1914-1918 : La solidarité au cœur du conflitÀ la suite de la bataille de Mons en 1914, de nombreux soldats anglais blessés sont pris en charge dans les ambulances de Wasmes, Pâturages et Wihéries. Albert Libiez organise, aux côtés du Dr Valentin Van Hassel et de l'infirmière britannique Edith Cavell, un réseau d’évasion pour leur permettre de regagner la liberté.Arrêté en 1915 par les Allemands, il est condamné à 15 ans de travaux forcés, mais recouvre la liberté après l’Armistice de 1918.1940-1943 : Résister, encorePendant la Seconde Guerre mondiale, Albert Libiez, devenu juge de paix pour Dour et Pâturages, reprend le combat sous le pseudonyme « Un Légionnaire ».Il fonde le journal clandestin "La Liberté"Il participe à la création du Front national de résistanceIl s’engage dans le réseau de renseignement "Zéro", futur Service Marc, en lien direct avec l’Intelligence Service britanniqueArrêté une seconde fois en juin 1942, il est déporté au camp d’Esterwegen, en Allemagne.Il y meurt le 9 août 1943, à l’âge de 66 ans, à Papenburg, en martyr de la Résistance.Un devoir de mémoireLe parcours Jacques Libiez perpétue l’héritage de cette famille engagée pour la liberté, la justice et la solidarité.Le courage d’Albert Libiez demeure une source d’inspiration pour les générations futures.