Substances utiles du sous-sol et activités industrielles au 19è siècle
Le territoire « Entr ‘Eure et Iton » appartient à la terminaison septentrionale du plateau de St André. La prédominance, sur ce plateau, de terres argileuses explique l’emploi de l’argile dans les constructions, soit crue pour le torchis, soit cuite pour les carrelages, la brique et les tuiles plates.
Pour une production locale, de proximité, les fours à brique et à tuile étaient disséminés sur l’ensemble du territoire. On recensait en 1870, une briqueterie à Emalleville (toponymie:rue de la briqueterie), une à La Chapelle-du-Bois-des-Faulx, une à Reuilly et une à St Vigor, ainsi qu’une briqueterie et deux tuileries au Boulay Morin.
La carte géologique du département de l’Eure, dressée par A. Passy en 1857 révèle la localisation d’un site d’extraction d’argile à Emalleville, ainsi que d’anciennes sablières à Irreville et Dardez,
d’un four à chaux à la Chapelle du Bois-des-Faulx et des carrières de « marne » pour amendement.
La pratique du marnage est très ancienne dans les Gaules, puisque Pline l’Ancien la mentionnait déjà, tout comme « l’emploi de silex qui sont d’un très bel effet dans les maçonneries employés en damier avec les briques et la craie dure ».