Les parties les plus anciennes datent du XIIe-XIIIe siècle. L'actuel édifice est le résultat
d'un agrandissement effectué entre 1640 et 1680 à la demande de Louis Gouvets, seigneur patron de Clinchamps. Ce chantier permit d’ajouter à l’édifice, deux chapelles
latérales, une sacristie et un très beau clocher en damier de schiste et granit daté de 1676.
Intérieur
L’intérieur de l’édifice est richement décoré. On peut y admirer une voute lambrissée qui ressemble à une coque de bateau renversée, des stalles datant XVIIe siècle . Une poutre de Gloire, en métal et bois sculpté, vient séparer la nef du chœur, La poutre est formée de deux arcs incurvés séparés par une statue du Christ sur la Croix, un serpent enroulé à
ses pieds. Deux statues, de la Vierge et de saint Jean l'Evangéliste servent de support à chaque arc. Le retable en bois, peint et doré, est orné en son centre d’une peinture à l’huile « L'adoration des Mages » de 1700, due à l'artiste Virois Vincent de La Vente.
Le dallage de la nef est fait de pierres tombales des notables et des prêtres inhumés. On retrouve notamment la dalle funéraire de Pierre Bidois fondateur du collège de Domfront décédé en 1716.
La crypte ou Chapelle de la Résurrection
Unique dans la région, a été creusée en 1648 sur la demande du seigneur de Clinchamps, le baron Louis de Gouvets. Lui et sa femme sont inhumés à l’intérieur Elle est cruciforme, voûtée en arête et éclairée par une ouverture circulaire au centre. Cette crypte était jusqu'en 1970 recouverte d'une dalle.
La famille de Gouvets tire son nom de la paroisse de Gouvets, près de Tessy-sur-Vire.
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