Ici un vaste enclos délimité par un mur en pierre sèche avec en son centre, une capitelle isolée, ouverte vers le couchant. Dans un paysage jusqu'alors sans frontière, l'enclos s'impose en garrigue à l'apogée du développement rural (18 et 19ème siècles) comme le signe d'une appropriation individuelle sur un espace collectif, et la marque d'une agriculture de l’extrême. Plus fortement structurée que partout ailleurs, la Garrigue nîmoise comprendrait quelque 12000 enclos totalisant environ 2500 kilomètres de murs...