
S’inspirant de La Nouvelle Héloïse, premier roman de Jean-Jacques Rousseau, le marquis de Girardin transforma une partie du domaine familial en un parfait exemple de jardin à l’anglaise. Conçu au XVIIIe siècle, la nature libre et sauvage y est savamment mise en scène, sans contrainte. Les essences d’arbres régionales sont à l’honneur et l’eau est omniprésente. Autre originalité de cette vaste création paysagère, les fabriques, petits édifices destinés à « nourrir » l’esprit des visiteurs… Un credo qui ne pouvait que plaire à l’illustre philosophe, enterré sur l’Ile des Peupliers.