Sur le mur de l’église de Vendresse subsiste un rare témoignage du culte de l’Être suprême, instauré pendant la Révolution française, notamment en 1794. Ce culte, d’inspiration philosophique, ne se voulait pas religieux mais visait à célébrer la souveraineté populaire à travers des fêtes civiques. S’il a disparu au XIXe siècle, il demeure évoqué dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui proclame : « L’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen. »