentiers de randonnée. L'objectif de ce dernier axe est notamment de souligner auprès des promeneurs les richesses botaniques que recèlent les nombreux circuits qui parsèment le département.

Notes et avis

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