
Après avoir franchi la porte de l'hôpital, c'est par cette voie que les milliers de pèlerins affluant à Rocamadour au Moyen-âge pénètrent dans la cité. Ces derniers partent sur les chemins dans l'espoir d'obtenir un miracle ou la rémission de leurs péchés. Dès le 12e s., les pèlerins sont protégés par une loi, la « lex peregrinorum », leur assurant gîte et couvert.
En 1166 on découvre dans la roche un corps identifié comme celui de Saint Amadour. En 1172, l'abbé Géraud d'Escorailles ordonne l'écriture du « livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour », qui recense 126 miracles attribués à la vierge. Ce livre est diffusé à une telle échelle qu'il en existe toujours pas moins de cinq copies du 12e siècle à la Bibliothèque Nationale. Ces histoires miraculeuses se répandent dans toute la chrétienté grâce aux troubadours qui les chantent sur les chemins. Peu à peu, de nombreux pèlerins désireux d'assister à l'un de ces miracles affluent jusqu'à Rocamadour.