


Né à Sainte-Marie-aux-Mines, Henri-Gustave Muhlenbeck devint docteur en médecine à Paris en 1822, avant de s’établir à Guebwiller et à Mulhouse en 1833. Médecin renommé et homme de science, il orienta surtout ses recherches vers les sciences naturelles et fréquenta les esprits les plus distingués de son temps. Excellent botaniste, il constitua un herbier de 20 000 plantes et étudia les maladies de la pomme de terre. Grand collectionneur de minéraux, il porta son intérêt sur les plantes fossiles du grès bigarré de Westhalten et les vestiges floraux de la Grauwacke (roche composée de grains de quartz, de feldspath et de débris volcaniques). Secrétaire du Comité d’histoire naturelle de la SIM, il fut l’un des membres fondateurs de la Société médicale du Haut-Rhin (1831). Ayant rejoint en 1828 la loge La Parfaite Harmonie, il y rencontra ses confrères, le fouriériste Paul Jaenger et J. Gerspach de Thann. Il publia plusieurs ouvrages d’histoire et des articles dans la Revue d’Alsace.