
Cet espace dégagé est une aire de battage utilisée jusque dans les années 1950. Ici, les paysans venaient battre les céréales à l’aide d’un fléau pour en faire sortir le grain. Ce lieu témoigne de l’étroit lien qui unit le pèlerinage de Rocamadour à son territoire.
La cité de Rocamadour est liée au territoire qui l’environne. Dès le début du pèlerinage, les moines cisterciens d’Obazine en Corrèze sont les acteurs principaux de l’organisation agricole. Ils implantent dans le Lot un réseau d'exploitations agricoles appelées "granges" : les Alix, à 2km au nord de Rocamadour, Bonnecoste à Calès et la Pannonie à Couzou. L’élevage des ovins, la culture de céréales et de la vigne servent à nourrir les pèlerins de Rocamadour.
On trouve aussi des moulins : 9 sur l’Alzou et 11 sur l’Ouysse destinés à la mouture des céréales ou à la confection d’huile de noix, gérés par les moines et seigneurs locaux.