


Fils de Jacques Schlumberger, Jules-Albert suivit les cours d’Emmanuel de Fellenberg, agronome réputé, à Hofwyl près de Berne. A Paris, il suivit des études au Conservatoire des Art et Métiers, à la Sorbonne et au Collège de France en section mécanique et chimie. En 1825, il revint à Mulhouse après un séjour en Angleterre où il avait eu pour mentor son oncle Nicolas Schlumberger. En 1830, Jules-Albert s'associa à son père Jacques et à Hartmann Schlumberger, Joseph Koechlin et Édouard Schwartz à la filature Schlumberger Koechlin et Cie de la Dentsche. En 1843, il se lança dans la fabrication de la moleskine et du velours de coton. L'usine devint l’une des plus prospères du pays : 2 500 ouvriers, 45 000 broches de filature, 1 800 métiers à tisser. Jules-Albert Schlumberger occupa de nombreuses fonctions : Président de la Chambre de Commerce de Mulhouse, Membre du conseil de surveillance de la Banque de France, Membre du Conseil des Prudhommes... Passionné par l’économie des transports, il publia des mémoires dans les bulletins de la SIM, notamment un article sur la construction du train entre Saint Étienne et Lyon, qui inspira les travaux de Nicolas Koechlin. Son fils Théodore Schlumberger (1840-1917) fut président de la SIM de 1911 à 1917.