


''Trrrrrrrrrr'' !!! Sonore et percutant, tel le percussionniste de la cédraie, le Pic épeiche (Dendrocopos major) au magnifique plumage coloré de noir, blanc et rouge, ne possède pas de chant au sens strict. Mais il a le tambourinage facile ! Il choisit une branche ou un tronc sec faisant office de caisse de résonance qu'il frappe violemment du bec en séries accélérées et à une vitesse folle de 6 à 7 mouvement par seconde ! Le cerveau subit alors une décélération de 1000 G, soit 200 fois plus qu’un astronaute... C'est l'asymétrie de son bec et la structure spongieuse du crâne qui lui permettent d'absorber les chocs contre le bois. Ses tambourinements sonores qui résonnent loin dans le sous-bois, lui permettent de souligner son territoire, en particulier au printemps.