Projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre Mondiale
Dès le 11 novembre 1914, Compiègne est devenue une « ville-hôpital » majeure à seulement quelques kilomètres du front. Une dizaine de sites hospitaliers ont alors été installés en centre-ville et dans la périphérie.
L’hôpital temporaire n°16, installé à Compiègne dès les premiers mois du conflit, est transféré dans la caserne de Royallieu, alors isolée de l’agglomération urbaine, en décembre 1914 et jouera un rôle essentiel au cours des offensives allemandes du printemps 1918.
La nécropole de regroupement, édifiée par la France en 1921, se trouve à l’emplacement d’une précédente nécropole créée en 1918 par l’hôpital temporaire n°16. D’une superficie de 11 527 m², elle contient 3 257 corps de soldats français décédés dans les hôpitaux de la ville, dont 264 inhumés dans deux ossuaires.
Ce site est multinational : on y trouve les tombes de 81 Britanniques, 11 Russes, 1 Belge, 1 Allemand (dans un des ossuaires) et de 3 Français tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les soldats français inhumés dans cette nécropole appartenaient pour la majorité à des troupes coloniales (2e, 3e, 5e, 6e et 7e Régiments de tirailleurs algériens; 4e et 8e Régiments de tirailleurs tunisiens, 4e Zouaves).
Point d'intérêt décrit par Pascal G.
V1.0 mars 2016
source :
www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/compiegne/