Ce collège, géré par l’Union des Femmes Françaises abrite l’hôpital auxiliaire n°103. On compte 50 lits dès son ouverture le 8 août 1914. Bombardé, il ferme le 8 novembre 1914. L’hôpital est repris par le service de santé britannique le 6 octobre 1915. Les élèves, cohabitant avec les soldats blessés, sont entraînés à réagir en cas de danger : ils doivent prendre leurs lampes électriques et se diriger vers la cave et savoir se servir de leur masque à gaz. Transférés à Bruay-en Artois suite aux bombardements d’août 1916, ils laissent place aux troupes britanniques en cantonnement jusqu’à la fin de la guerre.
Crédits images : MERB