
En 1988, lors de l’aménagement du lotissement, une partie des ruines d’une importante villa gallo-romaine en activité entre la deuxième moitié du Ier et le Ve siècle fut mise à jour. Les vestiges correspondent à la partie ouest de l'édifice, de luxueuses pièces à vocation thermale. La villa aurait été le centre moteur d’un vaste domaine rural.Les thermes, réservés au propriétaire des lieux et à sa famille, se présentent en enfilade, du plus froid au plus chaud, comme le veut la règle. On passait du bassin d’eau froide aux pièces chauffées par le sol. Un autre bâtiment fut fouillé à 50 m de la villa. Plus rustique, il livra un abondant mobilier ayant trait à la fois aux tâches domestiques (reliefs de repas dont des coquillages marins, céramiques, verre…), à la vie quotidienne (monnaies, balance à levier, épingles à cheveux, styles à écrire) et aux activités rurales (forces, lame de faux, chaîne, pointe de flèche pour la chasse…).
Texte de Philippe Gruat issu de "Al Canton-Campagnac"