


Louis Guilloux trouva dans ce cimetière, par hasard, dans le carré militaire, la tombe du père de son ami Albert Camus décédé à la suite de ses blessures au début de la Première Guerre mondiale. Il accompagna Albert se recueillir sur la tombe du jeune zouave, Lucien Auguste Camus, décédé à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc en octobre 1914.
Louis sera enterré à sa mort en 1980 dans ce même cimetière. Le romancier révolté ressent, dans ce lieu particulièrement, les morts et les vivants comme appartenant à la même communauté. Les deux mondes se rejoignent alors ; les morts portant les mêmes noms que les vivants, ceux-ci viennent ainsi leur rendre visite régulièrement.