




Oeuvre d'Elias Guenoun à Livinhac-Le-Haut.
Lors du premier repérage d’Elias Guenoun à Livinhac-le-Haut, Roland Joffre, maire de la commune, mentionne la destruction prochaine de deux maisons en centre-bourg. Jaillit alors l’idée pour l’artiste, défenseur absolu du réemploi dans une société à la consommation démesurée, de récupérer l’ensemble des bois de ces deux constructions, qui datent du 18ème siècle, pour bâtir l’œuvre d’art-refuge.
Heureux hasard, destin ou simple coïncidence, c’est l’artisan Thierry Plenecassagne, auteur de la démolition, qui se verra confier la réalisation de la structure bois de l’œuvre et de ses assemblages complexes. Son instinct de conservation – il avait soigneusement mis de côté les pierres du linteau et de la cheminée – permettent de dater les maisons et d’en garder trace dans la mémoire du village.
L’œuvre d’art-refuge est bâtie à partir des poutres anciennes dépointées avec patience et labeur puis rabotées. La couverture est constituée du bois d’anciens panneaux de portes brossés et poncés avec soin, retrouvant ainsi la noblesse du bois tout en gardant les traces de sa vie ancienne. Le toit est recouvert de zinc récupéré à Viviez.
Ouvert à tou.tes toute l’année sans réservation.
Lieu-dit Le Thabor, 12300 Livinhac-le-Haut. Grimpez sur le Mont Thabor en suivant le GR65 à partir du coeur du village: tout en haut, vous découvrirez l’oeuvre d’art-refuge, au fond d’un champ à la lisière d’une forêt… Comptez 1h30 à 1h45 de marche aller-retour.
Refuge sommaire. Pas d’eau, d’électricité, chauffage ou équipement pour dormir sur site. Toilettes sèches à venir, à 300 mètres en amont (entre le GR ® 65 et Vivre seule).
Vous êtes sur un site sensible et fragile
Respectez le silence
N’escaladez pas l’œuvre d’art
Ne faites pas de feu, ne coupez pas de bois
Ne cueillez pas de fleurs
Ne dérangez pas les animaux
Emportez vos déchets