Un peu de géologie
Ce lieu est une ancienne carrière creusée dans le Poudingue (mélange de débris de l'érosion du continent avec les sédiments marins apportés lors des transgressions et des régressions de la mer il y a des millions d'années) et les Arkoses du Houiller (roches sédimentaires formées de débris de l'érosion).
Origine du nom
Il y a plus d'un siècle, un artisan avait érigé à cet endroit une construction précaire (baraque) et y confectionnait des balais (ramons) au moyen de petites branches d'arbres, surtout à partir de bouleau.
Une fois par semaine, il venait au village s'approvisionner et était muni de sa hotte contenant le produit de sa fabrication.
De plus, pendant une dizaine d'années, on a exploité les grés qui affleuraient à cet endroit.
Ce matériau était employé pour la construction d'habitations, de murs, pour l'empierrement de chemins, ...
C'est à cet endroit également que l'institut des Mines avait creusé, dans la roche, des galeries afin d'y tester des explosifs mis en présence de grisou.
Ce gaz méthane qui se dégage dans les mines de charbon et qui, mélangé à l'air, explose au contact d'une flamme, provoquant ces fameux "coups de grisou" qui ont causé la mort de nombreux mineurs dans nos charbonnages borains.
Rumeur populaire
Des récits locaux évoquent l’existence d’une ancestrale liaison entre ces souterrains et les abbayes de la Cour à Colfontaine et de Saint-Ghislain.